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Archive for avril 2012

La Depeche .fr  avec Agence

Free mobile. Un millier de résiliations par semaine
Une carte SIM Free Mobile. © Free.
Une carte SIM Free Mobile. © Free.

Le buzz est bien vite retombé pour l’opérateur qui défrayait la chronique il y a de ça 3 mois. En effet, après avoir entrainé une migration record de tous les opérateurs historiques vers le nouveau venu, il semblerait que l’heure soit à la déception.

Free mobile aurait-elle crié victoire trop rapidement ? C’est ce que semblent évoquer les chiffres présentés par Alice Holzmann, directrice marketing d’Orange France dans Les Echos. Selon elle, un millier de clients Free quitteraient le nouvel opérateur chaque semaine. La responsable s’appuie sur le nombre de demandes de portabilité des numéros de téléphone qui transitent chez Orange. Selon elle, les demandes se sont taries jusqu’à revenir à un point équivalent à celui d’avant le lancement de Free sur le marché de la téléphonie mobile.

Ce retournement brutal de situation s’expliquerait par les nombreuses difficultés rencontrées par les utilisateurs depuis le lancement, notamment des coupures en plein milieu d’un appel, ou pire, des absences de réseau quotidiennes durant des tranches horaires importantes. Xavier Niel n’a pas encore fait de déclaration sur le sujet.

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En 2012, le nombre de chômeurs devrait atteindre 202 millions

Copyright Reuters

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latribune.fr (source AFP)

L’Organisation internationale du travail (OIT) prévoit quelque 202 millions de chômeurs dans le monde en 2012, soit 6 millions de plus que l’année précédente. En cause : un accès au crédit trop difficile et la multiplication de politiques d’austérité qui tuent la croissance.

Les politiques d’austérité assombrissent les perspectives de l’emploi dans le monde et quelque 202 millions de personnes seront au chômage cette année, 6 millions de plus que l’an passé, selon le rapport sur le travail dans le monde 2012 de l’Organisation internationale du travail (OIT) publié ce lundi à Genève.

« Notre chiffre estimé provisoire pour l’année 2011 est que le chômage total serait de 196 millions, et nous passerions en 2012 à 202 millions, une augmentation de 6 millions, et en 2013 à 207 millions, une augmentation de 5 million supplémentaires », a déclaré le Directeur de l’Institut international d’études sociales de l’OIT, Raymond Torres, lors d’une conférence de presse. »Ceci voudrait dire qu’on aboutirait à un taux de chômage d’environ 6,1% en 2012″, a-t-il souligné. Cela pose d’autant plus problème, pour l’OIT, qu’environ 50 millions d’emplois font toujours défaut par rapport à la situation qui prévalait avant la crise de 2008.

Croissance insuffisante alors que plus de 80 millions de personnes devraient arriver sur le marché du travail

Pour l’organisation basée à Genève, il est peu probable que l’économie mondiale croisse à un rythme suffisant ces deux prochaines années pour, simultanément, combler le déficit d’emplois actuel et fournir du travail à plus de 80 millions de personnes qui devraient arriver sur le marché du travail au cours de la même période. Les tendances sont particulièrement préoccupantes en Europe, où le taux de chômage a augmenté dans près de deux-tiers des pays depuis 2010, selon le rapport de l’OIT. Par ailleurs, soulignent les experts, la reprise du marché du travail est aussi « au point mort » dans d’autres économies avancées, comme le Japon et les Etats-Unis.

Ailleurs, les offres d’emplois ne sont pas à la hauteur des besoins d’une population en âge de travailler de plus en plus nombreuse et qualifiée, comme en Chine. Les déficits d’emplois demeurent critiques dans l’essentiel du monde arabe et de l’Afrique, selon l’OIT. Selon le rapport, cet assombrissement des perspectives de l’emploi se traduit par une augmentation des risques de troubles sociaux, notamment en Europe, Moyen-Orient, Afrique du Nord et Afrique subsaharienne. L’Amérique latine, où l’OIT constate un certain redressement de l’emploi, a en revanche vu son risque de troubles sociaux reculer.

