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Archive for septembre 2017

La rencontre de Ligue 1 entre Amiens et Lille a été interrompue après l’ouverture du score du LOSC. La grille de la tribune visiteur a cédé sous la pression, blessant une vingtaine de personnes. Une enquête est ouverte.

La rencontre de ligue 1 Amiens-Lille a été le théâtre d’un grave accident ce samedi soir. Une barrière de la tribune visiteurs du stade de la Licorne s’est écroulée après un mouvement de foule des supporteurs lillois, provoquant une chute de près de deux mètres de dizaines de supporteurs. L’incident a eu lieu à la 16e minute de jeu, alors que Lille venait d’ouvrir le score. Le procureur de la République a annoncé l’ouverture d’une enquête pour «blessures involontaires».

 

Selon nos informations 29 fans lillois ont été blessés. 6 ont été dirigés vers le CHU d’Amiens, 3 dans un état d’urgence relative et 3 dans un état d’urgence absolu. Les premiers témoignages évoquaient «10 à 15 blessés», touchés «aux jambes et à la cage thoracique».

EN IMAGES. Chute d’une barrière au stade d’Amiens, 29 supporteurs lillois blessés

 LANCER LE DIAPORAMA

«Au moment du but de Lille, les supporteurs du LOSC ont foncé sur la barrière. Elle a cédé d’un coup. C’était impressionnant de voir 100 personnes qui tombent d’un coup sur la pelouse !» explique Arnaud, spectateur de la rencontre joint au téléphone par Le Parisien. Les secours sont arrivés progressivement pour constater l’ampleur des dégâts, encadrés par un important cordon de CRS.Des soigneurs de la Croix-rouge et des pompiers ont prodigué les premiers soins aux blessés, devant les CRS sur la pelouse.

 

Match arrêté et plan «NoVi» mis en place

 

Le stade de la Licorne d’Amiens connaît des travaux de rénovation, et la tribune latérale face à celle de l’incident est d’ailleurs fermée pour réfection. Le match a été définitivement arrêté par le délégué de la ligue après consultations des deux clubs, «la sécurité des spectateurs n’étant plus assurée» mais pourrait se jouer demain dimanche à huis clos.

 

Le Stade est évacué dans le calme.

 

 

«le plan Novi (Nombreuses Victimes) a été déclenché pour coordonner au mieux les secours & la prise en charge des blessés. Les services de secours portent assistance aux victimes sous l’autorité du Préfet de la Somme. L’État est pleinement mobilisé. » a déclaré le ministre de l’Intérieur sur Twitter. Une enquête a été ouverte par le procureur de la République.

 

 : le plan Novi (NOmbreuses VIctimes) a été déclenché pour coordonner au mieux les secours & la prise en charge des blessés.

 

 

 : les services de secours portent assistance aux victimes sous l’autorité du @Prefet80. L’État est pleinement mobilisé. 

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La rue des Clercs bouclée après les tirs de kalachnikov.

Grosse émotion ce samedi 30 septembre 2017 en fin de soirée, en plein centre-ville de Grenoble. Une fusillade a éclaté rue des Clercs peu après 22 heures. Un chargeur entier de kalachnikov a été vidé.
Par Yann Gonon

Publié le 01/10/2017 à 00:21 Mis à jour le 01/10/2017 à 00:37

Des tirs dans la nuit et tout à coup un véritable mouvement de foule dans les rues de l’hyper-centre de Grenoble. Il était un peu plus de 22 heures, ce samedi 30 septembre 2017, lorsqu’une fusillade a éclaté rue des Clercs, non loin de la place Notre-Dame.

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Les gens se sont mis à courir

 

Un témoin raconte avoir entendu un gros bruit et ne pas avoir compris tout de suite ce qui se passait. Et puis, raconte-t-il, « les gens se sont mis à courir avec un air terrifié ». Une fusillade venait d’éclater vers le 3 rue des Clercs.

D’après la police, c’est une kalachnikov qui a été utilisée. Selon les premières informations, personne n’a été blessé. Une femme enceinte, prise de contractions a tout de même été conduite à l’hôpital.

