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Archive for décembre 2021

LA GAZETTE DE PUTEAUX

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Covid-19 : l’Italie étend le pass vaccinal face à la vague du variant OmicronSociété commerciale de la LFP: les quatre fonds encore en lice

A Avranches, une erreur au centre de vaccination à conduit une fillette à recevoir le vaccin Moderna, pas approuvé pour les jeunes."Elle a été invitée à s'asseoir au mauvais endroit": une fillette vaccinée avec Moderna par erreur, les parents portent plainte© RMC « Elle a été invitée à s’asseoir au mauvais endroit »: une fillette vaccinée avec Moderna par erreur, les parents portent plainte

Une erreur de file d’attente et des conséquences juridiques. Les parents d’une fillette de 10 ans, vaccinée par erreur avec une demi-dose de Moderna prévue pour les adultes à Avranches (Manche), ont déposé une plainte. « Une plainte a été déposée par le père pour ces faits », a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Coutances Cyril Lacombe, confirmant des informations de la presse locale.

Selon l’Agence régionale de Santé de Normandie, « un enfant venu se faire vacciner le 22 décembre au centre de vaccination d’Avranches a reçu par erreur une demi-dose de Moderna, au lieu du Pfizer pédiatrique ».

« Cette erreur ayant été immédiatement constatée par les professionnels de santé du centre, la famille a été reçue sur place par le médecin référent », poursuit l’ARS dans un courriel à l’AFP, précisant que l’enfant « se porte bien ».

« La jeune fille a été invitée à s’asseoir au mauvais endroit »

Selon l’agence, l’échange avec le médecin a permis de présenter aux parents « les éventuels effets post-vaccinaux et les principaux signes pouvant laisser penser à un effet indésirable, notamment de très rares cas d’inflammations cardiaques, réversibles et sans gravité ».

Selon le directeur du Centre hospitalier d’Avranches-Granville Joanny Allombert, interrogé par France Bleu, la fillette a été aiguillée par un professionnel de santé sur une mauvaise file d’attente.

« Nous gérons plusieurs lignes de vaccination en même temps. Et à un moment donné, il y a eu un glissement. La jeune fille a été invitée à s’asseoir au mauvais endroit parce qu’il n’y avait pas de place au bon endroit. Et ça s’est enchaîné. L’infirmière a fait l’injection et tout de suite, elle s’est rendu compte de son erreur. Cela n’aurait pas dû se produire », a déclaré Joanny Allombert.

L’ARS Normandie précise avoir mis en place « une analyse de la situation et des mesures correctrices immédiates ». La ligne de vaccination pédiatrique pour les enfants âgés de 5 à 11 ans avait été activée mi-décembre.

>>> A LIRE AUSSI – Covid: Olivier Véran annonce plus de 200.000 nouvelles contaminations ce mercredi, « un raz-de-marée »

Moderna déconseillé aux moins de 30 ans car il accroît légèrement le risque de myocardite et péricardite pour cette population

Début novembre, la Haute autorité de santé en France (HAS) avait déconseillé le recours au vaccin Moderna pour les moins de 30 ans, se basant notamment sur une étude selon laquelle il accroît légèrement le risque de myocardite et péricardite pour cette population.

La myocardite et la péricardite sont des inflammations du coeur. La première touche le myocarde, principal muscle cardiaque, et la seconde le péricarde, la membrane qui enveloppe le coeur. Dans la majorité des cas, l’état de santé des patients s’améliore de lui-même ou à l’aide d’un traitement.

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L’élu a été une figure politique de tout premier plan à la fin des années 2000 et au début des années 2010.

© Fournis par franceinfo

L’ancien chef du Sénat américain Harry Reid, figure emblématique du parti démocrate et de la scène politique aux Etats-Unis durant plusieurs décennies, est mort à l’âge de 82 ans, a annoncé son épouse Landra Gould, mardi 28 décembre. « Il est mort paisiblement cet après-midi », a-t-elle déclaré dans un communiqué, précisant que le décès faisait suite à un combat de quatre ans contre un cancer du pancréas.

