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Archive for the ‘Uncategorized’ Category

Le feu aurait pris dans une zone industrielle dense. Les secours sont sur placeUn camion de pompiers (Illustration)© SICCOLI PATRICK/SIPA Un camion de pompiers (Illustration)FAIT DIVERS – Le feu aurait pris dans une zone industrielle dense. Les secours sont sur place

Un important incendie est en cours dans la ville d’Aubervilliers (93). Une épaisse fumée est visible depuis toute la capitale, laissant penser à un feu de grande ampleur. Les secours sont actuellement sur place.

Selon de nombreux internautes qui partagent vidéos et photographie, l’incendie aurait lieu dans une usine de lingerie de la ville de Seine-Saint-Denis. Contacté par 20 Minutes, L’abbé Franck Derville, prêtre de Paris et de la paroisse d’Aubervilliers, présent à proximité des lieux confirme que l’incendie se situe près du Canal Saint-Denis : « Cela se passe à proximité du métro Aimé Césaire. Une zone industrielle dense. »

Selon lui, les pompiers éprouveraient des difficultés à approcher du feu en raison de la configuration des lieux qui le rendent difficilement accessible.

« Une très forte chaleur se dégage dans le quartier et on a entendu des bruits d’explosion », ajoute Franck Derville.

Plus d’informations à venir sur 20Minutes.fr …

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© AFP

« Plier, c’est envoyer un mauvais signal »: à Strasbourg, une paroisse protestante libérale et inclusive refuse de céder face à « l’obscurantisme » et aux menaces de mort visant son pasteur après un spectacle mêlant musique sacrée et pole dance dans son église.

A l’orée du quartier étudiant de la Krutenau, dans le centre de Strasbourg, une élégante et discrète petite église gothique à la façade blanche et au clocher asymétrique : Saint-Guillaume, dédiée au culte luthérien.

A l’intérieur, un spectacle a priori inhabituel : devant l’autel sur lequel repose un Christ en croix, Vincent Grobelny, ancien champion de France (2018) et d’Europe (2017) de pole dance, enchaîne à la barre verticale des figures où l’athlétique le dispute à l’artistique.

En pleine répétition, le circassien peaufine sa prestation dans « La Serva Padrona », un opéra de Pergolèse donné de mercredi à vendredi avec l’orchestre Les Ornements, dans cet édifice paroissial connu pour son dynamisme culturel, entre programmation classique et choix audacieux.

Mais depuis quelques semaines, Saint-Guillaume est au coeur d’une polémique, justement après avoir accueilli fin mars un spectacle mêlant déjà du pole dance au « Stabat Mater » de Pergolèse. Vincent Grobelny y interprétait le Christ.

Selon ses organisateurs, il s’agissait de la première incursion dans une église en France de pole dance, discipline parfois perçue comme sexy voire érotique, mais aussi physiquement et artistiquement très exigeante.

Avec un millier de personnes sur deux jours, le spectacle avait remporté un vif succès : « on a refusé du monde », glisse Cyril Pallaud, organiste de Saint-Guillaume et directeur musical et artistique de Passions Croisées, l’association à l’origine de ces représentations.

« Travelos d’Hercule »

Un succès populaire qui a aussi valu à Daniel Boessenbacher, pasteur de la paroisse, des menaces de mort : deux lettres anonymes glissées sous la porte de l’église, l’une appelant à ce « qu’on lui coupe la tête » pour avoir « donné la clé de notre sainte église à ce serpent qui fait la danse », explique-t-il.

Des tracts du spectacle portant l’inscription « à mort » ont aussi été retrouvés dans l’église, poussant M. Boessenbacher, également qualifié « d’antéchrist » dans un mail, à déposer plainte.

La programmation culturelle de Saint-Guillaume avait déjà fait tousser quelques paroissiens, comme l’an dernier, lorsque l’église avait accueilli « Les 12 travelos d’Hercule », un cabaret de drag-queens.

Ou encore quand le classique du cinéma d’épouvante « L’Exorciste » de William Friedkin y avait été projeté en 2018 dans le cadre du Festival européen du Film Fantastique de Strasbourg.