L’accès au crédit et les politiques d’austérité pointées du doigt

Pour l’OIT, les difficultés d’accès au crédit, notamment pour les PME dans les économies avancées, et les mesures d’austérité mises en place pour « apaiser les marchés financiers » sont à l’origine de cette dégradation de la situation de l’emploi.

« L’austérité n’a pas produit plus de croissance économique », a souligné Raymond Torres, critiquant des politiques d’austérité « contre-productives » ayant conduit à une faible croissance économique et à des destructions d’emploi sans pour autant avoir réduit de façon majeure les déficits budgétaires. « Par exemple, en Espagne, le déficit a été réduit d’un peu plus de 9% du PIB en 2010 à 8,5% du PIB en 2011: une très petite réduction après un programme d’austérité drastique », a fait valoir le directeur de l’institution. Pour l’OIT, « le piège de l’austérité est en train de se refermer ».

Pour des politiques de relance

L’OIT encourage donc les gouvernements à mettre en place des stratégie de relance de la demande intérieure et se félicite que dans certains pays, comme en Inde, en Amérique latine, en Afrique du Sud ou plus récemment en Chine, les salaires semblent augmenter progressivement pour rattraper la productivité.

Concernant l’Union européenne, Raymond Torres recommande aux autorités de repenser l’action de la Banque européenne d’investissement, afin qu’elle facilite des prêts pour relancer la croissance. L’expert pointe aussi la nécessité de revoir les objectifs des Fonds structurels européens afin q’ils permettent de soutenir l’emploi, au lieu de développer les zones rurales comme ils l’ont fait jusqu’à présent. Enfin, l’OIT est favorable à la mise sur pied d’une véritable politique d’emploi qui serait financée par un nouvel instrument financier au niveau européen.

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Salade Caesar – Caesar salad – Salade César

Salade Caesar

Salade Caesar

Il existe plusieurs histoires au sujet de la naissance de cette salade, aucune d’elles ne peut être confirmée. La plus commune, racontée par Rosa Cardini, la fille de Caesar Cardini, restaurateur américano-italien basé à San Diego et Tijuana, dit que sa création fut le résultat d’un épuisement des approvisionnements de la cuisine lors du 4 juillet 1924 ; d’autres revendiquent aussi la paternité de la recette de façon plus ou moins fumeuse.
Quoi qu’il en soit, cette salade est délicieuse. Il n’y a pas de poulet dans la recette de base mais je préfère avec.

Pour 4 personnes :

  • 12 aiguillettes de poulet
  • 1 petite boite d’anchois (8 anchois)
  • 120 ml d’huile d’olive + 6 cuillers à soupe
  • 5 gousses d’ail
  • poivre
  • Parmesan
  • Laitue iceberg ou romaine
  • 8 tranches de pain de campagne pour les croutons
  • 1 citron
  • 1 grosse cuiller à soupe de moutarde
  • 1 cuiller à café de sauce Worcestershire (facultatif)
Epluchez 2 gousses d’ail, ôtez les germes et écrasez-les dans 4 cuillers à soupe d’huile d’olive. Laissez infuser pendant 1/2 heure.Dans une poêle, mettez 2 cuillers à soupe d’huile d’olive et faites cuire vos aiguillettes. Laissez-les ensuite refroidir, puis coupez-les en morceaux.

Lavez votre salade et essorez-la.

Au bout d’une demi heure, mettez vos tranches de pain sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et badigeonnez-les avec l’huile et l’ail mélangés. Enfournez à four chaud (200°C) et laissez cuire le temps qu’ils deviennent croustillants (environ 15 minutes). Laissez-les ensuite refroidir, et coupez-les en cubes.

A l’aide d’un économe, râper des lamelles de Parmesan. Pour la quantité, c’est au goût de chacun. Moi j’aime bien quand il y en a beaucoup.

