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Archive for mars 2021

HUMOUR LOLO

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Humour/Humor

Si vous voulez économiser un peu d’argent,c’est le bon moment pour annoncer à vos à vos enfants que le Pére noel n’a pas survécu à la pandémie

If you want to save some money, this is a good time to tell your children that Santa didn’t survive the pandemic

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 www.nouvelobs.com 

© Copyright 2021, L’Obs

Le début d’un mea culpa ? Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a admis ce mercredi 31 mars des « erreurs » dans la gestion de l’épidémie, comme sur l’attestation pour les déplacements, en réponse à une question sur Emmanuel Macron, qui avait estimé jeudi avoir « eu raison » de ne pas reconfiner en janvier.

Le président doit s’exprimer mercredi soir à la télévision pour annoncer de nouvelles mesures destinées à freiner l’épidémie de Covid-19, qui s’aggrave.Avant l’allocution de Macron, l’insistante hypothèse de la fermeture des écoles

« On a toujours regardé avec lucidité et humilité la gestion de cette épidémie. Il y a des choses qui ont été réussies. Il y a des points qui l’ont moins été. Il y a eu des erreurs probablement. Je crois que l’important, c’est de le reconnaître », a déclaré le représentant du gouvernement interrogé à ce sujet à l’issue du conseil des ministres.

Une « cohérence » de l’action du gouvernement

« Dans l’épisode autour de l’attestation, on sait reconnaître quand il y a des choses qui ne vont pas », a-t-il ajouté, en référence à l’attestation que le gouvernement voulait mettre en place pour les sorties limitées à 10 kilomètres autour de chez soi, dans les 19 départements confinés.

Critiquée pour sa complexité, cette attestation avait été aussitôt simplifiée. Elle n’est finalement nécessaire que pour les déplacements durant le couvre-feu (de 19 heures à 6 heures), et pour ceux qui dépassent les 10 km.Face au Covid, une « troisième voie » est-elle vraiment possible ?

Gabriel Attal a rappelé que la pandémie était « un drame mondial » et que « ce que recherchent la France, […] et tous les pays du monde, c’est à limiter au maximum [son] impact. L’impact sanitaire évidemment, mais aussi l’impact sur le moral de nos compatriotes, l’impact sur l’éducation de nos enfants, l’impact sur l’activité économique ».

Il a fait valoir « la cohérence » de l’action du gouvernement depuis un an, « le fait d’avoir refusé depuis le début de cette crise de mettre notre hôpital en situation de trier les malades, le fait de continuer à accélérer notre campagne de vaccination, qui nous permet d’avoir une lumière au bout du tunnel ».

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Emmanuel Macron semble avoir entendu les cris d’alertes des soignants et épidémiologistes, qui réclamaient des mesures sanitaires plus strictes, alors que les services de réanimation sont en passe d’être saturés par la pandémie de Covid-19.

Lors de sa prise de parole, ce mercredi 31 mars, le président a annoncé des mesures fortes pour le mois d’avril : fermeture des écoles et élargissement des mesures de freinage renforcé à toute la France.

Suivez notre direct ce mercredi 31 mars consacré aux annonces d’Emmanuel Macron

La France dans « une course de vitesse » contre le virus

La crise sanitaire que nous traversions dure depuis maintenant plus d’un an […] bientôt 100 000 familles auront été endeuillées a rappelé Emmanuel Macron en préambule. Nous allons tenir encore, a annoncé le Président de la République. Si nous savons nous organiser dans les prochaines semaines alors nous verrons le bout du tunnel. Il a ensuite appelé à la mobilisation de chacun pour le mois d’avril à venir.

Ces dernières semaines nous faisons face à une nouvelle donne, nous sommes entrés dans une course de vitesse : d’un côté, le déploiement de la vaccination, et de l’autre, la propagation dans toute l’Europe d’une nouvelle forme de virus, une épidémie dans l’épidémie, une forme plus dangereuse, rappelant que 44 % des patients en réanimation ont aujourd’hui moins de 60 ans. Nous sommes en train de subir une accélération du variant a annoncé le président, annonçant un nouveau cap fixé pour les mois à venir, demandant à fournir un effort supplémentaire.

Élargissement des mesures de freinage renforcé à toute la France

Emmanuel Macron a annoncé l’élargissement à l’ensemble du territoire métropolitain des mesures de freinage jusqu’alors mise en place dans 19 départements, dès ce samedi soir, et pour quatre semaines.