Les dégâts sont matériels. C’est la vitrine du magasin de vêtements « Instinct » qui a été endommagée. Selon une source policière sur place, un chargeur entier (soit 30 balles) , a été entièrement vidé et les enquêteurs auraient déjà retrouvé 28 impacts. On ne sait pas encore si le commerce était visé précisément ou s’il s’agit de balles perdues.
Les enquêteurs ont retrouvé 28 impacts de balles. /

© Jordan Guéant – France

 

Une audi noire interceptée

 

Au moment des tirs, des policiers effectuaient une patrouille non loin de là. Arrivés rapidement sur place, ils ont pris en chasse une audi noire qui venait de démarrer en trombe. Le véhicule a été stoppé quelques mètres plus loin et à l’intérieur, les policiers ont retrouvé une arme de poing. On ne sait pas encore si la voiture et son, ou ses passagers, sont impliqués dans la fusillade. La kalachnikov n’a en tout cas pas été retrouvée.

Autre élément troublant, qui pourrait accréditer la preuve d’une préméditation, toutes les bornes dans le secteur, qui empêchent l’accès aux rues piétonnes, avaient été démontées.

Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Grenoble.

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Emmanuel Macron, le 28 septembre à Lyon |LUDOVIC MARIN / AFP: Le désamour des Français pour Macron est-il irrémédiable?
© Fournis par Slate Le désamour des Français pour Macron est-il irrémédiable?Emmanuel Macron pèche aujourd’hui de trop de distance, un peu hautaine.

Apparemment, le pronostic est sans risque. «Il va se vautrer», lançait, l’autre jour, une manifestante marseillaise, dans un large sourire de ravissement. «Lorsqu’Emmanuel Macron sera à 20% d’opinions favorables, cet hiver, il lui sera plus difficile de faire passer des réformes.» Cette prévision-là émane d’un confrère de Libération, invité d’un débat sur France Info, l’autre semaine. 20%? Bigre. Aussi près des 16% finaux de François Hollande? Le président le mieux élu depuis Chirac, en 2002, le jeune et flamboyant Bonaparte du «Nouveau monde», si rapidement renvoyé à une popularité de catacombes?

Sa chute est impressionnante, en effet. Plus vite, plus lourdement, que ses deux prédécesseurs. Même Hollande le préposé au désamour, pour la Ve République toute entière, faisait mieux qu’Emmanuel Macron, au long de l’été des «100 premiers jours». Pour ne reprendre que les baromètres Ifop-Journal du Dimanche, un écart de 24 points entre juin et septembre. De 64 à 40% de satisfaction. Certains sondages plaçaient même le chef de l’État plus bas encore, aux dernières enquêtes. Le pire, c’est que personne ou presque n’en paraissait surpris, comme si la descente vers l’enfer était inexorable, sans Macron ou avec lui. Peut-être l’effet Hollande, toujours lui, devenu constante, sur les délices éprouvés par une opinion publique à voir son prince s’abîmer dans une désapprobation aussi silencieuse que statistique.

Un été trompeur

Jean-Luc Mélenchon avait cette réflexion, intéressée: «Macron a commencé sa hollandisation». Pourtant défaits à la présidentielle et aux législatives, les partis politiques du «vieux monde», qui ont au moins l’avantage de la mémoire, se surprenaient déjà à rêver de jours meilleurs. Quand ils tentaient d’expliquer les glissades présidentielles, les médias, les politologues, avançaient des raisons parcellaires, au gré des «couacs» ministériels et des annonces de réformes. Le contentieux avec le général de Villiers, à propos du budget des armées. Les 5 euros rabotés sur les APL. Cette plate-forme d’admission APB, qui éliminait si aisément les bacheliers candidats à des études supérieures. Ou la CSG, devenue l’impôt des retraités… L’été avait avancé ainsi, survitaminé, réformateur à tous les étages, et pourtant trompeur.

Le nouveau pouvoir aurait pu se réjouir d’une remontée relative, relevée par un sondage IFOP du 24 septembre. À cette date, 45% de Français se déclaraient satisfaits de l’action du chef de l’État. 45%, c’était déjà mieux que les mélancoliques 40% de fin août. C’était le fait des sympathisants de droite, LR et UDI, qui paraissaient plébisciter la suppression de l’ISF sur les valeurs mobilières, et appréciaient l’effort de «flexibilité» porté par les ordonnances sur le Code du Travail. Toutefois, cette amélioration venait buter, quelques jours plus tard, sur le baromètre Odoxa/Le Figaro: 65% des sondés jugent «injuste» le budget 2018, libérant aussitôt une sorte de générique, de label, pour toute la période. «Macron, président des riches!». «Vous parlez aux riches (…) vous parlez à ceux qui parlent trois langues (…)», lance, le 28 septembre, la journaliste Léa Salamé à son invité Édouard Philippe sur France 2.