Préparez votre assaisonnement :

Pelez 3 gousses d’ail, dégermez-les. Mixez-les avec 3 cuillers à soupe de jus de citron et les filets d’anchois. Ajoutez 1 grosse cuiller à soupe de moutarde, la sauce Worcester et poivrez. Mélangez. Ajoutez 120 ml d’huile d’olive petit à petit, et, à l’aide d’un batteur électrique (plus facile), montez la sauce en mayonnaise.Il ne vous reste plus qu’à tout mélanger ! Délicieux !

Caesar salade

Caesar salade

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Fish and chips d’après Gordon Ramsay et sa cuisine rapide

Comme promis, la petite recette de ce soir : le fish and chips. Faite d’après le nouveau livre de Gordon Ramsay : « la cuisine rapide de gordon ramsay ».
Pour 4 personnes, il vous faudra :
  • 500g de poisson blanc (nous avons pris du Julienne)
  • 75g de farine (il y en avait de reste)
  • 2 oeufs
  • 75g de chapelure
  • huile d’olive
  • 1 citron coupé en quartier
  • sel et poivre
  • 1 kg de pommes de terre
  • 3 grosses gousses d’ail non pelées
  • du thym
  • du romarin

Pelez et coupez en frites vos pommes de terre. Lavez-les et égouttez-les.

Faites-les précuire dans de l’eau bouillante salée 7 minutes. Elles doivent être tendres quand vous les piquez avec une fourchette.

Egouttez-les et essuyez-les puis disposez-les sur la plaque chaude du four préalablement préchauffé à 210°.

Parsemez-les des herbes aromatiques et de l’ail en chemise. Arrosez-les généreusement d’huile d’olive pour les enrober et poivrez-les.

Faites cuire 15 minutes en les tournant de temps en temps et 3 minutes avant la fin de cuisson passez le four en mode grill pour les rendre dorées et croustillantes.

Pendant ce temps, découpez le poisson en cubes et passez-les dans la farine puis les oeufs battus et la chapelure.

Faites-les dorer dans une poêle bien chaude.

Une fois cuits, déposez vos minis poissons sur du papier absorbant.

Servez aussitôt avec les frites, le quartier de citron (pour arroser le poisson) et du ketchup !!!

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Draveil : le désarroi d’un père face à sa fille suicidaire
Peu après que sa fille a tenté de mettre fin à ses jours, avec une amie, dans leur collège à Draveil, le père de Maya*, 11 ans, se confie. Il tente de comprendre ce passage à l’acte.
   Par:         LAURENT DEGRADI (AVEC F.M.)

                     VIRY-Châtillon, le 14 avril. Marc pointe du doigt les mauvaises fréquentations de sa fille pour tenter d’expliquer son geste. |    (LP/L.D)

Solide chef d’entreprise de 50 ans, Marc a failli perdre sa fille cadette, Maya*. Le jeudi précédant les vacances, la collégienne, qui fêtera ses 12 ans en juin, a tenté de se suicider en absorbant des médicaments (du bisoprolol) avec l’une de ses camarades de classe, dans l’enceinte du collège Eugène-Delacroix de Draveil.

            Un établissement où la rentrée aujourd’hui se fera dans une ambiance particulière. « On tient à disposition du principal la possibilité de mettre en place rapidement une cellule d’écoute. Si cela est nécessaire, ça peut être fait dès lundi (NDLR : aujourd’hui)», assure l’inspecteur d’académie Christian Wassenberg, qui précise que le chef d’établissement était intervenu dès le vendredi dans la classe des deux jeunes filles concernées.

La fille de Marc — toujours hospitalisée — est désormais tirée d’affaire, mais le papa, choqué, tente de comprendre comment Maya a pu passer à l’acte. « Je ne me l’explique pas, souffle-t-il. C’est vrai, la situation devenait de plus en plus difficile avec elle. Elle était rentrée dans une phase de rébellion et de provocations permanentes. Dernièrement, après un problème au collège, elle s’était retrouvée à l’infirmerie. Elle a lancé : Un jour, je vais me tuer. Je ferai ça dans la boîte de mon père. »