Chacun doit veiller à limiter au maximum les contacts, les rencontres : concrètement, le couvre-feu à 19 heures sera maintenu, le télétravail sera systématisé, les commerces seront fermés selon la liste déjà définie dans les 19 départements. De plus, les déplacements interrégionaux seront interdits après le 5 avril, et les déplacements de plus de 10 km seront interdits sans attestation. Pas d’attestation, donc, sauf pour les déplacements de plus de 10 km : nous faisons le choix de la confiance, de la respiration.

Comme l’an passé, une tolérance sera observée pour les déplacements ce week-end de Pâques.

Fermeture des écoles

L’épineuse question des établissements scolaires a également été évoquée par Emmanuel Macron. Celles-ci fermeront à compter de vendredi soir, pour trois semaines les crèches, les écoles, les collèges et les lycées. Le calendrier scolaire sera adapté.

La formule retenue par le gouvernement : une semaine de cours à distance, à compter du 6 avril, deux semaines de vacances, puis, pour la dernière semaine évoquée, le 26 avril les cours reprendront en présentiel pour les élèves de maternelle et de primaire. Enfin, le 3 mai, ce sera le retour en classe pour les collèges et les lycées.

Les étudiants pourront continuer à se rendre dans les établissements pour une journée de cours par semaine

Augmentation des capacités en réanimation

Après avoir salué le travail des soignants, le Président a annoncé des renforts supplémentaires dans les services de réanimation, pour porter la capacité à un peu plus de 10 000 lits, avec l’ouverture de nouvelles capacités d’accueil dans des hôpitaux parisiens.

« Vacciner, vacciner, vacciner »

Vacciner, vacciner, vacciner, a martelé Emmanuel Macron. 1 700 centres de vaccination ont ouvert pour Pfizer et Moderna a rappelé le président. Au total, «250 000 professionnels (médecins, vétérinaires, pompiers…) sont aujourd’hui prêts à contribuer à cet effort national». Si vous avez plus de 55 ans et être atteint d’une comorbidité, vous pouvez aujourd’hui prendre rendez-vous avec votre médecin ou votre pharmacien pour être vacciné avec AstraZeneca.

À partir du 16 avril, les premiers rendez-vous seront accordés aux personnes entre 60 ou 75 ans, et à partir du 15 mai, ceux-ci seront ouverts pour les Français de plus de 50 ans. D’ici à la fin de l’été, tous les Français de plus de 18 ans qui le souhaitent pourront être vaccinés a assuré Emmanuel Macron.

Ce mercredi 31 mars, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français pour faire part de nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Il a annoncé notamment le passage de l’ensemble du territoire aux mesures de freinage renforcées, ainsi que la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées pendant trois semaines.

Emmanuel Macron semble avoir entendu les cris d’alertes des soignants et épidémiologistes, qui réclamaient des mesures sanitaires plus strictes, alors que les services de réanimation sont en passe d’être saturés par la pandémie de Covid-19.

Lors de sa prise de parole, ce mercredi 31 mars, le président a annoncé des mesures fortes pour le mois d’avril : fermeture des écoles et élargissement des mesures de freinage renforcé à toute la France.

Suivez notre direct ce mercredi 31 mars consacré aux annonces d’Emmanuel Macron

La France dans « une course de vitesse » contre le virus

La crise sanitaire que nous traversions dure depuis maintenant plus d’un an […] bientôt 100 000 familles auront été endeuillées a rappelé Emmanuel Macron en préambule. Nous allons tenir encore, a annoncé le Président de la République. Si nous savons nous organiser dans les prochaines semaines alors nous verrons le bout du tunnel. Il a ensuite appelé à la mobilisation de chacun pour le mois d’avril à venir.

Ces dernières semaines nous faisons face à une nouvelle donne, nous sommes entrés dans une course de vitesse : d’un côté, le déploiement de la vaccination, et de l’autre, la propagation dans toute l’Europe d’une nouvelle forme de virus, une épidémie dans l’épidémie, une forme plus dangereuse, rappelant que 44 % des patients en réanimation ont aujourd’hui moins de 60 ans. Nous sommes en train de subir une accélération du variant a annoncé le président, annonçant un nouveau cap fixé pour les mois à venir, demandant à fournir un effort supplémentaire.