Des choix détonants qui ont pu choquer dans cette paroisse de quelques centaines de fidèles : « certains sont partis », concède M. Boessenbacher.

Mais s’il conçoit « tout à fait » que l’on ne soit pas d’accord avec ces choix de programmation, il interroge : « au nom de quoi ça ne se ferait pas dans une église, qui n’est pas sacralisée dans le protestantisme ? »

Elle « doit s’ouvrir à des choses différentes, peut-être pour dépasser l’image » de « quelque chose de fermé », de « vieillot », estime le pasteur de cette paroisse également en pointe sur l’inclusivité.

Les mariages civils de personnes de même sexe y sont bénis (dans le protestantisme, le mariage n’est pas un sacrement), une pratique rendue possible en 2019 par l’Union des églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL).

Elle accueille également depuis plusieurs années une antenne inclusive qui oeuvre pour l’ouverture de l’Eglise aux personnes LGBT+. Pionnière, elle a servi de modèle à des paroisses à Genève et à Paris.

Passés la surprise et le choc des menaces, la question du maintien de futures représentations a été évacuée « en une minute. Il fallait évidemment continuer », tranche M. Pallaud.

Service d’ordre

« Cela nous force à continuer » pour « montrer que l’art est là pour faire réfléchir », poursuit-il, déplorant un certain « obscurantisme toujours présent aujourd’hui ».

Un service d’ordre et de sécurité a ainsi été prévu pour les spectacles de cette semaine.

« Ca aurait été un très mauvais signal envoyé » que de « plier face aux menaces », abonde Daniel Boessenbacher, alors qu’ailleurs en France, des manifestations dans des églises ont été annulées à la suite de pressions.

A Metz début avril, Bilal Hassani, porte-drapeau revendiqué de la communauté LGBT+, a dû renoncer à se produire dans une église désacralisée après un déferlement de haine sur les réseaux sociaux.

« Il y aura toujours des extrêmes », lâche, fataliste, Vincent Grobelny. Mais « il faut les combattre » et, surtout, « passer au-dessus ».

En 2021, la France comptait un peu plus de deux millions de protestants, majoritairement évangéliques, selon le sociologue des religions Sébastien Fath. En Alsace-Moselle, ils sont 250.000, luthériens et réformés, selon l’UEPAL.

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Top 14 – Montpellier : Un an de prison ferme contre Haouas© Fournis par Sports.fr Top 14 – Montpellier : Un an de prison ferme contre Haouas

La vie et la carrière de Mohamed Haouas viennent peut-être de basculer en l’espace de quelques jours. Déjà condamné en 2022 et alors qu’une affaire datant de 2014 est toujours en cours de jugement, le pilier international français de Montpellier a encore aggravé son cas ! Vendredi dernier, le joueur de 29 ans a été pris en flagrant délit de violences sur sa femme, en plein centre-ville. Placé en garde à vue dans la foulée, puis en détention provisoire dimanche, il passait en comparution immédiate ce mardi devant le tribunal de Montpellier. Et si la procureure avait requis une peine de prison ferme de 18 mois, il a finalement écopé quelques dizaine de minutes plus tard d’un an de prison ferme, sans mandat de dépôt. Après avoir passé deux nuits en prison, il va donc pouvoir en sortir, et la façon dont sera aménagée sa peine sera dévoilée plus tard. Sa femme et mère de ses deux enfants était présente à d’audience mais n’a pas souhaité porté plainte.

Haouas : « Je me suis fait un film »

Tout est parti d’une histoire de cigarette, lorsque Mohamed Haouas a vu sa femme fumer devant son lieu de travail, alors qu’elle lui avait dit qu’elle ne fumait pas. « Je me suis fait un film. Elle a le droit de fumer, (…) mais le problème c’est qu’elle m’a menti, (…) et je me suis dit que si elle peut mentir pour la cigarette, elle peut mentir pour autre chose. J’ai imaginé des choses, des gars mariés trompent leur femme, moi je l’aime, j’ai eu peur. C’est moi qui me suis emporté, je m’en veux vraiment, (…) c’est ma femme, je t’aime, je t’aime », a déclaré le joueur, selon des propos relayés par l’AFP.