Chef de la majorité au Sénat entre 2007 et 2015, l’élu démocrate aura été un personnage majeur de la fin de la présidence de George W. Bush, et d’une grande partie des deux mandats de Barack Obama. Harry Reid avait notamment utilisé sa longue expérience au Congrès pour aider le président démocrate à faire passer sa réforme de l’assurance-maladie Obamacare, l’un des projets législatifs les plus importants de ses huit ans à la Maison Blanche.

Barack Obama lui rend un hommage appuyé

Cet orateur au ton posé et laconique, est né et a grandi dans la petite ville minière de Searchlight, dans l’Etat du Nevada (ouest), dans une maison sans eau courante. Considéré comme plus conservateur que la plupart des démocrates au Sénat, ce mormon pratiquant était un opposant fervent à l’avortement, une position qui lui a fréquemment valu l’opposition frontale de certains collègues au sein de son parti.

Une pluie d’hommages du côté démocrate a rapidement suivi l’annonce de son décès. Barack Obama a partagé une lettre que l’épouse d’Harry Reid lui avait demandé d’écrire peu avant sa mort. « Je ne serais pas devenu président si ce n’avait été pour tes encouragements et ton soutien, et je n’aurais jamais obtenu la plupart de ce que j’ai pu accomplir sans ton talent et ta détermination », écrit l’ancien président américain.

Le président Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama, a salué un « géant de notre histoire » pour lequel « ce n’était pas le pouvoir pour le pouvoir. C’était le pouvoir de faire le bien pour les gens ». Pour l’actuel chef du Sénat, le démocrate Chuck Schumer, Harry Reid « n’a jamais oublié d’où il venait, et il a utilisé ses instincts de boxeur pour se battre sans peur contre ceux qui nuisaient aux pauvres et à la classe moyenne ».

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Raquel Garrido et Alexis Corbière traînent cette polémique immobilière depuis des années.© Denis Allard Raquel Garrido et Alexis Corbière traînent cette polémique immobilière depuis des années.Question posée par Leila le jeudi 23 décembre 2021,

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Vous nous interrogez sur l’occupation supposée d’un appartement HLM de la Ville de Paris par Alexis Corbière et Raquel Garrido. Cette vieille affaire a ressurgi ces derniers jours suite à la confrontation entre Alexis Corbière et Eric Zemmour, dans la nouvelle émission de C8 Face à Baba, le 16 décembre. Le candidat à la présidentielle devait faire face à plusieurs contradicteurs, à tour de rôle. Alors qu’il s’entretenait avec Elisabeth Moreno, ministre chargée de l’Egalité femmes-hommes, concernant les violences faites aux femmes, Zemmour a pointé du doigt «les gens qui habitent dans les banlieues». Alexis Corbière, dans les gradins, intervient : «Donc vous accusez les gens de banlieue d’être des violeurs ? C’est vous qui avez été incorrect avec les femmes ! Ils sont bien élevés, ils ne sont pas comme vous ! Il y a deux femmes qui ont dit que vous les avez maltraitées et j’aurais aimé que ce sujet soit abordé !» Le candidat d’extrême droite réplique alors : «Monsieur Corbière, on va en parler de votre cas ! Moi, j’habite pas dans un HLM depuis vingt ans ! Alors que je suis député !»

Vieille polémique

Vidéo: Alexis Corbière et Raquel Garrido visés par une vidéo de sympathisants d’Éric Zemmour simulant leur assassinat (Le Figaro)Video Player is loading.PauseCurrent Time 0:00/Duration 2:28Loaded: 2.05%Son0LOSubtitlesPlein écranAlexis Corbière et Raquel Garrido visés par une vidéo de sympathisants d’Éric Zemmour simulant leur assassinatCliquez ici pour agrandir

Ces affirmations renvoient donc à une vieille polémique concernant Alexis Corbière, aujourd’hui député La France insoumise en Seine-Saint-Denis et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, et Raquel Garrido, avocate, chroniqueuse, conseillère régionale d’Ile-de-France et conseillère municipale de Bagnolet. En 2011, le Monde avait consacré une enquête aux ministres, parlementaires et divers élus occupant des logements sociaux durant leur mandat. Y était mentionné le fait qu’Alexis Corbière, alors premier adjoint de la maire PS du XIIe arrondissement de Paris, louait un logement de la Ville de Paris. Il l’occupait toujours, avec sa compagne, durant sa campagne législative en 2017 et se l’était vu à nouveau reprocher. CheckNews (qui s’appelait alors Désintox) était revenu en détail sur l’aspect légal de leur bail.