Marc est séparé de la mère de Maya depuis sept ans. La jeune fille vit chez elle la plupart du temps. Mais, il y a quelques semaines, à la suite de graves problèmes personnels de la maman, Marc récupère sa fille chez lui. La nouvelle cohabitation se passe mal. Pour Maya, la vie à la maison est différente de chez sa mère. Son père « lui fixe des règles qu’on doit fixer à une enfant de 11 ans ». Marc découvre par exemple, stupéfait, que sa fille avait quatre profils sur le réseau social Facebook, plus de 800 amis dont certains de 25 ans…

En septembre, Maya est entrée en 6e au collège Esclangon de Viry-Châtillon. Elle termine le premier trimestre avec de bons résultats. « Mais il s’est produit un incident : un collégien a aspergé de gaz lacrymogène des gamins dans les toilettes, confie le père. Maya l’a dénoncé et a subi des menaces. Il a fallu la changer d’établissement. En décembre, elle a intégré le collège Eugène-Delacroix à Draveil, où elle a retrouvé des gamins pas fréquentables qu’elle connaissait. » Ces fréquentations « sont pour beaucoup dans ce qu’il s’est passé », assure Marc. « Elle a séché des cours, s’est fait exclure, a proféré des menaces de suicide. Du coup, elle a été admise à l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) pour idées noires le 19 mars dernier et a vu des pédopsychiatres. Elle est ressortie le 4 avril. On m’a dit qu’elle n’était pas suicidaire. » Le drame se déroulera une semaine plus tard.

Marc ne met pas en cause le collège de sa fille. « Ce sont les gamins qu’elle y côtoie ainsi que le comportement de certains de leurs parents (…). Certains crachent ouvertement sur le personnel du collège dès qu’il y a un problème. L’école n’est pas là pour remplacer les parents et leur autorité. »

Quant aux médicaments, Maya les a dérobés chez son père. « Je suis sous traitement depuis un problème cardiaque. Ils sont rangés dans un meuble du séjour. » Maya en a emporté dix. Lui en prend un chaque matin. « Et, quand je vois l’état de somnolence dans lequel ça me met, je me dis qu’elles l’ont vraiment échappé belle. »

Les premiers jours, après la tentative de suicide, les rapports entre Marc et sa fille n’ont pas beaucoup changé. « Mais j’espère pouvoir entamer un jour une vraie relation père-fille. »

* Le prénom a été changé.

                    Le Parisien

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Ivry-sur-Seine : elle tombe du 4e étage avec son enfant
Une femme d’une trentaine d’années et son fils de 2 ans étaient hospitalisés dans un état grave hier soir. La résidence où ils vivaient est sous le choc.

   Par:         Julien Solonel

Ivry (Val-de-Marne), dimanche. D’après les locataires de l’immeuble, les conflits étaient nombreux entre la victime et son mari. Les circonstances exactes du drame restent à éclaircir.

Ivry (Val-de-Marne), dimanche. D’après les locataires de l’immeuble, les conflits étaient nombreux entre la victime et son mari. Les circonstances exactes du drame restent à éclaircir. | 

Que s’est-il passé exactement hier après-midi au 57, rue Jean-Le Galleu à Ivry? Selon plusieurs sources concordantes, une femme d’une trentaine d’années est tombée par la fenêtre de son appartement situé au quatrième étage avec son garçon de 2 ans dans les bras. Les deux ont été hospitalisés avec un pronostic vital engagé, l’enfant étant transporté vers l’hôpital Necker à Paris (XVe).

« Il était aux alentours de 13h30-14 heures », raconte l’employé d’une pizzeria jouxtant cette petite résidence privée bien tenue du haut d’Ivry. « J’ai vu les pompiers, le Samu et la police. Il y avait beaucoup de monde. Des voisins m’ont dit que cette dame s’était jetée par la fenêtre avec son gosse. Je les voyais régulièrement tous les deux, toujours avec la poussette. » « Une femme s’est défenestrée avec son enfant », confirme sans en dire plus une locataire visiblement affectée qui promène son chien.