Élargissement des mesures de freinage renforcé à toute la France

Emmanuel Macron a annoncé l’élargissement à l’ensemble du territoire métropolitain des mesures de freinage jusqu’alors mise en place dans 19 départements, dès ce samedi soir, et pour quatre semaines.

Chacun doit veiller à limiter au maximum les contacts, les rencontres : concrètement, le couvre-feu à 19 heures sera maintenu, le télétravail sera systématisé, les commerces seront fermés selon la liste déjà définie dans les 19 départements. De plus, les déplacements interrégionaux seront interdits après le 5 avril, et les déplacements de plus de 10 km seront interdits sans attestation. Pas d’attestation, donc, sauf pour les déplacements de plus de 10 km : nous faisons le choix de la confiance, de la respiration.

Comme l’an passé, une tolérance sera observée pour les déplacements ce week-end de Pâques.

Fermeture des écoles

L’épineuse question des établissements scolaires a également été évoquée par Emmanuel Macron. Celles-ci fermeront à compter de vendredi soir, pour trois semaines les crèches, les écoles, les collèges et les lycées. Le calendrier scolaire sera adapté.

La formule retenue par le gouvernement : une semaine de cours à distance, à compter du 6 avril, deux semaines de vacances, puis, pour la dernière semaine évoquée, le 26 avril les cours reprendront en présentiel pour les élèves de maternelle et de primaire. Enfin, le 3 mai, ce sera le retour en classe pour les collèges et les lycées.

Les étudiants pourront continuer à se rendre dans les établissements pour une journée de cours par semaine

Augmentation des capacités en réanimation

Après avoir salué le travail des soignants, le Président a annoncé des renforts supplémentaires dans les services de réanimation, pour porter la capacité à un peu plus de 10 000 lits, avec l’ouverture de nouvelles capacités d’accueil dans des hôpitaux parisiens.

« Vacciner, vacciner, vacciner »

Vacciner, vacciner, vacciner, a martelé Emmanuel Macron. 1 700 centres de vaccination ont ouvert pour Pfizer et Moderna a rappelé le président. Au total, «250 000 professionnels (médecins, vétérinaires, pompiers…) sont aujourd’hui prêts à contribuer à cet effort national». Si vous avez plus de 55 ans et être atteint d’une comorbidité, vous pouvez aujourd’hui prendre rendez-vous avec votre médecin ou votre pharmacien pour être vacciné avec AstraZeneca.

À partir du 16 avril, les premiers rendez-vous seront accordés aux personnes entre 60 ou 75 ans, et à partir du 15 mai, ceux-ci seront ouverts pour les Français de plus de 50 ans. D’ici à la fin de l’été, tous les Français de plus de 18 ans qui le souhaitent pourront être vaccinés a assuré Emmanuel Macron.

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Dans une interview à « 20 Minutes », la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, indique vouloir « dédommager » de 85 euros tous les jeunes Franciliens détenteurs du passe Imagine’RLa présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, dans son bureau ce lundi à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)© LEWIS JOLY / SIPA pour 20 Minutes​La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, dans son bureau ce lundi à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)INTERVIEW – Dans une interview à « 20 Minutes », la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, indique vouloir « dédommager » de 85 euros tous les jeunes Franciliens détenteurs du passe Imagine’R

Les jeunes et les étudiants subissent de plein fouet  la crise économique et sanitaire. Confinements, cours en jauge réduite, précarité et protocoles sanitaires… Les déplacements en région Ile-de-France ont fortement diminué. Pourtant, les frais de transports continuent de s’appliquer. La présidente de la région Ile-de-France et d’Ile-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, a décidé de rectifier le tir.

« Ils n’ont pas utilisé le passe Imagine’R autant qu’ils auraient pu. Il m’a donc semblé juste de proposer un geste de dédommagement pour la non-utilisation de ce passe », détaille-t-elle dans une interview auprès de 20 Minutes.

La crise sanitaire a durement frappé les jeunes et les étudiants. Que proposez-vous pour leur venir en aide en Ile-de-France ?

Nous savons que des jeunes, des étudiants, se sont retrouvés privés d’université et de cours en présentiel depuis septembre. Des travaux dirigés ont lieu et il y a l’obligation pour les universités de les faire revenir au moins un jour par semaine. Néanmoins, nous nous apercevons que l’utilisation de leur passe Imagine’R a été moindre cette année que les années précédentes en raison du Covid-19 et des confinements. A la différence du passe Navigo, il n’est pas possible de suspendre le passe Imagine’R. A chaque trimestre, il y a l’équivalent d’un mois qui n’a pas été consommé. Nous avons donc décidé pour ces étudiants, souvent en situation de précarité, de faire un geste de dédommagement.