Tout l’été, l’opinion publique avait retenu ses qualificatifs, attentiste par prudence, somnolente par souci aussi de ne pas compromettre son repos estival. Elle avait opposé une inertie volontaire au foisonnement un peu brouillon des amorces et annonces de réformes. Même sur les ordonnances, les Français gardaient pour eux leurs réflexions, se contentant d’imposer un échec aux mobilisations de rue de la CGT et de la France insoumise. Cette refonte du Code du travail demeurera sans doute un mystère pendant de longs mois, ont-ils déduit de tous ces débats compliqués, tant peu de monde, malgré des semaines d’explications, semble avoir compris ce qui avait poussé Emmanuel Macron à présenter ces affaires de normes et de Prud’hommes comme la réforme majeure de son quinquennat.

Mais là, tout devient soudain plus simple. Président des riches, l’air est connu. Le terrain, de connaissance. «La France d’en bas» contre les puissants et «le système», de quoi réjouir les extrêmes aux deux bords, et rallier les classes moyennes. Ces jours-ci, on raille un peu partout un gouvernement qui exonère d’ISF les propriétaires de yachts et de jets. Les œuvres d’art? Idem. Comme les produits d’assurance. On prend pour «éléments de langage» un peu fallacieux, pour démonstrations un peu spécieuses, les raisonnements de Matignon et de Bercy, baignés de macronisme, qui visent à faire avaliser l’idée d’un allégement fiscal profitant indirectement, en bout de course, à l’investissement dans les entreprises françaises. En gros, «les riches» allaient s’empresser de faire prendre des risques de placement patriotique à la part de leurs avoirs financiers que l’ISF aura épargnée. Réaction des sceptiques mauvais coucheurs: et qu’est-ce qui empêchera ces sommes d’argent de filer vers les paradis fiscaux, dès lors que l’idée présidentielle, faute de mesure contraignante, risque fort de connaître le sort d’un vœu pieux?

La fin du nouveau monde

Nicolas Sarkozy (le bouclier fiscal) et François Hollande (le crédit impôt) ont vu leurs quinquennats embarrassés par des promesses, devenues fausses. Jusqu’ici, les allégements fiscaux permis aux plus riches n’ont pas amélioré le marché du travail. Emmanuel Macron joue dangereusement avec le même risque. On connaît son idée fixe: précipiter les réformes dans les premiers mois, ou la première année, avant l’ossification inévitable du quinquennat. Mais cette campagne à la hussarde à peine entamée, avant les gros morceaux que seront les réformes de l’assurance-chômage, de la formation, de la retraite, se retrouvent mobilisés bien des facteurs de blocage traditionnels.

En la matière, l’heure a déjà sonné de la fin du «Nouveau monde». La finesse de la démonstration macronienne –le «en même temps»–, la fusion possible des contraires, peut entrer au magasin des accessoires. À la fin septembre, les blocs et catégories, idéologies et partis, sont bien tous là au rendez-vous de l’automne d’un certain éternel français. Les vieilles querelles peuvent reprendre. Le «dégagisme» du printemps n’était qu’électoral. La possibilité de «gouverner autrement» s’efface. Chacun va défendre sa cause, ou celle de ses intérêts, dans la plus classique des rentrées.

Mais au-delà des sondages, peut-être en berne pour des mois, il n’est pas certain qu’Emmanuel Macron s’en trouve plus mal. Car son explication générale de début de mandat est un peu courte: à l’écouter, il ne fait qu’appliquer son programme, qui était connu dès la campagne présidentielle, et que les Français ont largement cautionné par un score enviable au second tour (66%) et sa majorité parlementaire (315 députés).

Macron face à une France disparate

C’est évidemment oublier que le chef de l’État n’a été élu, pour son programme, que par le quart des suffrages exprimés, au premier tour, son succès au second étant d’abord dû au refus d’une majorité de Français de voir Marine Le Pen entrer à l’Élysée. Les trois quarts des électeurs ont voté hors lui, ou contre lui, ou encore se sont abstenus, indifférents ou hostiles à sa personne ou à ses projets. Emmanuel Macron ne pouvait pas éviter de buter sur ces disparités, sur ce dispositif à la française et sur son cortège de querelles. Tout le monde est revenu autour de la table, et la grosse majorité parlementaire du président ne fera pas l’économie de désaccords, de rue ou d’hémicycle, la gauche, à gauche, plus à gauche, peut-être. La droite, à droite, plus à droite peut-être. Le Front national, quand il sera remis de ses crises internes. La partie protestataire du mouvement syndical. Les «catégoriels», aussi, policiers ou personnel pénitentiaire, ainsi que les tranches d’âge, étudiants ou retraités…

Du morcellement, Emmanuel Macron peut espérer tirer, un jour, une synthèse bénéficiaire. Évidemment, au prix d’une traversée agitée. Chaque vent contraire se manifestera. S’ils viennent, les bons sondages seront plutôt tardifs, à la fin du parcours du combattant Macron. Mais le nouveau pouvoir parviendra peut-être à moins donner l’impression d’une forteresse assiégée, face à une adversité largement imaginaire. Et globalisante. Depuis que ses ennuis ont commencé, le président a tendance à présenter le pays comme une entité conservatrice, arcboutée sur ses défauts et ses nostalgies.