Les voisins ne connaissent pas les circonstances exactes du drame, mais plusieurs font état de conflits réguliers entre la victime et son mari. « C’était connu dans l’immeuble qu’ils avaient des problèmes familiaux, raconte une locataire. La police a été appelée plusieurs fois ces derniers temps, mais la dame ne voulait pas porter plainte. » Une enquête de voisinage a eu lieu dans l’après-midi et le mari a été emmené dans les locaux du commissariat d’Ivry afin d’y être entendu par le service d’accueil et d’investigation de proximité (SAIP). D’après les dernières informations dont disposaient les habitants de cette résidence de dix étages, la maman et son fils étaient toujours dans un état grave hier soir.

                    Le Parisien

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Béziers Une fillette de 16 mois se tue en tombant du 3e étage d’un immeuble
AFP  Midi Libre

 

Une fillette de 16 mois est décédée cet après-midi, après avoir chuté de l’appartement familial situé au 3e étage d’un immeuble du quartier du Pont-Neuf à Béziers dans le centre-ville.

« Nous avons été appelés vers 14H et nous avons porté secours à la fillette, inanimée au pied de l’immeuble », a indiqué le commandant Jérôme Bonnafoux, chef des pompiers de Béziers.  » Elle était victime d’un traumatisme crânien important, nous avons pu la ranimer et nous avons demandé le concours d’un hélicoptère. Mais, à 15h10, alors que la petite fille était évacué vers l’hélicoptère, elle a fait un arrêt cardiaque fatal », a-t-il poursuivi.

Selon le parquet de Béziers, l’hypothèse accidentelle est privilégiée: la fillette jouait avec sa soeur sur le balcon de l’appartement familial, lorsqu’elle a fait cette chute d’une hauteur de 12 mètres, dans des circonstances qui devront être établies par l’enquête confiée aux policiers du commissariat central de Béziers.

Le procureur a ordonné une autopsie.

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Carte à puce : Roland Moreno, la mort d’un génie français

Le Point.fr-

L’inventeur de la carte à puce s’est éteint dimanche à Paris. « Le Point » l’avait rencontré en 2007.

Roland Moreno, ici en 1992.©       Pierre Verdy /       AFP

C’est un géant qui disparaît. Roland Moreno, l’inventeur de la carte à puce, est décédé ce dimanche à Paris, annonce Le Parisien/Aujourd’hui en France. Roland Moreno était âgé de 66 ans et avait déjà contracté une embolie pulmonaire en juin 2008, précise le journal.

Roland Moreno était toujours à la tête d’Innovatron, la société qu’il avait fondée il y a plus de trente ans. Mais « cet inventeur ne touchait plus de royalties sur les cartes à puce, qu’il avait créées en 1974. Il percevait toutefois des droits sur les cartes sans contacts, de type Vélib’ ou Navigo », ajoute Le Parisien. Roland Moreno travaillait ces dernières années au lancement d’un site de poker en ligne.

« La carte a un nombre d’applications limité »

Le Point avait rencontré Roland Moreno en 2007. « Je suis le plus grand spécialiste mondial de la carte à puce », nous confiait-il, près de trente ans après l’avoir inventée. Le brevet de sa célèbre invention venait alors de tomber dans le domaine public. Il assistait alors en spectateur aux derniers soubresauts de l’univers de la puce.

« La carte a un nombre d’applications limité. J’en vois cinq : la banque, le téléphone, les parkings, les décodeurs de télévision et la carte de santé (type Vitale). Au-delà, je suis un peu sceptique », nous confiait-il. Il est vrai qu’en près de trois décennies Roland Moreno a connu bien des désillusions. Le porte-monnaie électronique, par exemple, n’a jamais pris.

Une innovation, toutefois, trouvait grâce aux yeux de l’inventeur : l’utilisation de la carte à puce insérée dans un clavier pour sécuriser le commerce électronique. « Tout le monde attend cela. C’est l’avenir, c’est sûr. » Un voeu qui, pour l’instant, reste pieux.

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29 avril 1720. Paris étripe ses flics accusés d’arrestations arbitraires. Ah, le bon temps !

