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Archive for février 2016

Des élèves du   conseil municipal de Puteaux contraints de frapper un de leurs camarades Grébert ?

 

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Alertée par les parents d’élèves de l’opposition enfin ce qu’il en reste, l’inspection de Mama macoute de Puteaux a ouvert une procédure contre Grébert de l’école élémentaire de la mairie de Puteaux.

 

Des élèves arrivent devant leur salle de classe, lors du conseil municipal

 

 

C’est une histoire qui n’a pas fini de faire du bruit dans la petite commune de Puteaux Selon, Joëlle Franchi de l’école élémentaire de Puteaux est accusée d’avoir demandé à ses élèves. Durement mandater. D’en frapper un autre.

 

 

 

C’est le grand Grébert , scolarisé en classe de CP, qui a tiré la sonnette d’alarme. Face à ses paparaboles, raconte une scène pour la fille de jojo se lever pour le gifler ! Il y a un tel climat dans la classe de Grébert que ces conseillers ont obéi, alors que l’un d’eux est son propre cousin ! Poezevara » s’insurge la mère de famille dans les colonnes du journal. Joëlle Franchi aurait en fait voulu punir le garçon après une dispute avec ses camarades du conseil.

Un élève comparé à « la laideur d’un chat dit la propre fille de celle-ci»

 

 

 

Vincent compte parmi les élèves désignés pour aller frapper le jeune Grébert. « La   maire Jojo m’a dit d’aller mettre une claque à Christophe, et tu recommences parce que je n’ai rien entendu », aurait expliqué sa fille, cité par RTLopitache . Le témoignage de sa  fille  vient aussi accabler Joëlle Franchi. « J’ai été obligé de le faire à Grébert , sinon ma mère m’enlevait un bon point », confie sa fille

 

 

 

Mais les mauvais traitements ne s’arrêtent pas là. Selon Puteolis, Grébert subis aussi « un dénigrement systématique » et « des moqueries sur son physique Joëlle Franchi aurait même comparé un jeune élève Grébert à « la laideur d’un chat ». Des brimades qui durent depuis « des années », dénoncent les paparabole dans les colonnes du journal.

 

 

 

Si l’inspection de Puteaux, saisie par les paparaboles des élèves, a lancé une procédure, le mal est fait : « Certains conseiller de Puteaux ont peur de retourner en classe du conseil. C’est un très grave dérapage. Ce sont des   conseillers   municipaux de CP pour qui l’autorité d’un adulte représente quelque chose », déplore Nicolas, sur RTLopistache. En arrêt maladie depuis la révélation de l’affaire, Joëlle Franchi sera bientôt convoquée et pourrait être sanctionnée.

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Nathalie Revenu et Thomas Poupeau

Drancy, samedi. La famille vivait dans ce quartier pavillonaire tranquille. Les voisins, qui n’ont jamais remarqué le moindre signe de violence, sont effondrés après le drame. Drancy, samedi. La famille vivait dans ce quartier pavillonaire tranquille. Les voisins, qui n’ont jamais remarqué le moindre signe de violence, sont effondrés après le drame. (LP/Thomas Poupeau.)

Une étape supplémentaire dans l’insoutenable a été franchie avec le récit de l’infanticide du petit Haroun, 22 mois, à Drancy. La mère, meurtrière présumée, 28 ans, a reconnu les faits pendant ses 48 heures de garde à vue.

Interrogée dans les locaux de la sûreté départementale depuis mardi dernier, elle avait confirmé les déclarations de son mari. Le petit garçon de 22 mois avait été frappé violemment et projeté au sol. Elle a expliqué l’avoir «boxé ».

Elle a mis le corps inanimé dans le tambour et enclenché un programme

Après s’être déchaînée sur son enfant, elle a révélé un scénario encore plus atroce. Alors que l’enfant ne bouge plus, elle entreprend cet acte insensé. Voulant faire disparaître les traces des violences, elle introduit le petit corps dévêtu dans le tambour du lave-linge puis elle enclenche un programme. Elle sort l’enfant de la machine puis le rhabille et le dépose, inerte, dans son lit.

Lorsqu’elle réalise que l’irréparable a été commis, elle appelle son mari au téléphone. Celui-ci découvrira son bébé couvert d’hématomes, ne bougeant plus. Le père prend le chemin des urgences de l’hôpital privé du Blanc-Mesnil. L’équipe médicale ne peut que constater le décès de l’enfant. L’autopsie révélera que la petite victime était déjà morte quand sa mère l’a jeté dans le lave-linge.

