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Archive for août 2020

« Compte tenu du protocole en vigueur, rien ne semble empêcher les écoles de devenir des clusters », écrit un collectif de médecins dans une tribune publiée ce samedi sur le site du Parisien.Une classe de collège à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 22 juin 2020.© Thomas Samson Une classe de collège à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 22 juin 2020.

Le protocole sanitaire prévu par l’Education nationale pour les écoles « ne protège ni les personnels ni les élèves et leurs familles », estime samedi un collectif de médecins, appelant à durcir les précautions à trois jours de la rentrée.

« Au-delà du réel risque sanitaire, il y a aussi celui de fermer des classes par dizaines, avec pour effet d’amplifier les inégalités devant le savoir et l’apprentissage et de désorganiser durablement notre économie et notre société », prévient leur tribune, publiée sur le site internet du Parisien.

« Rien ne semble empêcher les écoles de devenir des clusters »

« L’école n’est pas prête. (…) Compte tenu du protocole en vigueur, rien ne semble empêcher les écoles de devenir des clusters » (des foyers infectieux), alertent les signataires, dont l’infectiologue Karine Lacombe, le président du syndicat de médecins libéraux UFMLS Jérôme Marty et les créateurs du collectif Stop-Postillons, qui préconise depuis des mois de renforcer le rôle du masque dans la lutte contre le coronavirus.

Ils proposent « de recommander le port du masque en lieu clos pour tous les élèves de plus de 6 ans« , considérant que « les enfants de moins de 11 ans sont aussi contaminants que les adolescents ou les adultes ».

Cette question ne fait toutefois pas l’objet d’un consensus. « Quand ils présentent des symptômes, les enfants excrètent la même quantité de virus que les adultes et sont aussi contaminants qu’eux » mais « on ne sait pas à quel point les enfants asymptomatiques peuvent infecter d’autres personnes », résume le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Limiter les « contacts entre les classes »

Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a annoncé mercredi que tous les adultes devraient porter un masque à l’école, y compris les enseignants de maternelle, tandis que les enfants seront masqués à partir de la 6e. Le reste du protocole sanitaire, élaboré en juillet, assouplit notamment les règles de distanciation qui prévalaient en mai et juin pour permettre l’accueil de tous les élèves.

Le groupe de médecins, déjà à l’origine d’une tribune mi-août pour le masque obligatoire dans tous les lieux collectifs clos, réclame également des règles plus strictes sur l’aération des locaux et « des procédures dédiées dans les zones de forte circulation virale » pour éviter de devoir fermer des écoles entières si un cas est détecté.

Il suggère d’alléger les classes « en alternant présentiel et enseignement à distance », de limiter les « contacts entre les classes » et d’organiser un « échelonnement des récréations et de la cantine ». « S’il devait y avoir des mesures hybrides » (un enseignement à distance conjugué à un enseignement physique) ou « de confinement, nous nous tenons prêts », a dit Jean-Michel Blanquer mercredi. Mais pour cette rentrée, « nous n’en sommes pas là », a-t-il assuré.

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Capture d'écran de la scène, à Portland, samedi soir.© Social Media Capture d’écran de la scène, à Portland, samedi soir.

Membre d’un groupe d’extrême droite, l’homme a été abattu samedi soir après plusieurs heures de tensions entre partisans du Président et militants antiracistes.

Faut-il y voir une alarmante escalade de la violence entre deux Amériques irréconciliables ? Ou une simple et tragique coïncidence ? Quelques jours après la mort à Kenosha (Wisconsin) de deux manifestants Black Lives Matter tués par un adolescent pro-Trump de 17 ans, un homme a été tué samedi soir à Portland (Oregon), épilogue d’une journée marquée par des heurts entre militants antiracistes et partisans du Président. La victime, dont l’identité et l’âge n’ont pas encore été révélés, appartenait semble-t-il au groupe d’extrême droite Patriot Prayer, qui soutient Donald Trump.