Comme nous l’écrivions alors, le couple était entré en 2000 dans le parc locatif de la RIVP (régie immobilière de la ville de Paris, l’un des quatre bailleurs sociaux de la capitale), soit un an avant qu’Alexis Corbière obtienne son poste d’adjoint. En 2003, après la naissance d’un enfant, le couple avait changé pour un autre logement de la RIVP, situé dans le XIIe arrondissement. Ce nouvel appartement était un logement «à loyer libre». Un statut un peu particulier, sans plafond de ressource pour les bénéficiaires, ni plafonnement des loyers similaire aux seuils en vigueur pour les HLM. Des appartements en dessous des prix du marché, mais au-dessus des loyers HLM.

Pas un HLM… jusqu’à 2016

Comme expliqué dans notre article en 2017, c’est la Ville de Paris qui attribuait ces logements, étant l’unique réservataire des logements à «loyer libre», contrairement aux HLM répartis à parts égales entre la commune, la préfecture et le 1 % logement. Techniquement, le couple ne vivait donc pas dans un HLM comme cela était souvent écrit à tort. Une situation qui a changé en 2016, date à laquelle l’immeuble où vivait le couple a été reconventionné, c’est-à-dire versé dans le parc HLM. Une volonté affichée par la RIVP de moraliser son parc locatif, à la suite de nombreuses polémiques.

Depuis 2016, le logement était un prêt locatif à usage social (Plus), le plus commun des HLM. Ce changement, comme nous l’avions expliqué, ne rendait pas la présence du couple dans les murs illégale. D’abord parce qu’à l’époque, Alexis Corbière et Raquel Garrido, ayant trois enfants, affirmaient avoir des revenus correspondant au nouveau régime HLM de l’immeuble. Mais surtout car même dans le cas où leurs revenus auraient excédé le plafond, ils n’auraient pas été tenus de quitter les lieux, ayant investi l’appartement à un moment où il n’y avait pas de conditions de ressources. Si d’un point de vue légal, la présence du couple était inattaquable, elle s’est en revanche posée de manière évidente sur un plan éthique à compter de l’accession d’Alexis Corbière à la députation, élection assortie d’une forte hausse de ses revenus.

Partis depuis 2017

Pour cette raison, le couple a quitté les lieux fin 2017, quelque mois après l’élection d’Alexis Corbière, tel qu’il s’y était engagé, dans l’Obs. Contactée par CheckNews, Raquel Garrido explique la chronologie : «Alexis a été élu député fin juin 2017, a reçu sa première paye de député fin juillet 2017. Un mois après, le 1er septembre, nous avons signé un compromis d’achat vente pour un logement à Bagnolet, suivi par un passage chez le notaire et un déménagement début décembre 2017. Alexis avait annoncé chez Bourdin que s’il était élu, il irait vivre dans sa circonscription. Nous sommes évidemment partis de notre propre gré.»

Cette dernière phrase renvoie à une autre polémique de l’époque, consécutive à un article de BuzzFeed affirmant que le couple avait dû quitter les lieux après des courriers répétés du bailleur social. Ce que Raquel Garrido continue de nier : «La présidente de la RIVP, Frédérique Calandra, nous avait adressé une lettre nous indiquant : Vous n’êtes pas tenus de partir mais ce serait éthique de le faire”, à laquelle nous n’avons pas répondu vu que nous étions déjà sur le départ. Puis elle l’a fait délivrer par huissier ! Elle a ensuite dit que nous ne voulions pas partir, en octobre, alors que nous avions déjà signé pour notre maison, parce que nous ne sommes pas allés récupérer un courrier que nous avions déjà et qui n’avait aucune valeur légale.» Des informations qu’Alexis Corbière avait données sur le plateau de l’émission 24h Pujadas sur LCI après la publication de l’enquête. BuzzFeed avait alors publié l’échange complet entre le journaliste et le député.