Haouas traumatisé par la cigarette

Sa femme a quant à elle confié que c’était la première fois qu’il portait la main sur elle et a expliqué que si son mari ne souhaitait pas qu’elle fume, « c’est parce qu’il a été traumatisé par un ami qui a eu un cancer. » Mohamed Haouas, sélectionné à 16 reprises en équipe de France, échappe donc à la prison. Mais il n’en reste pas moins que sa Coupe du Monde est fortement compromise et que son contrat avec Clermont signé jusqu’en juin 2026 a peut-être pris du plomb dans l’aile. Le pilier de 122kg a déjà été condamné en février 2022 à 18 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende pour des cambriolages de bureaux de tabac lorsqu’il avait 19 ans. Le 12 mai dernier, il a également comparu devant le tribunal de Montpellier pour « violence aggravée suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours » et « destruction du bien d’autrui commise en réunion », suite à des faits commis dans une boulangerie et remontant aussi à 2014. Le délibéré est attendu pour le 30 juin.

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© Copyright 2023, L’Obs

Le nombre de détenus a atteint un nouveau record historique au 1er mai, avec 73 162 personnes incarcérées dans les prisons françaises, selon les données officielles du ministère de la Justice consultées mardi par l’AFP.

La barre des 73 000 détenus avait été franchie le 1er avril. C’est le quatrième mois consécutif que le nombre de personnes incarcérées est en hausse.Maisons d’arrêt qui débordent, « inertie coupable » de l’Etat… Ce que contient le dernier rapport de la contrôleuse des prisons

La surpopulation carcérale, un mal français

La surpopulation carcérale chronique, qui continue de s’aggraver, avait valu à la France d’être condamnée en janvier 2020 par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).

Avec 60 867 places opérationnelles dans les établissements pénitentiaires, la densité carcérale globale s’établit désormais à 120,2 % contre 117 % il y a un an et 108 % au 1er mai 2021.

Le taux d’occupation est de 142,9 % dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement – et donc présumés innocents – et ceux condamnés à de courtes peines.Surpopulation carcérale : les propositions des Etats généraux de la Justice laissent les spécialistes sur leur faim

Il atteint ou dépasse même les 200 % dans six établissements : 250,9 % à Majicavo (Mayotte), 225,4 % à Bordeaux-Gradignan, 214,9 % à Tulle, 213,5 % à Nîmes, 209,2 % à Foix, 208,2 % à Perpignan.

Des prisonniers dormant à même le sol

Plus de 15 500 détenus sont actuellement en surnombre par rapport aux places disponibles dans les prisons françaises. En raison de cette surpopulation, 2 241 détenus sont contraints de dormir sur un matelas posé à même le sol.

Pour lutter contre ce mal endémique, le gouvernement souhaite la construction de 15 000 nouvelles places de prison d’ici à 2027.

La contrôleuse générale des prisons, Dominique Simonnot, a étrillé dans son rapport annuel, publié le 11 mai, « l’inertie coupable » de l’Etat face à cette surpopulation record.

La France avait déjà battu son propre record pour le mois de novembre en 2022 avec près de 78 000 détenus.

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Le ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, a dévoilé ce lundi un plan de lutte contre la fraude sociale. Le porte-parole d’Attac France souligne que la fraude aux prestations sociales représente « six à huit milliards d’euros » alors que la fraude fiscale équivaut à « au moins 80 milliards d’euros ».

Lutte contre la fraude sociale : « Le plan du gouvernement est beaucoup plus offensif que ce qu’il a fait en matière de fraude fiscale », déplore Attac-France© Fournis par franceinfo

>> Fraudes à l’assurance-maladie : 80% sont le fait des professionnels, pointe la Cour des comptes, qui regrette le manque de contrôles

Vincent Drezet rappelle que la fraude aux prestations sociales représente « six à huit milliards d’euros », quand la fraude fiscale porte sur « au moins 80 milliards d’euros » et « la fraude aux cotisations sociales, notamment le travail non déclaré avec des revenus non déclarés, entre huit et 20 milliards d’euros ». Le porte-parole d’Attac France pointe « une grosse offensive d’une partie de la classe politique » sur la question des prestations sociales « qui souhaite réduire la place du modèle social et qui stigmatise notamment les étrangers au travers de la fraude aux prestations sociales, y compris en la grossissant ».