Le Point.fr-

Depuis des mois, enfants, femmes, vagabonds sont arrêtés arbitrairement et expédiés dans la colonie du Mississippi.

 

 

 

Illustration©DR

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C’est également arrivé un 29 avril

1998 – Eva Joly et Laurence Vichnievsky mettent Roland Dumas en examen pour recel et complicité d’abus de biens sociaux.

1992 – Des policiers blancs de Los Angeles brutalisent un Noir, Rodney King. L’acquittement des policiers déclenche des émeutes importantes.

1980 – Le maître du suspense, Alfred Hitchcock, meurt en Californie à l’âge de 80 ans.

1968 – Le dessin animé Les Shadoks, créé par Jacques Rouxel, est diffusé tous les soirs sur la première chaîne.

1967 – Aretha Franklin lance un de ses grands tubes Respect.

1961 – Débuts à l’opéra du ténor Luciano Pavarotti, avec le rôle de Rodolfo dans La bohème.

1959 – Gallimard publie Lolita de Vladimir Nabokov, en français.

1945  – Mariage d’Adolph Hitler et d’Eva Braun, la veille de leur suicide.

1945 – Les troupes américaines libèrent 32 000 prisonniers du camp de Dachau.

1913 – Un brevet d’invention est accordé à Gideon Sundbäck pour la fermeture Eclair.

1624 – Richelieu devient ministre et prend la tête du Conseil du roi Louis XIII.

1429 – Jeanne d’Arc, à la tête d’une armée, entre dans Orléans, assiégée par les Anglais.

La colère parisienne couve depuis plusieurs semaines, voire depuis plusieurs mois, avant d’éclater ce lundi 29 avril 1720. Des centaines d’artisans, de portefaix, de domestiques, de commerçants se rassemblent aux carrefours armés de bûches, pavés, bâtons, outils et épée pour leur servir d’armes. La chasse aux archers du guet et aux exempts de l’armée est ouverte. Le gibier devient chasseur. Dès que l’un d’eux est attrapé, il est massacré. Tiens ce pavé dans la gueule, tiens ce bâton dans les côtes ! À la fin du jour, une dizaine de représentants de la loi font déjà la queue devant saint Pierre. Et bien davantage encore s’échappent, heureux de n’être que blessés par la foule en colère. La rue Saint-Antoine et le pont Notre-Dame ont connu les plus sanglantes échauffourées. La description de cette journée nous a été laissée par De Lisle, greffier au Parlement de Paris : « La populace s’était soulevée dans différents quartiers de la ville contre un grand nombre d’archers ou gens préposés pour prendre les vagabonds et gens sans aveu pour les conduire à Mississipi (orthographe du XVIIIe siècle, NDLR) parce que sous ce prétexte ils arrêtaient depuis quelques jours toutes sortes de personnes sans distinction, hommes, femmes, filles, garçons, et de tous âges, pour les y faire conduire aussi pour peupler le pays. »

Voici le fond de l’affaire, la raison de l’ire parisienne : la Compagnie des Indes (ou encore Compagnie de Mississipi) appartenant au financier John Law a besoin de centaines, de milliers de colons. Or, l’appel au volontariat ne donne pas grand-chose. La Compagnie a beau soudoyer les journalistes de son temps pour publier des articles vantant la vie de colon, le rêve américain ne prend pas. Un autre témoin du temps, Mathieu Marais écrit : « Il semble que l’on veuille faire sortir tous les Français de leur pays pour aller là. On ne s’y prend pas mal pour faire de la France un pays sauvage et en dégoûter les Français. » S’il n’y a pas de volontaires, il y a toujours la possibilité de déporter les pauvres bougres croupissant dans les prisons ! Ils ne sont pas suffisamment nombreux ? Pas grave, c’est tellement facile de remplir les prisons. Bien avant Sarko, on connaissait déjà la recette pour traquer les indésirables.