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Depuis la mort fin mai à Minneapolis de George Floyd, asphyxié par un policier blanc, Portland, la plus blanche des grandes villes américaines, s’est affirmée comme l’un des bastions du mouvement pour la justice sociale et contre les discriminations raciales. Un mouvement relancé cette semaine par l’affaire Jacob Blake, grièvement blessé de plusieurs balles dans le dos à Kenosha.

Toutes les nuits depuis plus de trois mois, des protestataires se rassemblent à Portland pour dénoncer les violences policières. Début juillet, l’administration Trump y avait déployé des policiers fédéraux, contre l’avis du maire et de la gouverneure de l’Oregon, tous deux démocrates.

A de nombreuses reprises, Donald Trump a dénoncé le «chaos» et «l’anarchie» régnant selon lui dans la ville du nord-ouest du pays, connu pour son progressisme. Dans son discours d’investiture jeudi soir, en clôture de la convention républicaine, le Président l’a de nouveau érigée en contre-exemple, déclarant qu’en cas de victoire de Joe Biden à la présidentielle du 3 novembre, «toutes les villes ressembleront à Portland. Personne ne sera en sécurité dans l’Amérique de Biden».

Caravane pro-Trump

Samedi après-midi, répondant à un appel lancé sur Facebook, des centaines de partisans du Président se sont retrouvés sur le parking d’un centre commercial au sud-est de Portland. De là, le convoi de plusieurs centaines de pick-up et voitures, souvent surmontés de drapeaux américains, de pancartes «Trump 2020» ou affichant leur soutien à la police, se sont dirigés vers le centre-ville, où se trouvaient déjà de nombreux militants antiracistes et de la mouvance «antifa».

Selon les récits des médias locaux et les vidéos postées sur les réseaux sociaux, la tension est progressivement grimpée entre les deux camps. Copieusement insultés, des supporteurs de Trump ont visé les protestataires avec des fusils lançant des balles de peinture ou les ont aspergés de spray au poivre. Certains manifestants ont de leur côté jeté des œufs ou tenté de bloquer l’avancée de la caravane.

There is tension that escala pic.twitter.com/Kea2sEb0Rj— Sergio Olmos (@MrOlmos) August 30, 2020

«Un rassemblement politique roule à travers le centre-ville de Portland. Il y a eu des violences entre manifestants et contre-manifestants. Des policiers sont intervenus et ont procédé dans certains cas à des arrestations», a tweeté peu après 17 heures, heure locale, la police de la ville.

A political rally is caravanning throughout downtown Portland. There have been some instances of violence between demonstrators and counterdemonstrators. Officers have intervened and in some cases made arrests.— Portland Police (@PortlandPolice) August 30, 2020

Deux détonations

La suite des événements demeure floue. Vers 20 h 45, des tirs ont été signalés en plein centre-ville. Une vidéo supposée de la scène, d’assez mauvaise qualité et filmée de l’autre côté de la rue, montre un petit groupe de personnes devant ce qui ressemble à une sortie de parking. On y entend des cris, deux détonations, puis un homme s’effondre sur la rue.

Sur les photos prises juste après par le photographe Nathan Howard, et partagées sur Twitter par le reporter du New York Times Mike Baker, on voit un homme en short beige allongé sur le dos, inconscient, avec ce qui ressemble à une blessure par balle à la poitrine. Il porte un tee-shirt et une casquette du groupe Patriot Prayer, un groupe d’extrême droite connu pour son soutien à Donald Trump et son opposition récurrente, et parfois violente, aux manifestants associés à la gauche américaine. Sur Twitter, plusieurs comptes associés au mouvement Patriot Prayer ont semblé confirmer que la victime en faisait partie.