Dans la présentation de son plan, Gabriel Attal affirme que « dans 70 % des cas, la fraude est à l’initiative d’un professionnel de santé par surfacturation ou par facturation d’actes fictifs ». Sur franceinfo, Vincent Drezet salue ce point et rappelle que le ministre de l’Economie Bruno Le Maire disait « il y a quelques semaines que l’argent partait au Maghreb et qu’aujourd’hui, on s’aperçoit que cette fraude est organisée notamment par des professionnels »« C’est un ajustement qui est assez intéressant à noter par rapport au discours ambiant que l’on peut entendre au gouvernement comme chez les partisans du RN et de LR notamment », souligne le représentant d’Attac.

Vidéo associée: Fraude sociale : la lutte reste largement insuffisante (Dailymotion)

Jusqu’à 1 500 fraudes sociales au pénal

Vincent Drezet met en balance « la sanction de la fraude ». Selon lui, « il y a autant de personnes qui vont au pénal pour fraude fiscale, environ 1 400 à 1 500, que de personnes qui vont au pénal pour fraude aux prestations sociales. Mais les montants ne sont pas comparables ». Le représentant d’Attac explique que « lorsqu’un fraudeur aux prestations sociales va au pénal, c’est environ 6 000 euros. Lorsqu’un fraudeur va au pénal pour fraude fiscale, c’est plus de 100 000 euros ». Il met en évidence « une dichotomie, une asymétrie entre la lutte contre la fraude fiscale et la lutte contre la fraude sociale. Cela interroge ».

>> Plan de lutte contre la fraude fiscale : comment le gouvernement entend lutter plus efficacement

Sur la fusion de la carte Vitale et de la carte d’identité, envisagée par Gabriel Attal afin de lutter contre les fraudes aux prestations de santé, le porte-parole d’Attac France estime que cela est « une machine à gaz ». Mais il rappelle qu’il y a « des personnes qui ne demandent pas le bénéfice des prestations sociales ». Citant le ministère des Solidarités, il estime à « 30 à 35% du montant global des prestations sociales qui ne sont pas versées à tort parce que les gens, par découragement, par méconnaissance, ne vont pas leur demander leur bénéfices ».

« Nous avons dix milliards d’euros qui ne sont pas versés à tort », ajoute Vincent Drezet. « Aujourd’hui, nous venons sur un plan de lutte contre la fraude aux prestations sociales beaucoup plus offensif que celui contre la fraude fiscale, sans avoir réglé la question de l’accès au droit ».

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Pierre Palmade : Gros rebondissement dans l’enquête… ces nouveaux éléments qui bouleversent tout !© Abaca

Depuis plusieurs fois, Pierre Palmade fait tristement la Une des médias. Et pour cause en février 2023, le comédien a été à l’origine d’un terrible accident de la route en Seine-et-Marne. Pour rappel, l’ex-acolyte de Michèle Laroque conduisait sous l’emprise de produits stupéfiants. La star a violemment percuté un véhicule faisant ainsi plusieurs blessés graves : un conducteur accompagné de son enfant et de sa belle-sœur – enceinte – qui malheureusement perdu son bébé.

« Il est catastrophé, il a honte », a déclaré Hélène Palmade à l’AFP. « Il assumera toutes les conséquences de ses actes avec la conscience terrible qu’il ne pourra jamais réparer le mal qu’il a fait ». Si sa libération sous contrôle judiciaire a été actée il y a plusieurs mois en raison de son état de santé, Pierre Palmade reste toujours mis en examen pour blessures et homicides involontaire. En attendant son procès depuis plusieurs semaines, le principal intéressé est hospitalisé à Bordeaux.