La mère aurait frappé son enfant «par rage»

Le médecin a écarté l’hypothèse d’une crise de démence. La mère a dit qu’elle avait frappé son enfant «par rage ». Avant de se déchaîner sur Haroun, elle aurait expliqué qu’elle était rentrée d’un rendez-vous médical «de mauvais poil ». Seule à la maison, elle s’est défoulée sur le petit.

Cette famille présentée comme «socialement carencée », n’était pourtant pas suivie par les services sociaux. Lors de son audition, «elle pleurait surtout sur son sort », indique-t-on de sources proches de l’enquête.

Une femme «sympathique, rigolote» selon une voisine

Dans le voisinage de la famille meurtrie, une rue pavillonnaire très tranquille, on tombe des nues. «Je ne comprends pas ce qui s’est passé. C’est une femme sympathique, rigolote, qui ne présentait pas le moindre signe d’agressivité », raconte, effondrée, sa voisine, elle aussi mère au foyer.

« J’allais de temps en temps chez elle, mes enfants jouaient avec le sien, et parfois c’est elle qui venait à la maison. Elle était aux petits soins avec son fils, comme une maman tout à fait normale… »

Un autre couple de voisins confirme : «Elle était aimable, et avec son mari, ils étaient discrets. Notre fenêtre donne sur leur jardin, on n’a jamais entendu aucun cri, aucune dispute ! »

Le père avait éloigné le fils aîné du foyer pour le protéger

Autre point troublant : le couple avait un autre enfant de 5 ans mais il ne vivait plus sous leur toit. Ce jeune garçon se trouverait actuellement en Algérie. Il y a deux ans, le père avait pris l’initiative de l’éloigner du foyer familial, déjà à l’époque, pour le protéger des violences sa mère.

Aucun signalement n’avait été fait à ce moment. Vendredi, la mère infanticide a été écrouée. Le père a été remis en liberté, aucune charge n’a été retenue à son encontre. Une information judiciaire a été ouverte.

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Palaiseau (Essonne), dimanche 28 février. C'est sur le terrain de cette maison qu'un cadavre a été découvert samedi. Cadavre en cours d'identification ce dimanche. Palaiseau (Essonne), dimanche 28 février. C’est sur le terrain de cette maison qu’un cadavre a été découvert samedi. Cadavre en cours d’identification ce dimanche.
LP / Isoline Fontaine

La découverte d’un cadavre a gâché leur fête. Samedi à Palaiseau, en Essonne, le cadavre d’une femme a été découvert sur un terrain par un groupe de personnes qui s’apprêtait à organiser une fête dans une propriété louée par l’intermédiaire du site « AirBnb ».

Le corps, en état de décomposition avancée, était dissimulé sous des branchages, à l’extérieur.

Le corps complet et habillé n’était pas encore identifié ce dimanche matin.

« De toute évidence, il s’agit d’un acte criminel » avance-t-on au parquet d’Evry. Aucune arme n’a été retrouvée sur le lieu en pente qui se situe entre la gare Lozère et le campus Polytechnique. L’enquête a été confiée à la police judiciaire.

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Des éleveurs bovins ont pris pour cible le stand de Charal au Salon de l'Agriculture.

Des éleveurs bovins ont pris pour cible le stand de Charal au Salon de l’Agriculture.

afp.com/KENZO TRIBOUILLARD

 

Des éleveurs bovins ont aspergé à coup d’extincteur et de farine le stand Charal, marque du groupe Bigard numéro un de l’abattage en France. Objectif, dénoncer la politique de prix de l’industriel.

Samedi, les agriculteurs s’en étaient pris au stand du ministère de l’Agriculture. Ce dimanche, des éleveurs bovins ont aspergé avec un extincteur et de la farine le stand Charal, marque du groupe Bigard numéro un de l’abattage en France, pour dénoncer sa politique de prix, au Salon de l’agriculture à Paris.

« Quand Bigard prend 100 euros il y a en 8 pour le producteur » ont expliqué au public les éleveurs en tee-shirt rouge marqués « Notre métier a un prix », tout en distribuant de faux billets de 100 euros. « Quand vous payez la viande entre 17 et 20 euros le kilos, sachez qu’on nous la paye à nous 2,50 à 3 euros », a commenté également au mégaphone Pierre Vaugarny, secrétaire général de la Fédération nationale bovine (FNB), qui appelait à la manifestation avec le soutien de la FNSEA, représentée par son secrétaire général Dominique Barrau.