A noter que le couple, peu après son déménagement, avait été l’objet d’une énième polémique immobilière, concernant cette fois le financement de travaux dans son nouveau logement, avec des fonds destinés aux ménages modestes. CheckNews avait consacré un article au sujet.

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Face à une forme aussi contagieuse du Covid-19 que le variant Omicron, la stratégie chinoise de “zéro Covid-19” semble difficile à maintenir. Un défi sanitaire et politique à l’approche d’une année 2022 cruciale pour le pouvoir chinois avec les Jeux olympiques d’hiver et le 20e Congrès du Parti communiste.

Il y a encore un mois, les autorités chinoises bombaient le torse. La Chine, l’un des derniers pays à appliquer une politique de “zéro Covid-19”, ressentait une sorte de schadenfreude (le plaisir ressenti face aux malheurs des autres) à constater que la plupart des pays réintroduisaient des mesures partielles de fermeture des frontières pour contenir la déferlante du variant Omicron du Sars-CoV-2.

Pour Pékin c’était la preuve que sa stratégie très stricte de lutte contre la propagation du virus était la bonne face aux mutations. Les médias nationaux se sont empressés de dépeindre le pays comme la dernière “forteresse imprenable”, raconte Channel News Asia, une chaîne de télévision singapourienne d’informations. 

Xi’an comme Wuhan ?

“Les gens doivent se demander si l’approche chinoise n’offre pas une meilleure protection puisque d’autres pays commencent à réintroduire, eux aussi, des restrictions aux déplacements face à la multiplication des contaminations au variant Omicron”, se félicitait encore début décembre le Global Times, un tabloïd chinois pro-Pékin.

Mais depuis mi-décembre, la “forteresse” chinoise semble pourtant se fissurer de plus en plus. Le 13 décembre, Pékin annonçait avoir découvert les deux premiers porteurs du variant Omicron sur son territoire. Près de dix jours plus tard, neuf contaminations par cette mutation particulièrement contagieuse ont été officiellement recensées en Chine. 

Un nombre qui peut sembler peu élevé comparé à d’autres régions du monde, mais pour un pays qui se targue de ne tolérer aucun cas de Covid-19, c’est déjà beaucoup.

Surtout qu’en parallèle, les autorités sanitaires peinent à contenir la propagation du virus à Xi’an, la capitale de la province du Shaanxi (centre de la Chine). Plus de 150 contaminations ont été recensées officiellement, dimanche 26 décembre, dans cette ville de 13 millions d’habitants qui a pourtant été mise en quarantaine depuis jeudi 23 décembre après la découverte d’une dizaine de cas.

Les mesures déployées dans cette métropole régionale sont les plus drastiques depuis l’isolement complet de Wuhan, au début de la pandémie de Covid-19 en janvier 2020. Personne ne peut entrer ou quitter la ville, seule une personne par foyer est autorisée à sortir faire des courses une fois tous les deux jours, tous les magasins non-essentiels ont été fermés et plusieurs dizaines de milliers d’habitants ont été testés. Enfin, la municipalité a annoncé, lundi 27 décembre, l’adoption prochaine de nouvelles mesures encore plus strictes – sans préciser lesquelles.

Pékin a aussi sanctionné six responsables municipaux, accusés d’avoir réagi trop lentement face à l’explosion de nouveaux cas à Xi’an dont l’origine semble être un des passagers d’un avion en provenance du Pakistan.

Les autorités locales se sont empressées de préciser qu’aucune des personnes testées positives à Xi’an n’était porteuse du variant Omicron. Mais ce n’est qu’une mince consolation pour Pékin car ce foyer prouve avant tout que “même si le contrôle épidémique est excellent en Chine, des failles dans le contrôle aux frontières permettent au virus de se propager”, souligne Jin Dong-yan, un virologue de l’université de Hong Kong, interrogé par le South China Morning Post.