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Aux dernières nouvelles, l’expertise menée sur la carcasse de sa voiture ont permis de relever de nouveaux éléments ont assuré nos confrères de BFMTV ce jeudi 25 mai 2023. Visiblement, la vitesse ne serait pas la cause de l’accident. De plus, aucun problème mécanique n’a été constaté. À en croire leurs informations exclusives, Pierre Palmade aurait – quelques minutes avant le choc – reçu un texto alors qu’il conduisait. Toutefois, la réception de ce message ne serait pas la cause de l’accident.

Toujours selon BFM TV, la juge qui suit ce dossier voudrait en savoir quant au fœtus de la passagère. Né « viable et vivant » par césarienne à 22h18 en février dernier, sa mort a été déclarée à 22h51. La femme de loi aurait fait appel à des experts pour réaliser des analyses beaucoup « plus poussées ». Selon leur retour, cela pourrait influencer quant à la condamnation de Pierre Palmade. Affaire à suivre…

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Le maire de Bruz, dans l’agglomération rennaise, conteste l’installation d’un centre d’accueil temporaire sur un terrain de sa commune. Du côté de La France insoumise, on s’interroge sur le potentiel lien entre ces déplacements en régions et l’organisation des JO à Paris l’an prochain.

Sans-abri déplacés de l’Ile-de-France : trois questions sur le projet contesté du gouvernement et l’installation d’un centre d’accueil en Bretagne© Fournis par franceinfo

Le gouvernement s’était déjà vu reprocher de préparer la mobilisation de logements étudiants pour l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. Il est désormais soupçonné de vouloir camoufler la présence de personnes sans-abri dans la capitale en organisant leur déplacement dans d’autres régions de France. Le conseil municipal de Bruz, en banlieue de Rennes (Ille-et-Vilaine), a ainsi exprimé lundi 22 mai son opposition à l’installation dans sa commune d’un centre d’accueil temporaire.

La préfecture, qui conteste tout lien avec les Jeux, présente le futur site comme un « sas » pour des personnes venues volontairement d’Ile-de-France, en vue de leur répartition dans d’autres structures de Bretagne. Des lieux similaires doivent toutefois ouvrir dans neuf autres régions. Franceinfo vous explique ce que l’on sait de ce projet et des raisons pour lesquelles il est contesté.

1 En quoi consiste le projet du gouvernement ?

Ces lieux accueilleront, sur la base du volontariat, des personnes venues d’Ile-de-France et vivant dans la rue ou en hébergement d’urgence, a expliqué à l’AFP le cabinet du ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein. Si ce dispositif concerne majoritairement des migrants, il ne les vise pas spécifiquement et sera ouvert à tous les profils. Les résidents seront pris en charge pendant trois semaines dans ces « sas » avant d’être « orientées », dans leur nouvelle région, « vers le type d’hébergement correspondant à leur situation ».

Leur séjour doit permettre d’évaluer leur « situation sociale et administrative », a précisé Olivier Klein mercredi sur franceinfo. Il permettra par exemple de déterminer quelles personnes peuvent bénéficier du statut de demandeur d’asile et être hébergées dans les centres qui leur sont destinés. Ces personnes seront « beaucoup mieux accompagnées dans ces lieux en province qu’elles peuvent l’être en Ile-de-France », estime le ministre.

Vidéo associée: Projet d’accueil pour sans-abris : un maire inquiet (Dailymotion)

Des associations s’interrogent malgré tout sur la réalité des solutions d’hébergement, y compris loin de Paris. « Ce que l’on sait, sur Rennes Métropole, c’est que c’est complètement saturé », a alerté mardi auprès de France 3 Jean-François Durand, président de l’association Accueil réfugiés Bruz, reconnaissant ne pas connaître la situation dans le reste de la région bretonne.

La mise en place de cet accueil de personnes sans-abri venus d’Ile-de-France est la déclinaison à un public plus large d’une initiative déjà mise en place depuis 2021 concernant plus spécifiquement les demandeurs d’asile. On ignore pour l’instant la liste complète des villes qui accueilleront ces nouveaux « sas ». Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre, a affirmé mercredi sur franceinfo avoir eu des « échos » d’un projet similaire dans la métropole de Strasbourg.