Quels sont les contours de ce geste, comme vous dites ?

C’est un geste commercial que nous allons faire vis-à-vis des étudiants. Je vais proposer aux administrateurs d’Ile-de-France Mobilités le 14 avril prochain la mise en place d’un dédommagement de 85 euros, correspondant à trois mois de passe Imagine’R, et ce pour tous les détenteurs du titre de transport. C’est un geste très fort en direction des étudiants pour leur pouvoir d’achat et celui de leurs familles. Ils n’ont pas utilisé le passe Imagine’R autant qu’ils auraient pu. Il m’a semblé donc juste de proposer un geste de dédommagement pour la non-utilisation de ce passe.

Combien de personnes vont être concernées ?

Cela concerne plus de 500 000 étudiants. L’idée est de lutter contre la précarité des jeunes. C’est un geste de justice tarifaire. C’est un coût de 43 millions d’euros.

Comment cela va-t-il fonctionner ?

Nous allons ouvrir une plateforme pour permettre le dédommagement, dont les informations seront données sur le site iledefrance-mobilites.fr. Elle ouvrira à partir du 22 avril. Il faudra mettre son numéro de passe Imagine’R étudiant. Et ils seront remboursés sur leur compte. D’ici là, je mets en garde contre sites frauduleux, comme pour chaque dédommagement.

C’est une mesure de la présidente de la région Ile-de-France ou de la candidate aux élections régionales ?

C’est une mesure qui a été demandée à l’unanimité par le conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités, toutes tendances politiques confondues. C’est une mesure consensuelle et qui me paraît justifiée. La présidente d’Ile-de-France Mobilités n’est pas en campagne.

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© Copyright 2021, L’Obs

Des services de réanimation qui ont dépassé le pic de la deuxième vague, une campagne de vaccination qui peine à s’envoler, des fermetures de classes en cascade, des taux d’incidences toujours plus élevés… Le nouveau conseil de défense prévu ce mercredi 31 mars s’ouvrira sur une situation sanitaire encore bien sombre en France. Emmanuel Macron se retrouve à nouveau sous pression, alors que l’ombre de nouvelles restrictions plane encore.

L’exécutif espère observer bientôt le fruit des mesures décidées il y a une semaine et demi dans plusieurs départements. « Les mesures prises il y a dix jours pourraient commencer à montrer des effets dans les tout prochains jours, ou pas, nous le verrons dans les 24, 48 heures vraisemblablement », a assuré le ministre de la Santé, Olivier Véran, mardi à l’Assemblée nationale. « Si besoin était, nous prendrions d’autres mesures pour toujours protéger les Français », a-t-il ajouté.Macron va-t-il écouter les alertes des scientifiques, de plus en plus inquiets face à la 3e vague de Covid ?

Face à l’attente, Emmanuel Macron concentre les critiques, lui qui avait refusé d’écouter les recommandations des scientifiques sur un reconfinement en début d’année. Ce pari avait un temps semblé fonctionné avec une courte accalmie en février, avant une nouvelle flambée en mars.

Jeudi, il avait évoqué de « nouvelles mesures à prendre dans les prochaines semaines » et « sans tabou ». Un doute plane encore sur une éventuelle prise de parole de sa part, alors que certains médias ont évoqué une possible allocution mercredi soir, là où d’autres évoquaient la quinzaine de jours à venir. L’Elysée n’a ni confirmé ni infirmé quoi que ce soit.

L’opposition, elle, n’en finit pas d’exprimer son agacement face à un président et son exécutif qui semblent gouverner seul. « Il faut en finir avec le roi thaumaturge », a notamment déclaré le premier secrétaire du PS Olivier Faure.

Le seuil d’alerte maximale dépassé dans 60 départements

Vidéo: Covid-19 : les enseignants vaccinés à partir de mi-avril, annonce Emmanuel Macron (France 24)PauseCurrent Time 0:01/Duration 1:44Loaded: 0.00%Son0HQSubtitlesPlein écranCovid-19 : les enseignants vaccinés à partir de mi-avril, annonce Emmanuel MacronCliquez ici pour agrandir

Dans les services de réanimation, le nombre de patients continue de progresser, avec 5 072 patients recensés mardi. En comptant les malades du Covid et les autres, près de 9 lits de réanimation sur 10 sont actuellement occupés, selon le ministère de la Santé, qui précise que « la montée en charge des capacités se poursuit dans toutes les régions ».