Omicron vs les Jeux olympiques d’hiver

Un maillage imparfait qui suffisait du temps de la souche originelle du Sars-CoV-2 ou des premières mutations. Mais avec l’arrivée des variants Delta et surtout Omicron, beaucoup plus contagieux, les autorités “doivent s’adapter pour réagir encore plus vite en cas de détection de nouveaux foyers”, estiment Jin Dong-yan. 

Certains doutent que ce soit même possible. “La Chine va avoir beaucoup de mal à maintenir sa politique de ‘zéro Covid-19’ avec le variant Omicron”, a estimé sur Twitter Tulio de Oliveira, un virologue de l’université KwaZulu-Natal en Afrique du Sud qui a fait partie de l’équipe à avoir identifié en premier la dernière mutation en date du Sars-CoV-2.

Avec Omicron, le nombre de contaminations “double typiquement tous les deux ou trois jours, ce qui rend le traçage de cas – essentiel si on veut appliquer une politique ‘zéro Covid-19’ – très difficile”, note Kwok Kin-on, un épidémiologiste de l’université chinoise de Hong Kong, interrogé par le South China Morning Post.

Pour y parvenir, le gouvernement chinois “serait obligé d’allouer encore bien plus de moyens financiers à la lutte contre la propagation du virus, ce qui risquerait de ralentir fortement la reprise économique chinoise”, estime le Financial Times.

C’est pourquoi Pékin “va devoir s’aligner sur les autres pays et adopter une politique consistant à vivre avec le virus plutôt qu’à l’éradiquer”, estime Lawrence Gostin, spécialiste des questions de santé publique à l’université de Georgetown à Washington, interrogé par la radio publique nord-américaine Voice of America.

Un choix que le gouvernement chinois refuse pour l’instant de considérer. D’abord pour des raisons politiques. À l’approche des Jeux olympiques d’hiver, qui doivent débuter à Pékin le 4 février 2022, le Parti communiste chinois (PCC) veut maintenir l’apparence d’une politique “zéro Covid-19” qui fonctionne, estime Leo Poon, un virologue hongkongais, interrogé par le Financial Times.

Il n’est pas non plus question pour le gouvernement de changer de cap sanitaire l’année où le 20e Congrès du PCC est censé entériner un troisième mandat de président pour Xi Jinping. Le dirigeant a, en effet, été le principal promoteur de la politique de “zéro Covid-19” et l’abandonner serait “un aveu d’échec”, note Channel News Asia.

Un système sanitaire pas adapté

Le système de santé chinois n’est pas, non plus, prêt pour une politique à l’occidentale de “coexistence” avec le virus, estiment les autorités sanitaires. Le centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies a publié une étude, fin novembre, prédisant “une explosion catastrophique” de nouveaux cas en cas d’abandon de la ligne dure de lutte contre la propagation du virus. Leur modèle fait état de plusieurs centaines de milliers de nouvelles contaminations par jour et d’un effondrement total du système de santé. 

“La Chine n’a tout simplement pas la capacité d’absorber un tel afflux de patients. Le nombre d’infirmières pour 1 000 habitants aux États-Unis, par exemple, est sept fois supérieur à celui de la Chine. Et, pourtant, on considère déjà qu’il y a une pénurie de personnel soignant en Amérique du Nord”, note Chen Xi, spécialiste des politiques sanitaires à l’université de Yale, interrogé par Voice of America.

La politique de “zéro Covid-19” n’est donc pas seulement un choix politique pour démontrer au monde que la Chine s’en sort mieux que la plupart des autres pays. C’est aussi “une nécessité sanitaire en attendant que la campagne de vaccination ​permette à la population d’atteindre une forme d’immunité collective”, souligne une note de Capital Economics, un cabinet britannique d’analyse économique, citée par le Washington Post.

Et c’est là que le dernier bât blesse. Face à Omicron, les deux principaux vaccins utilisés en Chine – Sinovac et Sinopharm – sont peu efficaces, d’après des tests récents. Ainsi, même trois doses du vaccin Sinovac n’offrent pas une “protection suffisante” contre le nouveau variant, ont conclu des chercheurs hongkongais dans une étude publiée jeudi 23 décembre.

