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Archive for novembre 2022

Le syndicat d’urgentistes que présidait François Braun, l’actuel ministre de la Santé, va recenser les « morts inattendues » aux

Samu-Urgences de France lance, à partir de jeudi, un décompte des personnes décédées aux urgences faute de moyens hospitaliers. LP/Philippe de Poulpiquet© PHILIPPE DE POULPIQUETurgences hospitalières. L’opération commence à partir de jeudi 1er décembre. Il s’agit de protester contre le maintien de lits fermés. « Avec la fermeture de très nombreux lits dans nos établissements », la capacité des services hospitaliers « est exsangue », s’alarme dans un communiqué Samu-Urgences de France (SUdF), présidé par François Braun entre 2014 et sa nomination au ministère de la Santé en juillet. Ce syndicat a lancé en 2018 un « No bed challenge », dénombrant chaque matin le nombre de malades ayant passé la nuit sur un brancard aux urgences. Mais ce décompte « n’émeut plus personne », regrette le nouveau président du SUdF, Marc Noizet, alors que « la mortalité des patients séjournant dans nos couloirs est multipliée par trois ». Alerter « avant que ça n’explose » C’est pourquoi l’organisation a décidé de lancer un nouveau recueil, le « No dead challenge », à partir du 1er décembre. « A l’image d’un calendrier, nous allons recenser tous les jours, dans toutes les structures d’urgences, les morts inattendues », précise le Dr Noizet, qui parle d’un « calendrier de l’avant »… Le but est d’alerter « avant que ça n’explose ». Accès filtré, majoration des heures de nuit, recours aux infirmiers libéraux : la plupart des mesures de la « mission flash » sur les urgences hospitalières, mises en œuvre durant l’été, ont reçu un satisfecit de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) en début de semaine. Mais « malgré l’espoir suscité » par cette mission, « la situation ne s’est pas améliorée, bien au contraire », accuse Samu-Urgences de France. Le syndicat espère que son comptage constituera un « nouvel indicateur de dangerosité » permettant « une prise de conscience de la nécessité d’une action profonde », afin de « rétablir des conditions de soins décentes et sécuritaires ».

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Une ancienne patiente de l’hôpital de Nanterre a déposé plainte contre l’établissement, après y avoir été violée. Une enquête a été ouverte.

Une personne âgée à l’hôpital. Photo d’illustration.© Getty Images/iStockphoto

Une enquête a été ouverte à la suite d’une plainte déposée à l’encontre de l’hôpital de Nanterre par une femme de 78 ans violée fin juillet alors qu’elle y était hospitalisée, a indiqué mercredi 30 novembre 2022 le parquet, sollicité par l’AFP.

La plainte de l’ancienne patiente, consultée par l’AFP, a été déposée début novembre contre l’établissement et sa directrice pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

« La victime et sa fille avaient alerté l’hôpital en amont des faits sur un défaut de sécurité : une issue de secours s’ouvrait depuis l’extérieur alors qu’elle n’aurait pas dû », a indiqué l’avocate de la plaignante, Me Amelle Bouchareb.

Une enquête a été ouverte mi-novembre et confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), selon le parquet de Nanterre.

De nouvelles mesures de sécurité

« Les établissements de santé ont une obligation de surveillance, d’autant plus cruciale qu’ils accueillent un public vulnérable. C’est un scandale en termes de sécurité », a souligné Me Ouadie Elhamamouchi, également avocat de la plaignante.

Mi-septembre, un homme avait été mis en examen pour viols, soupçonné d’avoir agressé deux patientes, âgées de 78 ans et de 70 ans, au sein de l’hôpital Max-Fourestier dans la matinée du 27 juillet. Il est également soupçonné d’avoir violé deux jours plus tard une fillette de 12 ans dans le quartier Zilina-Chemin.

À la suite des viols, l’hôpital de Nanterre avait assuré à l’AFP avoir pris « des mesures complémentaires de sécurité », notamment « un renforcement des contrôles à l’entrée de l’hôpital » et « des rondes plus fréquentes des agents de sécurité ».

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Jiang Zemin© AFP/Archives – Manuel Balce CENETA

L’ex-président avait dirigé la Chine dans une ère de profonds bouleversements de 1989 jusqu’au début des années 2000. Il est décédé ce mercredi à l’âge de 96 ans, a annoncé l’agence d’Etat Chine Nouvelle.