Cela le rend parfois agressif, ou dédaigneux. Il profite de ses voyages à l’étranger, en Roumanie ou en Grèce, pour expliquer que «la France n’est pas un pays réformable». Et il s’en plaint auprès d’auditoires élitistes, les Français de l’étranger, qu’il sait «parler trois langues», ses frères en libéralisme assumé, partis ailleurs, car lassés des paralysies hexagonales. Ces minorités surdiplômées, entrepreneuriales, doivent lui tenir chaud. Elles lui donnent en tout cas l’envie de la provocation à vide. «Je ne cèderai rien», assurait-il, visant sans doute les cortèges de la CGT, pendant les journées anti-ordonnances. Surjoué. Inutile, aussi, car les manifestations ont marqué la limite de la protestation de rue.

La France réformée

Nouveau monde, vieux monde… idée trop courte. Les Français de 2017 doivent se sentir beaucoup plus relatifs. De l’un et de l’autre, selon les jours, l’humeur, les bonheurs ou les déconvenues de leur proximité. Libéraux et protectionnistes à la fois. La France, non réformable? Vieux credo, devenu rengaine, du Medef. Le politologue Olivier Rouquan explique qu’au contraire «cela fait trente ans que la France ne cesse de réformer». Les politiques publiques ou les collectivités territoriales, le Code du travail ou les statuts de la fonction publique. La retraite… «Ce qui amène parfois certains, fait observer Olivier Rouquan, à penser qu’un minimum de stabilité serait souhaitable, ne serait-ce que pour évaluer la situation.»

S’il pêche en cette rentrée, en attendant que le pays puisse juger sur pièce la qualité éventuelle des réformes, c’est de ne pas les expliquer, en situation, à des Français qu’il ne prendrait pas spontanément pour des archaïques indécrottables. Ce talent de pédagogue passionné lui a été unanimement reconnu pendant la campagne présidentielle. Il l’a oublié. L’élévation «jupitérienne», dont il a choisi de faire montre, après son entrée à l’Élysée, a été mauvaise conseillère. Emmanuel Macron pèche aujourd’hui de trop de distance, un peu hautaine. Le corps à corps, le dialogue, même tendu, par porte-voix, lui va mieux. L’Élysée a annoncé que le président allait retourner, le 3 octobre, auprès des salariés de Whirlpool, près d’Amiens, où il avait déjà connu, au printemps, des échanges agités, mais fructueux, avec le personnel en grève. C’est effectivement par là qu’il faut commencer.

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figarofr: 300 personnes ont manifesté devant le Consulat d'Espagne à Perpignan pour protester contre l'arrestation d'une douzaine de manifestants

© RAYMOND ROIG/AFP 300 personnes ont manifesté devant le Consulat d’Espagne à Perpignan pour protester contre l’arrestation d’une douzaine de manifestants

Le référendum catalan va être observé avec attention dans les Pyrénées-Orientales. Dans ce département, les habitants se montrent solidaires d’un peuple avec qui ils partagent la même culture et les mêmes coutumes.

À quelque 200 kilomètres de Barcelone, le référendum d’autodétermination prévu dimanche 1er octobre va être scruté avec grande attention. Dans le département des Pyrénées-Orientales, nommé communément Catalogne du Nord, on se montre solidaires avec les récents événements survenus chez les «cousins» du Sud.

Lundi 25 septembre, l’Association des maires, des adjoints et de l’Intercommunalité des Pyrénées-Orientales a publié un communiqué manifestant un soutien indéfectible des élus du département aux maires et aux fonctionnaires territoriaux de la Catalogne. Cette initiative intervient en réponse aux arrestations d’une douzaine de membres du gouvernement et à la volonté de Madrid d’interdire le référendum. Quelques jours auparavant, plusieurs centaines de manifestants avaient protesté devant le consulat d’Espagne à Perpignan. Un certain nombre de mairies du territoire, de tous bords politiques, ont également voté des motions de solidarité vis-à-vis du peuple catalan en délibération municipale.