WARNING: Graphic images here, and I’m only including some lower-res images in the tweet.@SmileItsNathan was on scene when the fatal Portland shooting happened. Here are some images. More in the link and (warning again) they are higher resolution there.https://t.co/ziLgT3SI0B pic.twitter.com/meX5TGXs9k— Mike Baker (@ByMikeBaker) August 30, 2020

Dans un bref communiqué publié dans la nuit, la police de Portland a annoncé avoir ouvert une enquête pour «homicide» et lancé un appel à témoins pour tenter de déterminer les circonstances exactes du drame. Donald Trump, lui, s’est empressé de réagir sur Twitter, partageant et écrivant plusieurs messages reprochant au maire démocrate, Ted Wheeler, d’être responsable des événements de samedi, par son refus d’accepter le déploiement de forces fédérales.

Partageant une vidéo montrant notamment un membre du cortège pro-Trump tirant en rafales sur les manifestants avec son fusil à balles de peinture, le Président a semblé défendre ces actions. «Ce retour de flamme massif à Portland ne peut pas être inattendu après 95 jours à voir le maire incompétent admettre qu’il n’a aucune idée de ce qu’il fait. La population de Portland ne va pas tolérer plus longtemps l’absence de sécurité. Le maire est un IMBÉCILE. Déployez la Garde nationale !», a-t-il tweeté dimanche matin.

The big backlash going on in Portland cannot be unexpected after 95 days of watching and incompetent Mayor admit that he has no idea what he is doing. The people of Portland won’t put up with no safety any longer.The Mayor is a FOOL. Bring in the National Guard! https://t.co/bM6ypak94t— Donald J. Trump (@realDonaldTrump)

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Tour de France

Le tour de France

Le Tour de France est la plus grande épreuve cycliste au monde, qui se court traditionnellement chaque année au mois de juillet. La « Grande Boucle », son surnom, a été créée en 1903 par le journal sportif “L’Auto”, interdit de parution en 1944 et auquel succéda L’Equipe. Cette épreuve centenaire, la plus prestigieuse des trois grands tours cyclistes (avec le Giro et la Vuelta), a consacré des coureurs légendaires, comme Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain.

Son histoire est également faite de controverses et d’affaires retentissantes, au premier rang desquelles figure l’Américain Lance Armstrong, déchu de ses sept victoires pour cause de dopage. Mais malgré les polémiques, le Tour reste chaque année un immense succès populaire, drainant des centaines de milliers de fans du monde entier sur les bords des routes françaises.

De Merckx à Hinault en passant par Armstrong

Si une épreuve résume à elle seule la beauté, la cruauté et les travers du sport, c’est sans aucun doute le Tour de France. Sa beauté d’abord, avec ses immenses champions. Quatre coureurs ont réalisé l’exploit de le remporter à cinq reprises : les Français Jacques Anquetil (1957 et 1961 à 1964) et Bernard Hinault (1978, 1979, 1981, 1982 et 1985), le Belge Eddy Merckx, considéré comme le plus grand cycliste de tous les temps (1969 et de 1972 à 1974) et l’Espagnol Miguel Indurain (de 1991 à 1995). Ces dernières années, c’est l’équipe Sky, désormais Ineos, qui a mis la main sur l’épreuve, avec notamment le Britannique Chris Froome, vainqueur à quatre reprises (2013, 2015, 2016, 2017), et avec le tenant du titre colombien Egan Bernal. 

Mais le Tour de France a également son côté obscur. Ces dernières décennies, de nombreux scandales de dopage l’ont éclaboussé, notamment dans les années 1990 avec l’affaire Festina et les larmes de Richard Virenque. Puis il y eut le règne de Lance Armstrong, septuple vainqueur de 1999 à 2005 avec l’US Postal,  finalement déchu après avoir avoué s’être dopé pendant des années.

Grands cols, ferveur populaire et caravane

La « Grande Boucle » reste également indissociable de la France et de ses paysages. Au fil des ans, certains cols sont même devenus des mythes à part entière, faisant et défaisant les victoires au gré d’étapes dantesques. L’Alpe d’Huez, le mont Ventoux, les cols d’Izoard, du Tourmalet ou du Galibier : autant de « géants » qui font frissonner les amateurs de cyclisme rien qu’à l’évocation de leurs noms.