Des dizaines de milliers de SDF

Copain comme cochon avec Philippe d’Orléans, régent de France, John Law obtient la publication de l’ordonnance royale du 10 mars 1720 prescrivant l’arrestation de tous les pauvres hères de la capitale sans domicile fixe. Ils sont des dizaines de milliers dans ce cas ! À l’époque, les SDF grouillent dans la ville et le droit opposable au logement est encore moins respecté par l’État qu’aujourd’hui (oui, c’est possible !) Les archers du guet ne savent plus où donner de la tête. Mais cela ne suffit pas. Le 28 mars, une nouvelle ordonnance menace les domestiques, les gens sans aveu et les artisans qui agiotent rue Quincampoix d’être expédiés, eux aussi, en Louisiane et dans le Mississippi s’ils continuent à spéculer en bas du domicile de Law. Il faut dire qu’une spéculation effrénée se déroule dans la rue où les esprits enfiévrés par l’espoir d’un gain d’argent achètent et vendent les actions de la Compagnie des Indes. En une journée, des domestiques deviennent bien plus riches que leur maître, tandis que d’autres spéculateurs sont ruinés. Pour stimuler l’ardeur des archers et exempts, la Compagnie des Indes offre une pistole par personne livrée outre leur solde quotidienne de vingt sols. Inutile de dire que les arrestations se multiplient. Et tant qu’à faire, autant attraper des gosses pour ménager sa peine. D’où la colère des Parisiens.

À la date du 14 août 1719, dans le Journal de la régence, Jean Buvat écrit : « On tira des hôpitaux de Bicêtre et de la Salpêtrière cinq cents jeunes gens des deux sexes pour les embarquer à la Rochelle et les transporter au Mississipi. Les filles étaient dans des charrettes et les garçons allaient à pied, avec une escorte de trente-deux archers. »  Les charters de l’époque, sauf qu’en ce temps-là la France exportait ses propres ressortissants… En septembre, Buvat note encore : « On apprit aussi de la Rochelle que les cent cinquante filles qu’on y avait envoyées de Paris pour être transportées au Mississipi s’étaient jetées comme des furies sur les archers, leur arrachant les cheveux, les mordant et leur donnant des coups de poing, ce qui avait obligé les archers de tirer leurs fusils sur ces pauvres créatures, dont six avaient été tuées et douze blessées ; ce qui avait intimidé les autres de telle sorte qu’elles se laissèrent embarquer. » Les prostituées, très nombreuses à cette époque, constituent également un gibier très recherché. Jean Buvat indique encore que les autorités parisiennes ont offert la possibilité à 180 filles ramassées sur le pavé de Paris de se choisir un époux parmi les hommes de la prison du même prieuré. « Après laquelle cérémonie, on les fit partir liés d’une petite chaîne deux à deux, le mari avec la femme, suivis de trois charrettes chargées de leurs hardes, et pour les soulager de temps en temps, ou pour voiturer ceux ou celles qui se trouveraient malades en chemin, escortés par vingt archers, pour les conduire à la Rochelle et de là être transportés au Mississipi, dans l’espérance d’une meilleure fortune. »

Arrestations arbitraires

On comprend que ces arrestations arbitraires et les déportations de masse révoltèrent le bon peuple de Paris. « Personne n’osait sortir pour ses affaires ou pour gagner sa vie, même les gens de métier et les domestiques dont plusieurs avaient été arrêtés, n’étant pas en sûreté hors de chez soi », ajoute Buvat.

Le mardi 30 avril, les émeutes reprennent. Des archers sont pris à partie rue du Roi-de-Sicile. L’un est tué et les autres blessés. Le procureur général du roi se rend dare-dare au Parlement pour expliquer aux magistrats que les archers et les exempts avaient reçu l’ordre « d’arrêter les vagabonds et gens sans aveu, dont le nombre augmentait tous les jours dans la capitale ». Il admet aussi que des arrestations arbitraires ont pu être faites. Du coup, un projet d’ordonnance royale est rédigé à la hâte pour permettre aux personnes victimes d’une arrestation arbitraire d’être entendues dans leur prison par un commissaire ou officier de police, tous les jours à midi. Et c’est le garde des Sceaux, en personne, qui statuera sur le bien-fondé de la plainte. L’ordonnance prévoit aussi une réorganisation des conditions d’arrestation par les archers. Le lieutenant de police demande également aux corps des artisans et des marchands de Paris de lui fournir la liste exacte des « enfants, des garçons de boutique et des apprentis » afin d’éviter toute erreur lors des arrestations à venir. Ces décisions font revenir le calme dans Paris. Mais cela ne fait que déplacer le problème, car les archers et les exempts se mettent alors à écumer les campagnes ceinturant la capitale pour continuer à alimenter les colonies. Le 15 juin, une nouvelle ordonnance « portant défense d’arrêter et d’inquiéter les habitants de la campagne et gens de profession » est publiée. L’histoire de France est un éternel recommencement…