En Ile de France, le taux d’incidence s’élevait à 640 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours selon les chiffres arrêtés vendredi. S’il s’agit d’une très légère baisse par rapport à la veille (643), ce chiffre est toujours bien au-dessus du seuil d’alerte maximale fixé à 250 par les autorités sanitaires. Ce seuil était dépassé vendredi dans 60 départements, contre seulement 23 le 10 mars dernier.« Les patients ont 12 ans de moins en moyenne » : la déferlante Covid assaille le CHU de Nice

Dimanche, les plus hauts responsables médicaux de l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) ont de leur côté poussé un cri d’alarme, craignant de devoir bientôt procéder au tri des malades, « une ligne rouge » qui ne pourrait être franchie, selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire mardi.

Alors que 19 départements sont soumis à des mesures renforcées depuis 10 jours, dont la fermeture de certains commerces et l’interdiction de se déplacer à plus de 10 km de chez soi sans motif valable, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a annoncé la semaine dernière qu’une classe devra être fermée dès la détection d’un premier cas de Covid-19. Résultat : les fermetures ont quasiment doublé à Paris en une journée, passant de 246 à 473 selon la mairie.

Un nouveau tour de vis ?

Face à la situation, des mesures plus drastiques vont-elles être décidées mercredi ? Selon BFMTV, le président et ses ministres étudient trois pistes pour les semaines à venir : un « statu quo », avec la venue de médecins et réanimateurs depuis les régions les moins touchées vers les zones en tension, une fermeture des écoles dans les zones les plus touchées, ou un reconfinement plus dur dans ces mêmes zones. Cette dernière hypothèse serait cependant « peu probable », selon une source gouvernementale à la chaîne. Dans la soirée de mardi, la chaîne a affirmé que le président envisageait un nouveau tour de vis.INFOGRAPHIES. Course à la vaccination : où en est la France ?

Cité par l’AFP, Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon à Paris estime que les mesures prises jusqu’ici relèvent du « en même temps ». « On laisse circuler le virus et on prend quand même des mesures qui font qu’on ne fait pas rien. »

« Le piège est en train de se refermer sur l’exécutif », résume-t-il, « puisque maintenant ils ont à la fois une montée en pression » de l’épidémie et « une acceptabilité moindre » des Français en cas de reconfinement

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Emmanuel Macron s'exprimera à 20 heures sur la crise sanitaire liée au Covid-19, a annoncé l'Elysée, alors qu'un nouveau conseil de défense décisif se tient ce matin depuis 9 heures. Une prise de parole qui montre que, sur les trois options envisagées pour lutter contre la propagation de l'épidémie, la plus radicale semble désormais privilégiée par l'exécutif.© Yoan VALAT / POOL / AFP Emmanuel Macron s’exprimera à 20 heures sur la crise sanitaire liée au Covid-19, a annoncé l’Elysée, alors qu’un nouveau conseil de défense décisif se tient ce matin depuis 9 heures. Une prise de parole qui montre que, sur les trois options envisagées pour lutter contre la propagation de l’épidémie, la plus radicale semble désormais privilégiée par l’exécutif.Lecteur vidéo depuis : Dailymotion (Politique de confidentialité)

Emmanuel Macron s’adressera aux Français dans une allocution à 20 heures ce mercredi soir, a annoncé l’Elysée en début de matinée, alors que la parole présidentielle était attendue face à la troisième vague de l’épidémie de Covid-19. Les allocutions présidentielles étant devenues synonymes de décisions de grande ampleur depuis le début de la crise il y a un an, le chef de l’Etat devrait annoncer de nouvelles restrictions radicales. Il devrait également expliquer et justifier sa stratégie, qui n’a pas toujours été bien comprise par la population.

>> Suivez notre édition spéciale à partir de 20 heures

Vers l’option la plus radicale ? 