2 Pourquoi fait-il des vagues en Bretagne ?

A Bruz, c’est l’opposition locale qui a mis un coup de projecteur sur ce plan gouvernemental. Philippe Salmon, maire DVG de la commune bretonne, dit avoir été prévenu par la préfecture de l’installation prochaine de ce centre d’accueil, sans concertation préalable. « On est mis devant le fait accompli », déplore-t-il auprès de France Bleu. Lundi, le conseil municipal a émis un avis défavorable, mais la préfecture n’est pas obligée d’en tenir compte, car le terrain appartient à la SNCF.

Outre la manière, l’élu s’inquiète du site choisi, situé à proximité d’une voie de chemin de fer et pollué, selon lui, par des hydrocarbures et des métaux lourds. La préfecture répond que le lieu sera clos pour empêcher l’accès aux rails, et qu’elle suivra les recommandations de l’Agence régionale de santé (ARS) concernant le risque de pollution, notamment en surélevant les logements. La préfecture affirme par ailleurs à Ouest-France que l’étude évoquée par le maire est « un peu ancienne et pas complètement documentée ».

Le maire souligne de son côté que Bruz met déjà à disposition d’une association 22 logements destinés à des ressortissants étrangers en attente de régularisation. Philippe Salmon assure ne pas avoir d’opposition de principe à l’accueil d’autres sans-abri, quelle que soit leur nationalité. « On s’inquiète aussi pour notre sécurité, si ça se passe mal, même s’il n’y a aucune raison », avance-t-il cependant auprès de France Bleu, faisant référence à « ce qui s’est passé à Callac (Côtes-d’Armor) et Saint-Brevin (Loire-Atlantique)« , où des élus ont été menacés de mort, sur fond de mobilisations attisées par l’extrême droite contre des projets de centre d’accueil de demandeurs d’asile. Si le centre de Bruz voit le jour, il sera surveillé en permanence par des vigiles, affirme la préfecture à Ouest-France.

3 Y a-t-il un lien entre ce projet et les Jeux olympiques ?

Trois députées de La France insoumise, Nadège AbomangoliClémence Guetté et Clémentine Autain, ont accusé sur Twitter le gouvernement de créer ces « sas » pour éloigner de Paris les sans-abri, notamment migrants, en amont de l’organisation des Jeux olympiques, en août 2024. Une hypothèse également soulevée par des associations et par le maire de Bruz, qui pointe aussi la concordance avec la Coupe du monde de rugby organisée en France en septembre et octobre prochains (dont les matchs se répartiront cependant dans neuf villes du territoire).

« J’espère me tromper, mais puisqu’on nous annonce que ce sas devrait disparaître fin 2024, début 2025, c’est étonnant, non ? », s’interroge Philippe Salmon auprès de Ouest-France« Personne ne prend prétexte d’un évènement sportif pour régler un problème humanitaire », répond sur franceinfo le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, qui assure que le projet a pour seul objectif de remédier aux difficultés d’accompagnement des personnes sans-abri en Ile-de-France.

Une situation qui est cependant aggravée par les échéances sportives, affirme sur franceinfo Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre. Selon lui, « des milliers » de chambres d’hôtel servant à loger des personnes sans-abri, notamment depuis la pandémie de Covid-19, sont aujourd’hui « reprises par les hôteliers » pour réaliser des travaux en préparation des Jeux olympiques, ou profiter dès maintenant du retour des touristes dans la capitale.

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L’Espagne menace de débrancher la (grosse) prise© Getty / audioundwerbung

Les désaccords entre la France et l’Espagne au sujet de l’hydrogène pourraient conduire à ce que nos voisins ibériques coupent (au sens propre) le courant. On vous explique.

Furieuse contre la France et sa production d’hydrogène à partir d’énergie nucléaire, l’Espagne menace de couper le courant. Mais qu’est-ce que l’hydrogène ? C’est un gaz inodore et incolore. Extrêmement léger, il est notamment l’un des composants de l’eau sur Terre sous la forme de dihydrogène.

⋙ Comment de petits disques permettent de stocker l’hydrogène sous forme solide

Considéré comme l’élément chimique le plus abondant de l’univers, il s’agit d’une ressource quasi inépuisable. Il joue un rôle clé dans la transition vers une énergie verte. “Il est trois fois plus performant que les combustibles fossiles”, selon le CNRS. S’il peut apparaître comme une solution idéale en matière de respect de l’environnement, il est, en Europe, source de vives tensions et de désaccords.