Catalans et français

Même si beaucoup de points communs unissent Catalans du Sud et du Nord, il n’est nullement question d’une volonté d’émancipation de ce côté des Pyrénées. Même si le sentiment d’appartenance à la culture catalane est fort: «Il n’est pas du tout folklorique, il est culturel et patrimonial. Nous sommes Français, nous n’avons pas de revendications indépendantistes. Être catalan, c’est être attaché à cette terre catalane et à des traditions. Comme la Sardane (danse traditionnelle), la chanson, la langue, les paysages ou les églises romanes et baroques», selon François Calvet, sénateur-maire LR du Soler dans les Pyrénées-Orientales.

L’édile est même à l’origine d’un hôpital transfrontalier à Puigcerda. Sa commune abrite un collège public bilingue. Près de 400 élèves y apprennent le catalan. Au-delà de perpétuer une coutume, la langue constitue également un vecteur économique et un trait d’union avec Barcelone. Parler catalan facilite grandement la négociation dans les échanges commerciaux des deux côtés de la frontière.

Le catalanisme, majoritaire dans les Pyrénées-Orientales, est plus culturel que politique. Depuis le traité des Pyrénées en 1659, le territoire s’est intégré au sein des institutions françaises. Ce que ne dément pas Aleix Rényé, écrivain et journaliste: «Le sentiment de catalinité a toujours existé. Les gens se sentent français, mais après il ne faut pas leur dire qu’ils ne sont pas catalans. La France a eu une évolution qui a convaincu la population que le progrès personnel et sociétal allait avec l’intégration et cette conception de la nation française.» Joan-Daniel Bezsonoff, lui aussi écrivain en langue catalane, abonde: «Les gens ont une incrédulité sympathique. Ils ne croient pas à une indépendance catalane car il y a trop d’obstacles, mais cela plaît. On ne pense pas à renier d’être français, c’est une évidence. Un peu comme si on changeait de sexe. Nous sommes Français par essence mais aussi catalans .»

«Respect-Reconnaissance et République»

Loin de revendications politiques vis-à-vis de Paris, l’affirmation de l’identité catalane a toutefois été mise en évidence lors du nouveau découpage territorial. La création de la région Occitanie, résultant de la fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, a engendré des tensions et des manifestations qui avaient alors rassemblé des milliers de personnes dans les rues de Perpignan. Lors des dernières élections législatives, la force politique régionaliste «Oui au Pays Catalan», née de ce mécontentement, a recueilli entre 3,5 et 4% des suffrages. Une première. Auparavant les mouvances catalanes ne rassemblaient qu’un pour cent des voix lors des scrutins locaux. D’après Jordi Vera, coordinateur du mouvement, ce parti se réclame des «3 R: Respect-Reconnaissance et République».

Le but du mouvement? La création d’une collectivité territoriale avec une autonomie interne dans le cadre de la république. Soit une reconnaissance des Pyrénées-Orientales avec un statut particulier, assimilable à la Corse. «On est fiers d’être catalans, c’est notre culture. Mais je suis Français. Je suis un citoyen français de nationalité catalane», conclut Jordi Vera.

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Franceinfo
Le porte-parole du gouvernement, ancien député socialiste, estime, dans les colonnes du « Point », que le chef de l’Etat est « fascinant ».

© Fournis par Francetv infoChristophe Castener ne cache pas son admiration pour Emmanuel Macron. Dans le portrait que Le Point (article réservé aux abonnés) dresse du porte-parole du gouvernement, vendredi 29 septembre, ce dernier ne tarit pas d’éloges au sujet du chef de l’Etat.

« J’assume cette dimension amoureuse. Mon niveau d’exigence envers moi-même est tel que si je dois avoir un chef, je dois avoir de l’admiration pour lui,affirme Christophe Castaner. Et Emmanuel est fascinant. Tout l’est chez lui : son parcours, son intelligence sa vivacité, sa puissance physique même. »

« L’un des rares à avoir l’ADN Macron »

Christophe Castaner, ancien député socialiste, explique s’être lancé dans la campagne présidentielle de l’ancien ministre de l’Economie avec « des étoiles plein les yeux ». Il estime d’ailleurs qu’il était « l’un des rares à avoir totalement l’ADN Macron ». Et de conclure : « Aujourd’hui, lorsque l’on me pose des questions auxquelles je n’ai pas de réponse gouvernementale, je m’en tire parce que je sais comment il réagirait. Et je ne me suis pas souvent planté. »

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Les séparatistes de Catalogne se préparent ce samedi à un référendum d’autodétermination à haut risque, malgré l’interdiction formelle de la justice et du gouvernement espagnol. Des milliers de personnes se sont rassemblées dans la capitale espagnole pour protester contre ce vote.