Car depuis mardi soir, l’ambiance a changé. Emmanuel Macron et Jean Castex se sont vus à l’Elysée pour examiner les dernières données épidémiques afin d’ajuster leurs positions et trois options semblaient alors sur la table. La troisième option, la plus radicale, celle que semble privilégier aujourd’hui l’exécutif puisqu’Emmanuel Macron a prévu de s’exprimer, c’est celle d’un confinement dur, pour donner un gros coup de frein aux brassages et aux interactions sociales. Une solution qu’Emmanuel Macron, aujourd’hui au pied du mur, a pourtant tout fait pour éviter. 

>> EN DIRECT – Coronavirus : suivez l’évolution de la situation mercredi 31 mars

Pour rappel, les deux autres options étaient : 

• Un simple ajustement des mesures actuelles, en faisant basculer quelques départements supplémentaires sous le régime du confinement. 

• Avancer les vacances scolaires dans les trois régions les plus touchées par le virus – autrement dit, fermer les écoles.

L’ESSENTIEL CORONAVIRUS

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Triple impératif

Selon l’entourage d’Emmanuel Macron, l’allocution de mercredi soir devrait répondre à un triple impératif : l’efficacité sanitaire d’abord, l’acception sociale ensuite, la protection – psychologique, physique, économique et sociale –  enfin. Le président de la République devrait s’attacher à donner des perspectives, avec un calendrier clair et des mesures concrètes. Mais tout peut changer jusqu’à la dernière minute, le chef de l’Etat ayant l’habitude de trancher, seul, au tout dernier moment.  

Depuis plusieurs jours, médecins et responsables hospitaliers avertissent que, faute de mesures rapides, d’un risque de devoir « trier » les malades par manque de lits. Un scénario « impossible » pour le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a réaffirmé mardi que le gouvernement ne laisserait pas « saturer les hôpitaux », et « les médecins devoir trier des malades ». Une situation qui avec celle des écoles, risque de faire pencher la balance et d’influer sur les décisions qui seront annoncées mercredi soir

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Gérard Filipelli, membre de la célèbre bande Les Charlots, est décédé

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Il faisait partie de la troupe « Les Charlots », groupe musical et humoristique français, vedette dans les années 70. La bande était composée principalement de Luis Rego, Gérard Rinaldi, Jean Sarrus, Jena-Guy Fechner, Richard Bonnot et le défunt Gérard Filipelli.

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Le premier ministre s’est décerné de bons points dans la gestion de la crise sanitaire, en comparant la France à l’Allemagne et l’Italie, quitte à user de raccourcis trompeurs.

Par William Audureau((avec Jérôme Gautheret, Sandrine Morel et Thomas Wieder))

Jean Castex et Olivier Véran, jeudi 18 mars.
Jean Castex et Olivier Véran, jeudi 18 mars. AGNÈS DHERBEYS / MYOP POUR « LE MONDE »

Championne d’Europe des mesures sanitaires les plus pertinentes, la France ? C’est le message qu’a de nouveau martelé Jean Castex, lors de son allocution du 18 mars, au moment d’annoncer le reconfinement de 16 départements français.

Le premier ministre a affirmé que le gouvernement suivait une ligne plus adaptée que ses voisins :

« Depuis le mois de janvier, nous avons opté pour une stratégie qui nous distingue des autres pays européensContrairement à beaucoup de nos voisins, nous n’avons pas appliqué de confinement au long cours à l’échelle de tout le pays. Nous avons même écarté cette option fin janvier dernier, et c’était la bonne décision. »

A ses yeux, un « confinement de probablement trois mois » aurait été « excessif et insupportable ». Mais cet autosatisfecit se heurte à la réalité : en effet, les pays auxquels le premier ministre a choisi de se référer n’ont pas adopté de confinement à l’échelle de tout le pays, en tout cas pas au sens où on le définit en France. Explications.

En Allemagne, un confinement bien moins restrictif

Ce qu’a dit Jean Castex :

« L’Allemagne, par exemple, applique un confinement strict depuis trois mois en fermant ses crèches et ses écoles, et en décale aujourd’hui la levée compte tenu des nouveaux effets du variant. »

CE QUI EST VRAI

L’Allemagne a adopté des mesures importantes : outre les bars, restaurants et lieux de sport, crèches, écoles et commerces « non essentiels » y sont fermés depuis la mi-décembre ; et les déplacements sont limités à un rayon de 15 kilomètres dans les « arrondissements » (Landkreise) où le taux d’incidence est supérieur à 200 cas pour 100 000 habitants depuis janvier.