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Jouer

Publicité – À venir « Le G7 s’engage pour décarboner son électricité et cesser les subventions aux énergies fossiles à l’étranger »

GEO

Le G7 s’engage pour décarboner son électricité et cesser les subventions aux énergies fossiles à l’étranger

Vert, rose, bleu, gris ou noir ?

⋙ Comment de petits disques permettent de stocker l’hydrogène sous forme solide

Comme l’explique l’Humanité, Paris bataille depuis plusieurs mois pour que l’hydrogène rose, également appelé hydrogène bas carbone, soit placé à égalité avec l’hydrogène vert. Au mois de février dernier, le gouvernement français a remporté une bataille dans la guerre qui se joue autour de l’hydrogène. En effet, la Commission européenne a accepté d’ouvrir la porte à un hydrogène classé vert produit à partir d’un mix électrique comportant du nucléaire.

L’Espagne vent debout contre l’hydrogène rose

Une décision vivement critiquée, entre autres, par l’Espagne. “Nous n’acceptons pas que l’hydrogène rose soit considéré comme vert”, a martelé la ministre de la Transition écologique espagnole, Teresa Ribera, mercredi 17 mai.

Pour montrer leur désaccord, nos voisins ibériques ont menacé de ne plus fournir la France en électricité. Un choix qui ne serait pas sans conséquence pour l’Hexagone, qui peine parfois à approvisionner son territoire tout seul. En effet, selon l’Express, une quinzaine de centrales nucléaires sur cinquante-six sont aujourd’hui hors service, les travaux de maintenance qui s’y déroulent ayant pris du retard. Paris doit donc compter sur ses voisins pour subvenir à ses besoins en énergie, et notamment sur Madrid.

⋙ 6 réacteurs nucléaires EPR d’ici 2050 : le gouvernement a-t-il les yeux plus gros que le ventre ?

Mais, si elle a envoyé neuf térawattheures (TWh) d’électricité vers la France en 2022, d’après l’Humanité, un taux record l’ayant obligée à recourir à contre cœur aux énergies fossiles, l’Espagne semble bien décidée à sévir.

Dans le cas où la France utiliserait l’électricité espagnole pour permettre à son énergie nucléaire de produire de l’hydrogène rose, elle pourrait cesser d’alimenter son réseau. « Nous ne sommes pas disposés à compenser [sa] demande d’électricité domestique si [la France] utilise ses centrales [nucléaires] pour produire de l’hydrogène », a averti Teresa Ribera. « Ce serait de la folie. »

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Agression au CHU de Reims, une infirmière et une secrétaire médicale dans un état « critique »© AFP/Archives

Une infirmière est entre la vie et la mort et une secrétaire médicale a été blessée lundi à l’hôpital de Reims lors d’une agression au couteau, le ministre de la Santé François Braun promettant de réunir un « comité » pour « plus de sécurité pour les soignants ».

Les deux victimes ont été agressées en début d’après-midi par « un homme de 59 ans, rémois, avec des antécédents psychiatriques », a relaté le ministre.

L’infirmière, âgée de 37 ans, et la secrétaire médicale, 56 ans, « sont encore dans un état extrêmement critique », a affirmé le ministre de la Santé lundi soir après une visite à l’hôpital.

« L’une d’elle, sortie du bloc opératoire, est actuellement en salle de réveil. L’autre est toujours prise en charge par de multiples chirurgiens au bloc opératoire », a-t-il précisé.

Le mis en cause, rapidement interpellé après avoir tenté de prendre la fuite, « semble avoir agi sans mobile apparent, d’autant qu’il n’avait pas de rendez-vous dans ce service » de « médecine et santé au travail », selon un communiqué du procureure de Reims, Matthieu Bourrette.

Il « semble souffrir de troubles sévères et fait l’objet depuis plusieurs années d’une mesure de curatelle renforcée ».