© GABRIEL BOUYSDes milliers de personnes, brandissant des drapeaux espagnols, ont manifesté samedi à Madrid pour défendre l’unité de l’Espagne à la veille d’un référendum d’autodétermination convoqué par les indépendantistes de Catalogne en dépit de l’interdiction de l’État.

Les manifestants se sont retrouvés sur la place de Cibeles, au coeur de la capitale, à l’appel d’un collectif conservateur, la Fondation pour la défense de la nation espagnole (Denaes), a constaté un journaliste de l’AFP.

Brandissant le drapeau national rouge, jaune, rouge, ou le portant comme une cape sur les épaules, ils criaient «la Catalogne fait partie de l’Espagne», des refrains des supporters de football comme «je suis espagnol, espagnol, espagnol», ou «on va se les faire».

Certains criaient même «Puigdemont en prison». Carles Puigdemont préside le gouvernement régional séparatiste de Catalogne, qui défie le gouvernement et la justice espagnole en tenant dimanche ce référendum interdit parce qu’anticonstitutionnel.

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figarofr: Devant le quai détruit de Punta Santiago à l'est de Porto Rico.

© HECTOR RETAMAL/AFP Devant le quai détruit de Punta Santiago à l’est de Porto Rico.

Les autorités de l’île reprochent au gouvernement américain de ne pas agir assez vite pour les aider. Agacé, le président des États-Unis a répondu.

La polémique enfle depuis plusieurs jours entre Washington et les autorités de Porto Rico, territoire administré par les États-Unis.

Après le passage de l’ouragan Maria, il y a plus d’une semaine, les autorités locales regrettent le manque de coordination des secours pour venir en aide à l’île. La maire de San Juan, Carmen Yulin Cruz, s’est exprimée vendredi sur les chaînes de télévision américaines avec un t-shirt «Aidez-nous. Nous sommes en train de mourir». Elle a déclaré: «je ne peux pas comprendre que la plus grande nation du monde ne puisse pas organiser la logistique pour une petite île». Le président américain a répondu ce samedi. Dans une série de tweets, Donald Trump a sermonné les autorités locales. «Quel médiocre leadership de la part de la maire de San Juan et d’autres à Porto Rico». «Ils sont incapables de mettre leurs employés au travail pour aider». «Ils veulent que l’on fasse tout pour eux, alors que ce devrait être un effort de toute la communauté. 10.000 employés fédéraux en ce moment sur l’île font un travail fantastique».

L’ouragan Maria a fait des dégâts matériels importants et causé la mort d’au moins 16 personnes sur cette île de 3,5 millions d’habitants. L’eau, l’électricité et les télécommunications ont totalement été coupées pendant quelques jours. Sur place, les autorités regrettent que les premières cargaisons d’aide ne soient parvenues aussi vite que pour le Texas et la Floride, frappées respectivement par les ouragans Harvey et Irma.

De plus, la maire de San Juan déplore les propos de la secrétaire à la Sécurité intérieure Elaine Duke. Cette dernière s’était dite jeudi «satisfaite» de l’action du gouvernement américain. «C’est vraiment une histoire de succès concernant notre capacité d’atteindre la population et concernant le petit nombre de morts lors de cet ouragan dévastateur». Vendredi, Carmen Yulin Cruz avait alors répliqué sur CNN: «C’est peut-être une histoire de succès de là où elle est.» «Quand vous buvez l’eau d’une rivière (…), quand vous n’avez pas de nourriture pour votre bébé, ce n’est pas une histoire de succès (…). C’est une histoire de gens qui meurent». À Comerio, une habitante, Subjehily Lopez, regrettait de ne pas avoir vu les secours. «Ils disent qu’il y a de l’aide, mais je ne l’ai pas vue. À la campagne, on ne la voit pas».

Les détracteurs de Donald Trump l’accusent de négliger ce territoire américain. Le gouvernement a pourtant levé jeudi, et pour dix jours, des restrictions sur l’acheminement maritime des secours. Cette démarche doit permettre d’accélérer les opérations, placées sous le commandement d’un militaire, le général Jeff Buchanan. Près de 5000 soldats et 10.000 personnels civils ont été déployés sur l’île. L’armée va également déployer des hélicoptères et des hôpitaux mobiles, a indiqué vendredi le général Buchanan.