Attirer l’attention sur la « toute-puissance » de Bigard

Pendant ce temps, un groupe d’éleveurs a aspergé derrière lui le stand Charal avec un extincteur et dispersait une trentaine de kilos de farine. La consigne était d’éviter toute violence après l’accueil houleux réservé la veille au président François Hollande et le démontage du stand du ministère de l’Agriculture, des incidents pour lesquels Xavier Beulin, le patron de la FNSEA a présenté des excuses plus tôt ce dimanche.

Pour Pierre Vaugarny, l’objectif de cette brève manifestation était d’attirer l’attention du public sur la « toute-puissance » du groupe Bigard, qui totalise la moitié des capacités d’abattage en France et refuse tout dialogue avec la profession. « Même quand le ministre le convoque, M. Bigard refuse de venir s’expliquer », a-t-il déploré. L’été dernier le groupe avait refusé de participer à la fixation d’un prix minimum d’achat aux producteurs de viande, lors des tables rondes organisées au ministère. Depuis l’été dernier les éleveurs bovins confrontés à uns stagnation des cours réclament une revalorisation de leurs produits pour équilibrer leurs coûts de production. Ils désignent les transformateurs et la grande distribution comme les principaux responsables de leur marasme.

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Valérie Guignabodet succombe à une crise cardiaque

VIDÉOS. La réalisatrice de « Mariages ! » et de « Danse avec lui » est morte à l’âge de 48 ans dans la nuit de lundi à mardi. Une cinéaste très attachante.

(avec 6 médias)

Publié le 24/02/2016 à 20:26 – Modifié le 25/02/2016 à 12:39 | Le Point.fr
Valérie Guignabodet, la femme d'Emmanuel Chain, est décédée d'une crise cardiaque à l'âge de 48 ans.
Valérie Guignabodet, la femme d’Emmanuel Chain, est décédée d’une crise cardiaque à l’âge de 48 ans.     © PJB/SIPA

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La lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à renforcer

A Madagascar, 14 % des filles de 15 à 19 ans sont victimes des violences sexuelles. L’exploitation sexuelle reste une problématique majeure dans les sites touristiques. Une étude menée par l’Unicef dans deux sites touristiques et miniers à Madagascar révèle que 16% des enfants ont subi un premier rapport sexuel contraint.

Dans la ville de Nosy Be, 40% des premières relations sexuelles des jeunes filles enquêtées ont eu lieu dans le milieu de la prostitution.

Par ailleurs, selon Amnesty International, en 2010, les mineurs prostitués de Toamasina et Nosy Be représenteraient entre 30 et 50% de la totalité des personnes en situation de prostitution. A noter que l’âge moyen d’entrée dans la prositution va de 13 ans  à 15 ans, selon une étude menée par l’ONG ECPAT France en 2012 dans la localité de Nosy Be.

La signature, en mai 2015, du code de conduite national des acteurs du tourisme dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (ESEC) et le tourisme sexuel impliquant des enfants (TSIE) à Madagascar a marqué la détermination des acteurs du secteur du tourisme à s’engager dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants. Depuis 2011, ce sont plus de 200 hôtels et acteurs du secteur privé qui se sont engagés dans cette lutte dans six régions.

Ce mercredi 24 février, une centaine d’acteurs du secteur du tourisme à Madagascar se sont retrouvés au Carlton pour une assemblée générale afin de se concerter sur le mécanisme de suivi de ce code de conduite.

Le bureau international du Travail appuie cette initiative de promotion du code de conduite. « Le BIT salue déjà les initiatives entreprises par les Offices régionaux du tourisme et les autres acteurs du tourisme au niveau des Régions, notamment Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Boeny, DIANA qui ont commencé à s’engager à leur tour dans cette lutte à travers la signature d’un code de conduite régional et le développement de plan d’actions régional pour la mise en œuvre du code de conduite. Le BIT continuera à soutenir les Offices régionaux du tourisme dans la réalisation de leur plan d’action régional ainsi que le suivi des actions entreprises pour la mise en œuvre du code de conduite. La prochaine étape, maintenant, est d’assurer une appropriation du code de conduite au niveau de toutes les Régions et de mettre en place un mécanisme de suivi et évaluation de l’application de ce code de conduite. A travers la mise en œuvre de ce code de conduite des acteurs du tourisme, le BIT contribuera à renforcer la capacité des autorités locales et autres acteurs clés du secteur tourisme à protéger les enfants victimes et vulnérables à l’ESEC et le TSIE», affirme Christian Ntsay, Directeur du Bureau de Pays de l’OIT pour Madagascar, les Comores, Maurice et les Seychelles.

De son côté, la représentante de l’Unicef Elke Wisch a souligné que la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle à des fins commerciales et contre le tourisme sexuel est une responsabilité collective.