L’ex-président chinois Jiang Zemin, qui avait dirigé son pays dans une ère de profonds bouleversements de 1989 jusqu’au début des années 2000, est décédé mercredi à l’âge de 96 ans, a annoncé l’agence d’Etat Chine Nouvelle. Il était arrivé au pouvoir au lendemain de la répression des manifestations de la place Tiananmen de Pékin et avait accompagné la transformation de la nation la plus peuplée du monde en une puissance mondiale.

« Jiang Zemin est décédé de leucémie et d’une défaillance de plusieurs organes à Shanghai à 12H13 (mercredi) 30 novembre 2022, à l’âge de 96 ans », a annoncé Chine Nouvelle.

Lire aussiManifestations en Chine : L’ambassadeur chinois en France reconnaît un « mécontentement » et pilonne l’Occident

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Influence sur la vie politique chinoise

Quand Jiang Zemin a officiellement été désigné en 1989 par l’ex-dirigeant Deng Xiaoping comme son successeur, la Chine n’en était qu’aux prémices de sa modernisation économique. Lorsque M. Jiang a quitté ses fonctions de président en 2003, la Chine était devenue membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avait remporté l’organisation des Jeux olympiques de Pékin 2008 et était en passe de devenir une superpuissance.

Ancien maire et chef du Parti communiste à Shanghai, Jiang Zemin a continué, avec un cercle de dirigeants proches, d’exercer une influence sur la vie politique chinoise même après sa retraite officielle, selon des analystes. Il laisse derrière lui sa femme Wang Yeping ainsi que deux fils.

(Avec AFP)

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L’Assemblée nationale a adopté en première lecture une mesure visant à accélérer les procédures judiciaires dans les litiges locatifs, en incluant de manière systématique dans les contrats de bail une « clause de résiliation de plein droit ».

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Immobilier: une proposition de loi examinée à partir de demain à l’Assemblée entend durcir les sanctions contre les squatteursActiver les notifications

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L’Assemblée nationale a adopté mardi une mesure permettant à un propriétaire de résilier de manière unilatérale le bail d’un locataire en cas d’impayés, sans engager d’action en justice, dans le cadre de l’examen d’une proposition de loi anti-squats. Il s’agit de l’une des dispositions d’un texte porté par le macroniste Guillaume Kasbarian (Renaissance) pour une meilleure protection des « petits propriétaires qui ne roulent pas sur l’or » mais que la gauche qualifie d' »anti-locataires ».

Illustration d’un contrat de location© dr

L’article adopté mardi en première lecture, avec 154 voix contre 50, vise à accélérer les procédures judiciaires dans les litiges locatifs en incluant de manière systématique dans les contrats de bail une « clause de résiliation de plein droit ». Activer cette clause, en cas d’impayés de loyers notamment, permettrait à un propriétaire d’obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice et de pouvoir ainsi obtenir plus rapidement une expulsion du locataire.

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Contrairement à ce qui était prévu dans sa version initiale, le texte prévoit que le juge pourra suspendre cette clause, à condition que le locataire le demande. Le Modem, soutenu par la gauche et le gouvernement sur ce point, souhaitait que le juge puisse se saisir d’office pour suspendre cette clause, sans demande venant du locataire, pour tenir compte des situations de fragilité. Mais l’amendement en ce sens a été rejeté.

« C’est une loi de régression sociale »

L’Assemblée a également adopté un autre article du texte visant à accélérer la procédure contentieuse des litiges locatifs, en réduisant notamment le délai minimal entre une assignation et la tenue d’une audience. Lors des travaux en commission, le rapporteur du texte a évalué la durée moyenne de l’ensemble des procédures – du premier impayé au départ des occupants – « entre 24 et 36 mois ». « C’est une loi de régression sociale qui mériterait d’être renommée loi anti-locataires », a lancé la députée LFI Danielle Simonnet.

La cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot a invité les promoteurs du texte à lire l’avis publié par la Défenseure des droits Claire Hédon. Cette dernière estime que la réforme proposée ne « parvient pas à garantir un équilibre nécessaire entre les droits des occupants illicites et ceux des propriétaires ».

« Le renforcement de la pénalisation de l’occupation illicite, ou l’assouplissement des procédures d’expulsion en raison de loyers impayés, ne sont ni nécessaires, ni proportionnés », ajoute-t-elle. Malgré l’opposition de la gauche et des associations, la proposition de loi pourrait être adoptée avec les voix LR et RN. Porté par les groupes Renaissance et Horizons (majorité présidentielle), le texte propose notamment de tripler les sanctions encourues par les squatteurs jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

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Un incident pour le moins inquiétant. Fin septembre, un homme a réussi à s’introduire dans le palais de l’Élysée et a même pu entrer dans le bâtiment principal, a révélé Le Canard enchaîné mardi 29 novembre. L’intrus a été repéré par un huissier au pied de l’escalier menant au bureau d’Emmanuel Macron et a été interpellé par la sécurité du palais présidentiel. Après son arrestation, il a été conduit au commissariat du 16e arrondissement pour y être interrogé. Après vérification de ses antécédents, il a été établi qu’il était inconnu des services de police jusque-là.