Seul 4,5% du réseau électrique était vendredi en état de marche, et seule la moitié de la population avait accès à l’eau courante. Une dizaine d’hôpitaux sont à présent en état de fonctionner autour de San Juan, a expliqué Ricardo Ramos, patron de l’Autorité locale pour l’électricité. Selon lui, environ 4000 électriciens s’activent pour réparer le réseau et un millier d’autres devraient arriver.

Un bulletin d’alerte a par ailleurs été émis vendredi en raison des pluies attendues jusqu’à dimanche qui pourraient provoquer des inondations.

Donald Trump se rendra sur l’île mardi prochain. Il a confirmé sa venue. S’il se rend à Comerio, il pourra voir une scène de chaos.

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La mère de la première victime de Mohamed Merah s’est confiée à BFMTV, à l’approche de l’ouverture du procès du frère du tueur, Abdelkader Merah, jugé à partir de lundi par la cour d’assises spéciale de Paris.

Latifa Ibn Ziaten s'est confiée à BFMTV à l'approche du procès d'Abdelkader Merah.

© BFMTV Latifa Ibn Ziaten s’est confiée à BFMTV à l’approche du procès d’Abdelkader Merah.Elle veut à tout prix « le regarder en face ». Latifa Ibn Ziaten, la mère de la première victime de Mohamed Merah, Imad Ibn Ziaten, abattu le 11 mars 2012 par le terroriste, s’est confiée à BFMTV, alors que s’ouvrira ce lundi, devant la cour d’assises spéciale de Paris, le procès d’Abdelkader Merah, le frère du tueur.

Il y a plus de cinq ans, entre le 11 et le 19 mars 2012, sept personnes dont trois enfants d’une école juive étaient froidement exécutées par Mohamed Merah au nom du jihad. Le frère du tueur, Abdelkader, 35 ans, est jugé pour « complicité » dans cette affaire qui annonçait une mutation du terrorisme en France.

« Je voudrais m’adresser à lui »

Depuis l’assassinat de son fils, un militaire âgé de 30 ans au moment des faits, Latifa Ibn Ziaten, s’est depuis ce jour faite messagère pour la paix. Cette Franco-marocaine de 57 ans parcourt la France depuis cinq ans pour parler aux jeunes dans les cités, les écoles, les prisons, afin de les convaincre de ne pas tomber dans « une secte terroriste ».

Latifa Ibn Ziaten attend beaucoup du procès qui s’ouvre lundi. A commencer par se trouver en face d’Abdelkader Merah.

« Je voudrais m’adresser à lui, le regarder en face, qu’il voit la souffrance qu’il nous a causée, en étant complice de son frère. La souffrance que l’on vit tous les jours d’avoir perdu notre enfant, un jeune de 30 ans, qui avait plein d’espoir, qui était plein de vie, qui était un militaire exemplaire », confie-t-elle au micro de BFMTV, dans un entretien à retrouver en intégralité ce samedi dans l’émission 7 Jours BFM.

« Si il a un cœur, s’il est humain, je voudrais voir comment il réagira en ayant cette mère en face de lui. Parce que moi je n’ai pas peur de lui. Je voudrais le voir en face, et le regarder vraiment dans les yeux, c’est très important », insiste Latifa Ibn Ziaten.

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© Fournis par Libération

Cinq étudiants noirs de l’Académie de l’armée de l’Air dans le Colorado ont trouvé des insultes racistes sur leur porte. En réaction, le directeur de l’école les a invité à «(foutre) le camp».

«Foutez le camp!»: le directeur d’une académie militaire américaine n’a pas mâché ses mots quand il a découvert des insultes racistes dans son établissement, et la vidéo de son discours devant les étudiants faisait vendredi le tour du monde.

«Si vous n’êtes pas capable de traiter quelqu’un d’une autre race ou d’une autre couleur de peau avec dignité et respect, alors il faut partir», a déclaré aux élèves-officiers le général Jay Silveria, directeur de l’Académie de l’armée de l’Air à Colorado Springs, dans le Colorado (ouest du pays).

Cinq étudiants noirs en année préparatoire à cette école, qui forme les futurs officiers de l’armée de l’Air américaine, ont trouvé lundi des injures racistes sur leur porte. L’un d’eux a posté sur Facebook une photo d’une ardoise blanche sur laquelle était inscrite: «Rentre chez toi, le Nègre». Des parents ont alors alerté le corps enseignant.