Pékin semble donc coincé entre une stratégie “zéro Covid-19” qui semble peu adaptée à des variants très contagieux et un basculement vers une approche à “l’occidentale” de la lutte contre l’épidémie qui risquerait d’entraîner une catastrophe sanitaire en Chine. Tout ça à l’approche d’une nouvelle année politiquement très sensible pour le pouvoir chinois

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Les Etats-Unis ont annoncé réduire la durée d'isolement des personnes positives au Covid-19. Reuters/Elizabeth Frantz© ELIZABETH FRANTZ Les Etats-Unis ont annoncé réduire la durée d’isolement des personnes positives au Covid-19. Reuters/Elizabeth FrantzLes États-Unis ne peuvent se permettre d’avoir tant de personnes à l’isolement… Face à la flambée des contaminations à cause du variant Omicron, les autorités ont annoncé ce lundi réduire de moitié la durée d’isolement des personnes contaminées au Covid-19 et asymptomatiques, de dix à cinq jours. La durée de quarantaine pour les cas contacts non vaccinés est également réduite de 14 à 5 jours, avec également le conseil de porter rigoureusement un masque dans les cinq jours qui suivent. Les cas contacts pleinement vaccinés n’ont pas besoin de s’isoler. Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire des États-Unis, ont précisé dans un communiqué que « cette modification est justifiée par la science », selon laquelle la majorité des infections ont lieu dans les un à deux jours avant et deux à trois jours après l’apparition des symptômes. Ces changements « garantissent que les gens peuvent continuer leur vie quotidienne en toute sécurité », explique Rochelle Walensky, à la tête de l’institution. Pas d’isolement, mais masque obligatoire « Les personnes dont le test est positif doivent s’isoler pendant 5 jours et, si elles sont asymptomatiques, elles peuvent alors quitter l’isolement », indiquent les CDC. Les autorités sanitaires ajoutent toutefois une obligation : celle de porter un masque « en présence d’autres personnes » les cinq jours suivants. Les recommandations des CDC ont valeur de référence et sont largement suivies aux États-Unis, mais elles ne constituent pas une obligation fédérale. Le variant Omicron, bien plus transmissible, est désormais majoritaire aux États-Unis, et le nombre de cas est en très forte hausse dans le pays, à plus de 200 000 cas quotidiens sur les deux derniers jours, s’approchant du record de janvier dernier. Les responsables s’inquiètent d’une paralysie de certains secteurs économiques par carence de main-d’œuvre. La hausse brutale du nombre de cas dans le pays, et les périodes d’isolation qui vont avec, ont conduit ces derniers jours les compagnies aériennes à annuler des vols par centaines. En France, le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé, Olivier Véran, ont annoncé ce lundi lors d’une conférence de presse que les durées d’isolement seront allégées dans les prochains jours. « Nous fixerons ces règles nouvelles d’ici la fin de la semaine une fois achevée les consultations de nos instances scientifiques. Il s’agira de faire peser une contrainte moindre sur les personnes vaccinées », a expliqué le Premier ministre.

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Lundi, 492 cm de neige étaient déjà tombés sur la Sierra Nevada centrale, contre 455 cm durant le mois de décembre 1970.

Avec près d’un mètre de neige en 24 heures sur certains sommets, la Californie enregistre son mois de décembre le plus enneigé de son histoire. Les Etats voisins de l’Oregon et de Washington subissent également des intempéries.

Le nord-ouest des Etats-Unis continuait lundi d’être battu par les intempéries, avec près d’un mètre de neige tombée en l’espace de 24 heures sur certains sommets de Californie, qui enregistre son mois de décembre le plus enneigé de l’histoire.

Lundi, 492 cm de neige étaient déjà tombés sur la Sierra Nevada centrale, contre 455 cm durant le mois de décembre 1970, précédent record dans l’Etat, a indiqué à l’AFP un laboratoire spécialisé de l’université de Berkeley.

« Nous ne nous attendions vraiment pas à un hiver aussi humide », a déclaré le Dr Andrew Schwartz, qui dirige ce laboratoire. « Nous avons finalement bien plus de neige que prévu cette année, ce qui est bien sûr une très bonne surprise », a-t-il dit.