CE QUI EST FAUX

Parler de « confinement strict » est un contresens. D’abord parce que l’Allemagne étant un Etat fédéral, les Länder sont décisionnaires en matière de réouverture d’écoles – ce qui provoque des tensions avec la chancellerie – et il n’existe pas de mesures sanitaires aussi uniformes qu’en France.https://4f14a18d828e3b85265336dca82957f9.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html

Ensuite, contrairement au confinement à la française, les résidents allemands peuvent dans une certaine mesure continuer à recevoir des invités – d’abord dans la limite de cinq personnes de deux foyers différents maximum, puis, depuis janvier, d’une seule personne d’un autre foyer.

Enfin, et surtout, les résidents allemands restent complètement libres de sortir de chez eux, sans attestation, ni restriction de temps, ni contraintes horaires. Pas vraiment un confinement « strict ».

A cet égard, et assez ironiquement, les nouvelles modalités du confinement français (avec sortie sans restriction de temps) se rapprochent d’un confinement à l’allemande auquel on ajouterait les attestations et le couvre-feu.

En Italie, un quatrième confinement qui n’est pas national

Ce qu’a dit Jean Castex :

« L’Italie a connu déjà trois confinements et vient, vous l’avez vu, d’en décider un quatrième au moment où ce pays est atteint comme nous par cette nouvelle vague épidémique liée au variant dit britannique. »

CE QUI EST VRAI

Après avoir franchi le cap symbolique des 100 000 morts du Covid-19, une grande partie de l’Italie est entrée en reconfinement depuis le 15 mars. Toutes les régions où l’incidence est supérieure à 250 cas pour 100 000 habitants sont concernées, soit 42 millions d’Italiens. Pour certaines régions, comme la Lombardie, il s’agit effectivement du quatrième confinement.

CE QUI EST INCORRECT

Contrairement à ce que laisse penser le premier ministre, l’Italie ne procède plus à des confinements nationaux mais uniquement territorialisés, grâce à un système de seuils différenciés. Ainsi, ce qui est vrai pour la Lombardie ne l’est pas pour d’autres régions : le Latium, la région de Rome, n’observe « que » son troisième confinement, tandis que la Sardaigne n’est actuellement concernée par aucune mesure de restriction, hors couvre-feu national à 22 heures.https://4f14a18d828e3b85265336dca82957f9.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html

De même, les écoles n’ont pas été fermées au niveau national, mais on constate, là aussi, de fortes disparités locales : elles ont à peine rouvert à Naples mais sont restées ouvertes dans le Piémont et la Lombardie presque tout l’automne, même au plus fort des restrictions.

CE QU’IL FAUT PRÉCISER

L’Italie est allée plus loin dans son déconfinement que la France, avec, pour les régions en seuil bas, une réouverture totale des cafés et restaurants, que ce soit en intérieur ou en extérieur, dans les limites d’un couvre-feu à 18 heures. Une réouverture toutefois jugée trop précoce et « à contre-courant » par certains experts, comme Walter Ricciardi, conseiller du ministère de la santé. Elle n’aura été effective que six semaines, le temps d’une nouvelle flambée épidémique.

Et l’Espagne ?

Jean Castex a évoqué les situations de l’Allemagne et de l’Italie, mais pas celle de l’Espagne. Simple oubli ? Peu probable : de l’autre côté des Pyrénées, la tendance est plutôt au statu quo, avec un couvre-feu nocturne à partir de 22 ou 23 heures selon les régions. Bars, restaurants, théâtres, cinémas et musées ont globalement pu rester ouverts durant l’hiver, dans le respect des protocoles sanitaires mis en place, quoique avec de fortes disparités régionales et de nouvelles fermetures dans certaines régions.https://4f14a18d828e3b85265336dca82957f9.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html

Pour la semaine sainte (du 28 mars au 4 avril, période de congés), le ministère de la santé a tout de même décrété l’interdiction de quitter sa région de résidence pour une autre, sauf motif impérieux. Les rassemblements sont tolérés jusqu’à quatre personnes en intérieur et six en extérieur, avec interdiction de recevoir des invités à domicile. Il s’agit toutefois de mesures plutôt préventives : au contraire de la France, l’incidence moyenne du nombre de cas positifs en Espagne est plutôt en baisse, loin de son pic de février. L’Organisation mondiale de la santé a toutefois alerté sur le risque d’un potentiel rebond.

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