Jeudi, le directeur de l’académie a réuni tous les enseignants et tous les étudiants à l’heure du déjeuner, pour leur rappeler que «ce genre de comportement n’a sa place ni dans les classes préparatoires, ni à l’académie, ni dans l’armée de l’Air américaine».

Les étudiants écoutaient, au garde-à-vous, lorsque leur directeur leur a demandé de sortir leur smartphone de leur poche. «Je suis sérieux, prenez vos téléphones, je veux que vous fassiez une vidéo de tout ceci, que vous la gardiez, que vous l’utilisiez». La réaction du directeur de l’Académie de l’armée de l’Air était largement saluée vendredi sur les réseaux sociaux et montrée en boucle sur les chaînes de télévision américaines.

«Je suis d’accord, le racisme n’a pas sa place parmi nos militaires ou dans notre pays», a notamment tweeté le sénateur républicain John McCain. Interviewé vendredi par CNN, le général Silveria a expliqué avoir voulu convaincre les élèves-officiers de l’importance de la diversité au sein d’un groupe.

«En fin de compte, ces jeunes hommes et jeunes femmes vont devenir des lieutenants de l’US Air Force. Ils iront au combat et ils prendront des décisions de vie ou de mort sur le champ de bataille. Nous avons besoin de ces idées diverses», a-t-il noté. Selon un journal local, un suspect aurait été identifié après une analyse graphologique mais l’académie militaire s’est refusée vendredi à tout commentaire. Une enquête est en cours et «nous ne pouvons donner aucun détail actuellement», a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’académie.

Un contexte tendu

Cet incident intervient en pleine polémique sur la vague de protestations chez les joueurs de football américain qui s’agenouillent pendant l’hymne national, un moyen de symboliquement dénoncer le racisme aux Etats-Unis. Donald Trump a violemment critiqué leur attitude, leur reprochant un manque de patriotisme.

A la mi-août, les plus hauts gradés de l’armée américaine s’étaient désolidarisés des propos ambigus et des atermoiements du président américain, après les violences racistes qui ont secoué la petite ville de Charlottesville, où certains manifestants se réclamant de l’extrême droite arboraient des uniformes ou insignes de l’armée.

«L’US Navy s’opposera toujours à la haine et à l’intolérance», avait déclaré dès le lendemain l’amiral John Richardson, chef de la marine américaine, suivi aussitôt par ses collègues des armées de terre et de l’air. Le chef d’état-major, le général Joe Dunford, avait lui aussi affirmé qu’il «n’y a pas de place pour le racisme et l’intolérance dans l’armée américaine et aux Etats-Unis dans leur ensemble».

La question raciale est aussi sensible au sein des forces armées que dans le reste de la population: les minorités y sont très largement représentées mais plus on monte dans la hiérarchie, plus les Blancs sont majoritaires. Selon des chiffres du Pentagone actualisés en juillet, les Noirs représentent 19% des troupes à eux seuls (alors que leur part de la population américaine tourne autour de 13%). Mais quand on monte dans la hiérarchie, les Noirs ne représentent plus que 9% des officiers de l’armée américaine.

Toutes minorités confondues (Hispaniques, Asiatiques, multiraciaux), les militaires se déclarant non-blancs représentent 29% des effectifs, mais seulement 17% des officiers.

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Naomie et sa maman Stéphanie.

Stéphanie est très fière de sa fille Naomie âgée de 5 ans. Mercredi après-midi dans leur appartement, sa mère a été victime d’un malaise et est tombée inconsciente. L’enfant n’a pas paniqué, a pris le téléphone et prévenu les secours.

« Tout le monde m’a applaudie ce matin à l’école et la maîtresse m’a dit que c’était très bien ce que j’avais fait », explique la petite Naomie tout juste âgée de 5 ans.

Mercredi vers 17 h 20, elle est dans son appartement, à Rennes, avec sa mère Stéphanie. Soudain, la mère ne se sent pas bien. Elle se lève puis s’écroule au sol, inconsciente. Naomie ne panique pas, saisit le téléphone et compose le 18. De sa petite voix fluette, elle explique que sa mère est tombée. L’appel est transféré au Samu qui dépêche une équipe médicale sur place. Stéphanie sera conduite au CHU de Rennes.

« Je suis très fière de ma fille, explique la maman. Elle m’a sans doute sauvé la vie. J’avais parlé à mes enfants de ce qu’il fallait faire en cas d’incident et les numéros à appeler. »

C’est d’ailleurs Mattéo, 13 ans, le grand frère de Naomie, qui lui avait rappelé la veille le numéro des pompiers, le 18, et ce qu’il fallait dire.

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