20 à 30 cm de plus attendus dans les prochaines 24 heures

Selon le Dr Schwartz, 20 à 30 cm de neige supplémentaires sont attendus dans les prochaines 24 heures. L’ouest des Etats-Unis est en proie à une sécheresse chronique et a été confronté ces dernières années à de gigantesques feux de forêt, parfois meurtriers, particulièrement dans le nord de la Californie.

Les récentes chutes de neige sur les sommets, qui constituent une réserve d’eau pour les mois chauds, sont donc les bienvenues. Mais il est encore trop tôt pour dire si ces intempéries vont effectivement permettre d’améliorer la situation, a souligné Andrew Schwartz.

Lundi, l’enneigement dans l’ensemble de la Sierra Nevada était certes 50% supérieur à son niveau moyen à cette période de l’année. Mais il représentait à peine la moitié du niveau moyen pour un 1er avril, date considérée généralement comme le plus haut niveau d’enneigement de la saison dans les montagnes californiennes.

Coupures d’électricité et transports désorganisés

Les Etats voisins de l’Oregon et de Washington n’ont pas été épargnés par ces intempéries, qui ont provoqué des coupures d’électricité et désorganisé les transports. A Seattle, par exemple, les chutes de neige ont provoqué l’annulation de quelque 300 vols et des retards pour 350 autres.

Alors que la côte ouest des Etats-Unis subissait des températures bien inférieures aux normales saisonnières, une chaleur inhabituelle régnait sur le Texas, dans le sud du pays. Samedi, la température a atteint 34°C à Rio Grande Village, près de la frontière mexicaine, un record national de chaleur pour un jour de Noël

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© THOMAS SAMSON / POOL / AFP

« Tout cela semble un film qui n’en finit pas. » Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont annoncé lors d’une conférence de presse ce lundi 27 décembre les décisions prises par l’exécutif lors d’un conseil de défense sanitaire convoqué par Emmanuel Macron en visioconférence à 16 heures. L’objectif est de faire face à la situation sanitaire « extrêmement tendue », et à la progression fulgurante de l’épidémie (+ 30 % de cas en une semaine), portée en partie par le variant Omicron, plus contagieux.

À partir du lundi 3 janvier, et pour trois semaines au moins, les grands rassemblements seront de nouveau soumis à des jauges : pas plus de 2 000 personnes en intérieur, 5 000 en extérieur. Les concerts debout seront interdits. Dans les cinémas, les théâtres mais aussi les transports, il sera interdit de consommer de la nourriture ou des boissons. Dans les bars, il sera obligatoire d’être assis pour consommer. Le gouvernement va par ailleurs de nouveau déclarer l’état d’urgence sanitaire à La Réunion, et le prolonger en Martinique. Le masque pourrait également faire son retour en extérieur dans les centres-villes, sur décision des préfets.

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Pas de couvre-feu, pour l’instant

Les Français ne passeront pas le Nouvel An sous couvre-feu comme l’an dernier a confirmé Jean Castex. Mais, pour le 31 décembre, « limitons les grandes soirées et les grands dîners », a imploré le Premier ministre, rappelant l’importance de suivre les gestes barrières. Au-delà du réveillon, le gouvernement a choisi d’« écarter » toute mesure de couvre-feu à ce stade, mais un nouveau conseil de défense sanitaire se penchera de nouveau sur cette éventualité le 5 janvier.

Rentrée maintenue, télétravail obligatoire

La rentrée scolaire, que certains médecins appelaient à reporter, aura bien lieu lundi 3 janvier comme prévu. Fermer les écoles reste le « dernier recours » dans cette lutte contre l’épidémie, a martelé le Premier ministre. Le télétravail, quant à lui, va devenir « obligatoire » pour les salariés qui le peuvent, à raison de trois jours par semaine, « quatre quand c’est possible ».