Cet atelier devra mettre en place au niveau national un Code de conduite des acteurs du Tourisme dans la lutte contre l’exploitation des enfants à des fins commerciales et le tourisme sexuel impliquant les enfants. Un mécanisme de suivi de la mise en place de ce Code sera établi à la fin de l’atelier et qui sera dirigé par le Ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie, en étroite collaboration avec les offices de tourismes, les réseaux de protection de l’enfant et les comités régionaux de lutte contre le travail des enfants.

LDV

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Les images choquantes d’actes de cruauté dans un abattoir bio, fermé « à titre conservatoire »

LE MONDE | 23.02.2016 à 11h07 • Mis à jour le 23.02.2016 à 14h14

En images

L’association de défense des animaux L214 a diffusé mardi une vidéo montrant des mauvais traitements infligés aux animaux dans un abattoir.

Animaux mal étourdis, moutons lancés violemment contre les barrières, coups répétés à la matraque électrique… La vidéo d’environ 4 minutes 30 secondes a été filmée, selon l’association, à l’abattoir certifié bio du Vigan. Une enquête a été ouverte et l’abattoir a été fermé «  à titre conservatoire ».

La vidéo est diffusée quatre mois après une première vidéo filmée en caméra cachée à l’abattoir municipal d’Alès, également dans le Gard, qui avait provoqué de vives réactions, une enquête judiciaire, et la fermeture temporaire immédiate de l’abattoir.

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Le Monde.fr avec AFP et Reuters

 

Des dossiers d'instruction, le 23 mai 2005, dans la salle d'audience du tribunal correctionnel de Bobigny.

Des dossiers d’instruction, le 23 mai 2005, dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Bobigny. JEAN-PIERRE MULLER / AFP

Le garde des sceaux, Jean-Jacques Urvoas, a senti l’urgence de la fronde des magistrats de la Seine-Saint-Denis. Son ministère a annoncé, mardi 23 février, que la totalité des postes de magistrat vacants au tribunal de grande instance de Bobigny serait pourvue d’ici à septembre et que onze postes seraient créés dans les deux ans.

Avocats, magistrats et fonctionnaires de Bobigny avaient lancé un appel au gouvernement le 15 février lui demandant de ne pas laisser « couler » le deuxième tribunal de France. Jean-Jacques Urvoas avait promis dès vendredi des « mesures rapides et visibles » pour répondre « au caractère spectaculaire de la juridiction » sinistrée de Bobigny.

« Il s’agit de permettre à la juridiction de disposer dès la rentrée d’un effectif au complet, afin de pouvoir reprendre une activité normale’’. »

Les postes vacants et les départs prévus seront compensés par des arrivées en provenance d’autres juridictions et des affectations en sortie d’école.

Lire aussi :   A Bobigny, le tribunal des dénis de justice

« Il n’y a que des Bobigny »

Le ministère a également annoncé la création de onze postes de magistrat dans les deux prochaines années. « En septembre 2017, il y aura à Bobigny ce qu’il faut en magistrats, ce qui veut dire qu’ils sont cent soixante-dix-sept, ils seront cent quatre-vingt-huit », a assuré Jean-Jacques Urvoas mardi sur Europe 1.

Bobigny sera également concerné par la réorientation de 14 millions d’euros récemment annoncée par le ministre pour créer rapidement des postes supplémentaires de vacataires. Dix personnels administratifs seront ainsi affectés d’ici à juin pour « soulager les greffiers et les magistrats qui font un travail en ce moment qui n’est pas le leur », a expliqué M. Urvoas.

Selon le ministère, une « réflexion » sera par ailleurs menée pour « identifier les juridictions les plus en difficulté ». « Il n’y a que des Bobigny », a insisté Jean-Jacques Urvoas dénonçant l’« état d’asphyxie de la justice » française.

« Nous sommes en France un pays qui sous-finance sa justice. (…) Ça va changer, je suis là pour ça. On m’a nommé pour apporter des solutions. »

Jean-Jacques Urvoas a été nommé ministre de la justice le 27 janvier après la démission de Christiane Taubira, opposée à l’inscription dans la Constitution de la déchéance de nationalité en cas de condamnation pour terrorisme.

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Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Michèle Alliot-Marie, Michel Barnier et Dominique de Villepin.