élysée, palais présidentiel, emmanuel macron,© Alexis Sciard / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Au moment des faits, qui se sont déroulés le vendredi 28 septembre, le chef de l’État n’était pas dans son bureau puisqu’il assistait à un conseil de défense, dans une autre aile de l’Élysée.

À LIRE AUSSILes secrets de l’Élysée ? Au bureau, avec le présidentComment un tel incident a-t-il pu se produire alors que l’identité de chaque personne qui entre dans le palais de l’Élysée doit être connue des services de sécurité d’Emmanuel Macron ?

Selon Le Canard enchaîné, l’homme ? qui risque jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende si des poursuites sont engagées contre lui ? a réussi à tromper la vigilance des policiers patrouillant devant le portail de l’Élysée, s’est glissé dans le dos des gendarmes lors d’une relève de la garde républicaine, puis a traversé la cour d’honneur avant d’entrer dans le bâtiment principal. Et c’est donc en bas des escaliers menant au bureau présidentiel que l’huissier a repéré son manège.

La dernière tentative d’intrusion remonte à 2021

Les tentatives d’intrusion à l’Élysée ne sont pas rares. La dernière en date, tout du moins la dernière ayant été confirmée officiellement, remonte au 2 avril 2021. Un homme avait tenté de s’introduire dans le palais présidentiel après avoir sauté les premières barrières de sécurité de la portion bouclée de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Il s’était alors présenté devant les gardes à l’entrée avec une bouteille et un tissu enflammé. Mais il n’avait pas utilisé de liquide inflammable alors quand il a jeté la bouteille par terre, aux pieds des gendarmes, il ne s’est rien passé à part le fait que le verre s’est brisé.

Après son interpellation, cet homme, souffrant de problèmes psychiatriques, avait été pris en charge par l’I3P (l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police).

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Le parquet national financier a ouvert deux informations judiciaires sur l’intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales d’Emmanuel Macron. Le programme du président n’a pas été influencé, selon Stéphane Séjourné.

Affaire McKinsey : « Il faut laisser la justice faire son travail », réagit le secrétaire général de Renaissance, Stéphane Séjourné© Fournis par franceinfo

Le secrétaire général du parti Renaissance, Stéphane Séjourné, s’est « félicité » dimanche 27 novembre dans l’émission Questions politiques sur France Inter, franceinfo et Le Monde « qu’une enquête puisse être ouverte », concernant l’ouverture par le parquet national financier (PNF) de deux informations judiciaires sur l’intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales d’Emmanuel Macron en 2017 et 2022.

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« On est dans un pays où l’autorité judiciaire est indépendante, elle peut ouvrir des enquêtes y compris pour les responsables politiques qui sont en responsabilité, et c’est notre responsabilité de garantir cette indépendance sans commentaire politique », a réagi Stéphane Séjourné. Le secrétaire général du parti Renaissance a toutefois rappelé que les comptes de campagne de 2017 ont été validés et que ceux de 2022 « sont en cours de validation »« Il faut laisser la justice faire son travail », a-t-il poursuivi tout en précisant qu’il préférait « une enquête avec des magistrats » plutôt que « des supputations » et des « commissions d’enquête politisées ».

>> Recours de l’Etat aux cabinets de conseil : « ll y a eu effectivement une dérive », « des abus », reconnaît Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie

Selon Stéphane Séjourné, en comparaison avec l’Europe et les États-Unis, « la France a beaucoup moins recours aux cabinets de conseil que ses voisins ». Dans le contexte « particulier » de la crise sanitaire, « dans l’urgence de la situation », il a jugé « très utile » d’avoir eu recours à ces cabinets, comme le cabinet de conseil McKinsey. « On l’a fait de manière exceptionnelle pendant la crise du Covid-19 », a insisté Stéphane Séjourné, pour qui le programme d’Emmanuel Macron pendant la campagne de 2022 « n’a pas été influencé par un libéralisme croissant des cabinets de conseil américains ».

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Les corps de deux garçons et deux filles, ont été retrouvés à l’intérieur d’un congélateur dans un appartement de Boston (États-Unis). Les résultats de l’autopsie sont encore attendus.

