Trois jours après le blocage des étudiants de Sciences Po Paris pour la cause palestinienne, la présidente (LR) de la région Île-de-France Valérie Pécresse a annoncé sur X « suspendre tous les financements de la Région destinés à Sciences Po tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école ».© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
La Région Île-de-France tape du poing sur la table. Après le blocage de Sciences Po Paris vendredi par des étudiants pro-Palestine, qui ont obtenu un accord de leur direction , la présidente LR de la région, Valérie Pécresse, a annoncé sur X « suspendre tous les financements destinés à Sciences Po tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école ».
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Conversation
J’ai décidé de suspendre tous les financements de la Région destinés à
tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école. Une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite et instrumentalisés par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes, ne peuvent pas dicter leur loi à l’ensemble de la communauté éducative. La Région
défend le droit à des débats libres, éclairés et respectueux au sein de l’université francaise, conformes aux valeurs universelles d’humanisme qu’elle porte, et qui sont au coeur de notre pacte républicain. Face aux renoncements de la direction, la Région appelle à un sursaut d’autorité.
Dans sa publication, Valérie Pécresse dénonce « une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite et instrumentalisés par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes, ne peuvent pas dicter leur loi à l’ensemble de la communauté éducative ».
Un million d’euros en 2024
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En réponse à une mobilisation d’étudiants propalestiniens faisant écho aux contestations agitant de prestigieux campus américains, la direction de Sciences Po Paris s’est engagée vendredi soir à organiser un débat interne et à suspendre des procédures disciplinaires lancées contre des manifestants.
Cette « suspension » de procédures disciplinaires ne concerne pas l’enquête ouverte en mars après une accusation d’antisémitisme, a souligné dimanche la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau. Lundi, les forces de l’ordre ont pénétré dans la Sorbonne pour évacuer des militants pro-palestiniens qui avaient installé des tentes à l’intérieur de ces bâtiments universitaires. Le Premier ministre Gabriel Attal a « demandé que la Sorbonne soit évacuée rapidement », comme « il l’avait demandé pour Sciences Po vendredi », a fait savoir son entourage.
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