Déjà mis en examen

Cet homme a été placé en garde à vue pour « tentative d’assassinat » et l’enquête confiée au commissariat central de Reims. Il avait bénéficié en juin 2022 d’un non-lieu « pour irresponsabilité pénale » après avoir été « mis en examen à Châlons-en-Champagne pour des faits de violences aggravées », a-t-il ajouté.

« Je réunirai avant la fin de la semaine un comité avec toutes les parties prenantes, les syndicats, les professionnels » pour « voir ce que l’on peut faire pour garantir encore plus de sécurité pour les soignants », a promis François Braun lors de son point presse à l’hôpital.

Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Arnaud Robinet, maire de Reims, a exprimé sur Twitter son « soutien à la communauté hospitalière » et fait part de sa « profonde émotion ».

La Fédération hospitalière de France (FHF) a souligné dans un communiqué que « cette agression » s’inscrivait « dans un contexte plus général marqué, ces dernières années, par plusieurs faits de violence physique ou verbale dans les hôpitaux publics ».

« Intolérable »

« Malheureusement, les soignants sont de plus en plus visés par des actes de violence. 37 % des professionnels de santé disent en avoir été victimes l’an dernier. Cette violence en milieu de santé, comme à Reims, est absolument intolérable », a réagi le président de la FHP (Fédération de l’hospitalisation privée), Lamine Gharbi.

Si les incivilités sont fréquentes dans les hôpitaux, les agressions graves sur des personnels soignants dans les établissements de santé restent relativement rares.

Parmi les derniers cas, en février, cinq membres du personnel avaient été blessés par un patient aux urgences de l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne (Hauts-de-Seine).

En septembre 2020, des personnes du service des urgences de l’hôpital Robert-Debré à Paris ont été blessées par un homme « clairement alcoolisé » et en janvier 2019, un patient avait agressé trois membres du personnel aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.

Les attaques les plus graves ont eu lieu dans des établissements psychiatriques.

En avril 2002, un infirmier de l’hôpital psychiatrique de Bron (Rhône) avait été mortellement blessé au couteau par un jeune homme de 19 ans soigné pour schizophrénie.

En décembre 2004, une infirmière et une aide-soignante de l’hôpital psychiatrique de Pau (Pyrénées-Atlantiques) avaient été tuées durant leur nuit de garde par un ancien patient de 21 ans, souffrant lui aussi de schizophrénie.

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Policiers morts dans le Nord : le conducteur positif à l’alcool et à la drogue© Sameer Al-Doumy / AFP

Selon une source proche du dossier, le conducteur décédé dans le véhicule qui a percuté la voiture des policiers dans le Nord, causant leur mort, était positif à l’alcool, ainsi qu’à la drogue. Le chauffeur, né en 1999, et son passager, né en 2001 et gravement blessé, étaient défavorablement connus de la police « pour alcool, usage de stupéfiants et outrages », avait indiqué dimanche à l’Agence France-Presse une source policière.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé la tenue d’une cérémonie en hommage aux trois jeunes policiers décédés dimanche, lors d’un accident de la route. Celle-ci se tiendra « en fin de semaine à Roubaix », a-t-il indiqué. « À notre connaissance [?] il n’y a pas eu de faute commise par les policiers », a déclaré le ministre à l’issue d’une visite dans le commissariat de Roubaix, dont dépendaient les trois fonctionnaires. Un hommage leur sera rendu d’ici la fin de la semaine, a-t-il précisé, mais le jour de cette cérémonie n’a pas encore été fixé. L’entourage du ministre précise que le président Emmanuel Macron « a décrété que soit lu un discours d’hommage aux policiers dans tous les commissariats, brigades de gendarmerie, préfectures et sous-préfectures ».

Hommage aux policiers décédés

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Le conducteur de l’autre véhicule impliqué, né en 1999, est lui aussi décédé, tandis qu’un passager de cette voiture, né en 2001, et une jeune fille présente dans le véhicule des policiers ont été gravement blessés. Selon Gérald Darmanin, les policiers amenaient la jeune fille, « victime de violences, à l’hôpital, pour pouvoir faire des examens, pour pouvoir l’aider à pouvoir déposer plainte ».

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