Des restes humains ont été découverts le 17 novembre dans cet immeuble de Boston (États-Unis).© Google Maps

Le voisinage est encore sous le choc. Après avoir découvert mi-novembre des restes humains dans le congélateur d’un appartement de la ville, la police de Boston a annoncé ce lundi qu’il s’agissait des dépouilles de quatre nourrissons. Selon le Boston Globe, il s’agirait des corps de deux garçons et de deux filles.

Les forces de l’ordre attendent désormais le résultat des autopsies et espèrent obtenir ainsi de nouveaux détails pour connaître l’identité de la famille des bébés retrouvés. En attendant, personne n’a été interpellé dans cette enquête pour homicide.

L’enquête se poursuit dans le voisinage

La découverte remonte au 17 novembre dernier. La police de Boston répond alors à un appel et se rend dans l’immeuble concerné. En arrivant sur place, ils découvrent ce qui ressemble à un fœtus humain. Une enquête est alors ouverte pour tenter de savoir qui a abandonné le bébé.

Le lendemain, des enquêteurs se rendent à nouveau sur place pour mener leurs investigations. C’est là qu’ils découvrent trois autres corps. Les dépouilles ont ensuite été confiées à un médecin légiste afin de réaliser une autopsie, selon un communiqué de la police.

L’enquête se poursuit dans le voisinage de l’appartement où ont été retrouvés les corps. « Je n’aurais jamais pensé que quelque chose comme ça arriverait dans ce quartier », a déclaré Rachel Mathison, une voisine, au moment de la découverte. La police locale invite désormais les potentiels témoins à contacter les autorités.

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Dans une Allemagne vieillissante, le chancelier social-démocrate Olaf Scholz veut simplifier l’accès à la nationalité allemande. Ses alliés libéraux et l’opposition de droite sont vent debout.

Prise d’empreintes d’un réfugié venu déposer sa demande de nationalité allemande, à Heidelberg, en janvier 2016.© Archives Ralph Orlowski, REUTERS

Une fois n’est pas coutume, l’émotion était palpable quand Olaf Scholz a lancé sa réforme de la nationalité, le week-end dernier. Pour beaucoup, l’Allemagne est devenue le pays de l’espoir, explique le chancelier allemand, dans un court message en ligne. Les hommes, les femmes et les enfants qui sont venus en Allemagne, ont fortement contribué à ce que notre économie soit aussi forte aujourd’hui.

D’où l’idée d’aller plus loin. Dans son projet de réforme de la naturalisation, la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser (sociale-démocrate) propose de raccourcir les délais : il suffirait de séjourner sur le sol allemand cinq ans au lieu de huit, avant de pouvoir déposer sa demande. Voire seulement trois ans en cas d’intégration particulièrement réussie.

Berlin veut aussi élargir l’accès à la double nationalité. Un droit actuellement restreint : de nombreux étrangers, non-européens, doivent renoncer à leur nationalité d’origine. Les enfants nés en Allemagne de parents présents dans le pays depuis cinq ans seraient également automatiquement allemands.

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Besoin de main-d’œuvre

Parmi ses 84 millions d’habitants, l’Allemagne compte 11,8 millions d’étrangers. Un chiffre en augmentation constante depuis 2009. La Turquie figure en tête des pays d’origine les plus représentés (1,4 million), suivent la Pologne, la Syrie et la Roumanie. « Nous sommes un pays avec une immigration diverse, nous voulons nous adapter à cette réalité en modernisant notre droit de la nationalité », justifie Nancy Faeser.

Ces débats autour de la nationalisation ne sont pas dénués d’arrière-pensées économiques, car le pays vieillit sacrément, avec un taux de fécondité tombé à 1,53 enfant par femme, loin du seuil de renouvellement des générations (2,05). Deux Allemands sur trois considèrent d’ailleurs l’immigration comme un moyen pour aider à résoudre les problèmes démographiques et économiques » du pays, selon une étude menée en février par la Fondation Bertelsmann. Et plus de la moitié y voient l’opportunité de combler le manque de main-d’œuvre dans de nombreux secteurs sous tension (transports, vente, milieu médical, etc.).

Cette pénurie plaide pour « une plus grande ouverture aux travailleurs étrangers », soutient le ministre écologiste de l’Économie, Robert Habeck.