Michèle Alliot-Marie, Michel Barnier et Dominique de Villepin. Crédits : AFP

La juge qui enquête sur le bombardement du camp français de Bouaké, en Côte d’Ivoire, en 2004 a demandé le renvoi devant la Cour de justice de la République (CJR) de trois anciens ministres de Jacques Chirac, soupçonnés d’entrave à l’enquête. Comme l’ont révélé Le Canard enchaîné et le site d’information Mediapart, les ministres visés par l’ordonnance de la juge sont Michèle Alliot-Marie (défense), Dominique de Villepin (intérieur) et Michel Barnier (affaires étrangères).

Ils sont mis en cause pour leur rôle dans la libération de huit Biélorusses qui avaient été arrêtés au Togo dix jours après le bombardement. Deux d’entre eux étaient les pilotes des avions Soukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes qui avaient bombardé le camp de la force française « Licorne ». Neuf soldats français et un civil américain avaient été tués.

« Les hautes autorités françaises du ministère de l’intérieur, de la défense et des affaires étrangères ont été prévenues de l’arrestation des pilotes biélorusses impliqués dans le bombardement de Bouaké », écrit la juge Sabine Kheris, dans l’ordonnance du 2 février, dont l’Agence France-Presse a eu connaissance. « La décision de ne rien faire » concernant ces pilotes « a été prise à l’identique » par les trois ministères, « ce qui permet de penser à l’existence d’une concertation à un haut niveau de l’Etat », poursuit-elle.

Elle ajoute qu’« en donnant l’ordre de ne rien faire, en ne prévenant pas le procureur de la République », ces autorités « savaient que ces pilotes seraient mis en liberté et échapperaient à la justice. » Les anciens ministres encourent chacun trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Une plainte classée sans suite

La CJR est la juridiction compétente pour juger des membres du gouvernement pour les crimes ou délits commis dans l’exercice de leur fonction. Plusieurs étapes doivent encore être franchies avant qu’elle ne soit saisie. Si le parquet de Paris suivait l’analyse de Sabine Kheris, la juge pourrait saisir, par l’intermédiaire du parquet, la commission des requêtes de la CJR, qui filtre les plaintes individuelles ou les demandes judiciaires mettant en cause des membres du gouvernement.

Des familles de victimes avaient déjà porté plainte devant la CJR contre Michèle Alliot-Marie pour « complicité d’assassinats » et « faux témoignage », plainte qui avait été classée.

Le bombardement de Bouaké a eu lieu le 6 novembre 2004, alors que l’armée de Laurent Gbagbo, président de la Côte d’Ivoire, pilonnait les positions de la rébellion dans le nord du pays. Deux avions Soukhoï avaient pris pour cible le lycée Descartes de Bouaké, où les troupes françaises de l’opération « Licorne » avaient établi leur base.

L’armée française avait riposté en détruisant la petite flotte ivoirienne, et Paris avait accusé Laurent Gbagbo d’être le commanditaire de l’opération. La question du commanditaire du bombardement reste posée onze ans après les faits.

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Le Monde.fr | 24.02.2016 à 06h49 • Mis à jour le 24.02.2016 à 08h35 | Par Emeline Cazi
 

Patrick Buisson, le 15 octobre 2012, à Paris.

Patrick Buisson, le 15 octobre 2012, à Paris. MIGUEL MEDINA / AFP

A aucun moment, ils disent ne s’être posé la question. Certes, la procédure pour la présidence de la République différait de celle des ministères puisque les contrats s’y obtenaient sans appel d’offres. Pourquoi pour autant auraient-ils douté de la régularité des commandes ? Cela s’était toujours passé ainsi avec ce client, et on fait confiance à la présidence de la République.

L’affaire dite des sondages de l’Elysée, qui porte sur des soupçons de favoritisme et de détournement de fonds publics, et qui implique deux anciens conseillers de l’ex chef de l’Etat Nicolas Sarkozy – Patrick Buisson et Pierre Giacometti-, est entrée dans une nouvelle phase judiciaire depuis fin janvier. Trois anciens proches du président de la République ont été mis en examen pour favoritisme, et mardi 23 février, c’était au tour de l’ancien secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, de l’être pour « complicité de favoritisme. »

Cette affaire rejaillit également sur les principaux instituts d’opinion parisiens qui, à l’époque, ont tous travaillé, directement ou indirectement, pour la présidence. Selon les informations du Monde, les sociétés TNS Sofres et IFOP SA ont été respectivement, les 5 et 11 février, placés sous le statut de témoin assisté pour des faits de « recel de favoritisme ». Elles pourraient, très prochainement, ne pas être les seules. Fin juillet 2015, les policiers de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) avaient livré leur analyse du dossier au juge d’instruction Serge Tournaire. Après avoir entendu la garde rapprochée

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