Règles d’isolement revues

Le gouvernement va également revoir les règles de l’isolement ? actuellement de 10 jours pour une personne infectée, de 7 à 17 jours pour un cas contact du variant Omicron. Avec plus de 70 000 nouveaux cas par jour en moyenne (un record depuis le début de l’épidémie), auxquels il faut ajouter leurs cas contacts, la société risque vite de se retrouver paralysée par ces périodes d’isolement, comme l’expérimente déjà le Royaume-Uni. Les nouvelles règles seront fixées « d’ici la fin de la semaine ».

Pass vaccinal

L’exécutif joue la carte de la vaccination pour limiter les dégâts et éviter tant que possible les restrictions. Plus de 76 % des Français sont vaccinés, et 22 millions ont déjà effectué leur dose de rappel, obligatoire, à partir du 15 janvier, pour conserver le pass sanitaire si sa dernière injection date de plus de sept mois. Le délai minimal entre la dernière injection et la dose de rappel, déjà réduit à quatre mois, va être réduit à trois mois dès le 28 décembre, comme le préconisait la Haute Autorité de Santé. « Ce sont des personnes non-vaccinées » qui occupent en grande partie les services de soins intensifs, a martelé le Premier ministre.

À LIRE AUSSICovid-19 : moins d’hospitalisations avec Omicron qu’avec Delta

Jean Castex a également précisé les contours du futur pass vaccinal, appelé à remplacer le pass sanitaire ? qui fonctionne aussi pour les non-vaccinés avec un test négatif ? à partir du 15 janvier. Le projet de loi le mettant en place a été présenté en conseil des ministres ce lundi à 17 heures, dans la foulée du conseil de défense sanitaire, et doit maintenant être examiné par l’Assemblée dès mercredi, avant d’arriver au Sénat le 5 janvier. Il prévoit également un renforcement des sanctions en cas de fraude

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Des employés dans une usine de smartphones, le 8 mai 2017 à Dongguan, dans la province chinoise du Guangdong

Les jeunes générations fuient les travaux pénibles. Et les difficultés des entreprises à attirer des candidats pour ces postes sont accentuées par le vieillissement du pays.

Des employés dans une usine de smartphones, le 8 mai 2017 à Dongguan, dans la province chinoise du Guangdong

afp.com/Nicolas ASFOURIPar Sébastien Le Belzic (Pékin)Publié le 23/12/2021 à 08:00, mis à jour à 18:54Dans l’hebdo du 23 DécembreNewsletter
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AZhengzhou, ce ne sont pas les offres d’emploi qui manquent. 80% des iPhone Apple de la planète sont assemblés dans cette grande métropole industrielle du centre de la Chine. Mais le principal sous-traitant de la marque à la pomme, Foxconn, a du mal à recruter. Pour susciter des vocations, il accorde depuis cette année une prime de 1300 euros aux nouveaux employés qui restent au moins 90 jours en poste. Et propose des salaires généreux pour la Chine : autour de 1000 euros par mois pour un simple ouvrier, nourri et logé, soit deux fois plus qu’il y a dix ans. Malgré cela, les candidats manquent à l’appel. 

« Nos usines étaient à l’arrêt l’année dernière à cause de l’épidémie de Covid, mais depuis la reprise, on a vraiment du mal à faire revenir nos ouvriers. Beaucoup ont trouvé du travail ailleurs », constate, amère, la DRH d’une usine de la région. Plus de 20% de ces postes sont vacants dans l’empire du Milieu, selon une étude du Bureau du travail chinois publiée cette année. LIRE AUSSI >> Pour ou contre : l’entrée de la Chine dans l’OMC a-t-elle été une erreur ?

« La pandémie a paralysé les économies de la plupart des pays asiatiques », souligne David Li, secrétaire général de l’association professionnelle des fabricants de chaussures de la ville de Dongguan, près de Canton, dans le sud-est du pays. Au sein de la deuxième économie mondiale, où l’épidémie est, pour l’heure, plutôt sous contrôle, des usines ont vu ces derniers mois leurs carnets de commandes se remplir très vite, à mesure que les acheteurs se détournaient des fournisseurs vietnamiens et indonésiens. « Certaines entreprises chinoises cherchent donc désespérément des ouvriers et n’ont d’autres choix que d’augmenter les salaires et de rogner sur leurs marges », poursuit David Li.

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