La droite voit cela d’un autre œil. Alors qu’ils s’étaient engagés, dans le contrat de coalition avec la gauche, à faciliter l’accès à la nationalité, les libéraux du FDP estiment désormais que ce n’est pas le bon moment », selon leur secrétaire général Bijan Djir-Sarai. Pour le conservateur Alexander Dobrindt, chef du groupe parlementaire CSU (union chrétienne-sociale), brader la nationalité allemande ne favorise pas l’intégration, mais conduit à son contraire et va encore attirer de la migration illégale.

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La Grèce va devoir rapidement réintégrer plusieurs milliers d’employés du secteur de la santé, qui avaient été écartés l’an dernier en raison de leur refus de se faire vacciner contre le Covid-19. Le gouvernement a confirmé la décision de la justice mardi 29 novembre.

Des infirmières dans un centre de santé d’Athènes pendant la pandémie de Covid-19 en janvier 2021 (image d’illustration).© AP – Thanassis Stavrakis

Avec notre correspondant à Athènes, Joël Bronner

À contrecœur, le ministre grec de la Santé – qui parle d’une « décision dangereuse pour la santé publique » – a confirmé mardi que le système de santé se conformerait à cette récente décision du Conseil d’État, imposant la réintégration très prochaine de ces 6 500 employés. 

Au quotidien, la loi grecque impose toujours aux usagers des transports publics des grandes villes, comme à la capitale Athènes, de porter un masque de protection à bord. En dehors des règles imposées dans les hôpitaux, c’est l’une des rares mesures de la vie quotidienne qui rappelle qu’il existe encore en Grèce une législation contraignante vis-à-vis d’un Covid-19. Celui-ci a quitté depuis des mois le rang des préoccupations principales dans le pays.

Signe de cette « normalisation », les choses s’apprêtent à présent à bouger dans les hôpitaux et centres de santé. En septembre 2021, le gouvernement grec avait pris la décision d’écarter le personnel médical qui refusait alors de se faire vacciner – soit quelque 7 000 personnes. C’est la récente prolongation de cette obligation vaccinale qui a été jugée inconstitutionnelle par le Conseil d’État il y a quelques jours.

L’ensemble des employés non-vaccinés devraient ainsi être réintégrés d’ici au 1er janvier, avec obligation de tests réguliers. Et ce, même si beaucoup d’entre eux ont déjà pu retravailler à la faveur d’un certificat prouvant qu’ils ont été infectés par le Covid.

Au total, depuis le début de la pandémie, quelque 34 000 décès ont été officiellement attribués au coronavirus en Grèce.

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Le Crous a annoncé lundi 28 novembre 2022 que la cheffe étoilée Julia Sedefdjian concocterait les repas servis mardi 6 décembre 2022 à la cantine de l’université Paris-8 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ; L’objectif de la cuisinière et de l’organisme est, entre autres, de lutter contre la « malbouffe ».

Les repas du restaurant universitaire Paris 8 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le mardi 6 décembre 2022 seront préparés par la cheffe étoilée Julia Sedefdjian ; Photo d’illustration.© ARCHIVES MARC OLLIVIER/OUEST-FRANCE

La cheffe étoilée Julia Sedefdjian s’est engagée à préparer des repas servis à la cantine de l’université Paris-8 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) mardi 6 décembre 2022. Plus de 1 300 étudiants mangent quotidiennement dans ce restaurant universitaire, précise Actu Seine-Saint-Denis. Après son intervention, la cuisinière fournira les informations nécessaires pour reproduire son menu.

Un prestigieux restaurant parisien

L’ensemble des restaurants universitaires pourra ainsi profiter des créations de Julia Sedefdjian, qu’on trouve habituellement aux fourneaux du restaurant parisien Baieta, expliquent nos confrères. Si elle a décidé de se lancer dans une mission culinaire au service de la restauration collective, c’est pour contribuer à relever le défi que s’est lancé le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) de Créteil.

L’organisme souhaite lutter contre la « malbouffe » et améliorer la réputation des restaurants universitaires, où mangent de nombreux étudiants en état de précarité alimentaire. « Julia Sedefdjian a à cœur de créer un lien entre la gastronomie et les jeunes, de démystifier les repas cuisinés et sains », a commenté le Crous dans un communiqué lundi 28 novembre 2022.

D’autres changements à venir

Outre sa collaboration avec la grande cheffe, l’organisme entend développer ou pérenniser plusieurs pratiques pour promouvoir une alimentation équilibrée et écoresponsable, indique le site d’information. Parmi elles, on trouve la multiplication des alternatives végétariennes, la mise en place du Nutriscore, l’utilisation de produits bio ou labellisés ou encore l’approvisionnement auprès de filières locales.

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