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Au Stade de France, le match des candidats

 

Anne Roumanoff évoque l’actualité politique et notamment la présence, dans les tribunes samedi soir lors de la finale de la Coupe de France, des deux candidats à la présidentielle.

 

 

Nicolas, le cycliste

Qu’est-ce qu’il avait besoin de venir me narguer Hollande au match de foot! Il n’est pas encore président que je sache. Samedi, j’étais cerné par les socialistes, Collomb, Fabius… Je n’en peux plus de leurs regards narquois de vainqueurs insolents. Je ne supporte pas non plus la pitié doucereuse dans le regard de mes collaborateurs comme si j’étais un malade en phase terminale et que j’étais le seul à ne pas être au courant.

Ils s’imaginent peut-être que je ne les vois pas retourner leur veste les uns après les autres? Les conseillers, les journalistes, les députés… Ce Paris politico-médiatique tellement expert dans l’art de souffler dans le sens du vent pour préserver ses petits avantages. Ils se trouvent tous de soudaines affinités avec la gauche et se mettent à vanter les bienfaits de l’alternance. C’est bien le seul sport où les Français aient toujours été champions du monde, le retournement de veste.

Finalement, je suis comme l’US Quevilly, le Petit Poucet de la Coupe de France, le challenger. Plus personne ne croit à ma victoire même moi parfois je doute. Mon seul espoir est d’arriver à ratatiner Hollande pendant le débat. Il a prévenu qu’il ne souhaitait pas « tomber dans le pugilat » mais moi je pratique le catch, la boxe et le karaté comme personne. Un coup à droite, un coup à gauche, un crochet, et hop, il sera sur le tapis, sonné, groggy, haletant.

Mon rêve, ça aurait été d’être champion cycliste. Alors la tête dans le guidon, je pédale, je mouille le maillot en tenant une échappée périlleuse sur l’extrême droite. Dans le peloton, certains députés UMP ont des états d’âme à me suivre sur ce terrain. Je l’ai expliqué à Fillon : « Il ne s’agit pas d’avoir des états d’âme mais de gagner une élection. La fin justifie les moyens. » Il n’y a que les moyens pour ne pas comprendre ça! Même si je ne suis plus maillot jaune, je suis encore dans la course. Tout se jouera le 6 mai lors du sprint final, en attendant je pédale envers et contre tous.

François, l’acrobate

C’était beau ce match, les smicards contre les milliardaires du ballon rond, les amateurs fougueux contre les professionnels usés. Même s’ils n’ont pas gagné, c’était émouvant. Il faut que je prenne exemple sur eux. Rester calme, concentré, ne pas faire de faux pas. Même si je perdais un point ou deux pendant le débat, ce n’est pas un drame, j’ai une telle avance…

Quand une question ne me conviendra pas, je n’y répondrai pas. Je suis le roi de l’esquive, le prince de l’acrobatie, une pirouette humoristique, un pas sur le côté, une roulade arrière, et hop, je retombe sur mes pieds avec le sourire. Ce n’est pas pour rien qu’on m’a longtemps surnommé Culbuto. L’amour du sport, c’est bien le seul point commun que j’ai avec « le candidat sortant ». Si je gagne la Coupe de France, dans huit jours, il risque d’avoir enfin le temps de regarder les chaînes de sport toute la journée.

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