Mais le Tour ne serait que peu de choses sans sa ferveur populaire et ses centaines de milliers de spectateurs, venus aussi bien des Pays-Bas que d’Allemagne ou d’Australie, massés sur les bords des routes. Et comment ne pas citer la célèbre caravane publicitaire, une attraction à elle seule qui draine des foules impressionnantes.

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L’autorité administrative qui veille au respect de la vie privée a adressé des mises en demeure à quatre communes et rappelle que ces dispositifs ne doivent servir qu’à sanctionner les entorses au stationnement payant.

Le Monde avec AFP 

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Quatre communes françaises viennent de se faire taper sur les doigts par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). L’autorité administrative indépendante vient de les enjoindre de mettre fin aux systèmes de verbalisation automatique par reconnaissance des plaques d’immatriculation, a-t-elle fait savoir mardi 25 août. Elle n’a cependant pas souhaité rendre public leur nom.

L’institution rappelle sur son site que les municipalités ont bien le droit de faire installer sur leurs véhicules de police municipale des caméras dotées d’un dispositif de lecture automatisée de plaques d’immatriculation, pour « permettre la collecte automatique de données concernant les véhicules en infraction ». Mais leur utilisation est limitée aux entorses au stationnement payant : à savoir, le non-paiement ou le dépassement du temps autorisé.

Les infractions pénales, comme le stationnement gênant ou dangereux, elles, ne peuvent être traitées de cette manière, les communes n’ayant pas le droit de « collecter des fichiers photographiques » représentant les plaques d’immatriculation pour les détecter et les sanctionner. « L’arrêté du 14 avril 2009, qui permet la mise en œuvre par les communes de traitements automatisés ayant pour objet la constatation et la poursuite d’infractions pénales, ne prévoit pas la collecte de fichiers photographiques », souligne la CNIL pour justifier ce rappel.

Dispositifs intrusifs

Or, lors d’une campagne de contrôles, « la CNIL a pu constater qu’un nombre croissant de collectivités souhaitait automatiser le processus de verbalisation des infractions qu’elles sont autorisées à constater sur le territoire de leur commune (par exemple les règles relatives au stationnement gênant des véhicules sur la voie publique) », écrit l’institution dans un communiqué publié sur son site.https://908ddd784c4f2816726a6dde7df9d66f.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

La CNIL surveille tout particulièrement ces dispositifs de reconnaissance automatique de plaques d’immatriculation, qui sont potentiellement très intrusifs pour la vie privée. Ils « ont pour conséquences l’identification obligatoire de l’ensemble des conducteurs souhaitant stationner sur la voie publique, ainsi que (…) la collecte indifférenciée de l’ensemble des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés », avait-elle souligné en 2018.

Ils sont « susceptibles de révéler des informations détaillées de la vie privée des individus et remettent en cause la possibilité offerte aux citoyens, sauf justification particulière, de circuler dans l’espace public de manière anonyme », avait-elle prévenu.

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Les Etats de New York, du New Jersey et d’Hawaï accusent Donald Trump et le patron de la poste de vouloir « démanteler » ce service public avant l’élection présidentielle, durant laquelle le recours au vote par correspondance s’annonce massif.

Le Monde avec AFP 

Nouvel épisode du bras de fer autour de l’United States Postal Service (USPS), la poste fédérale américaine, qui oppose démocrates et républicains à l’approche des élections présidentielle et législatives du 3 novembre. Les Etats de New York, du New Jersey et d’Hawaï, dirigés par des démocrates, ont attaqué mardi 25 août en justice Donald Trump et le patron de l’USPS, Louis DeJoy, accusés de vouloir « démanteler » ce service public avant la présidentielle durant laquelle le recours au vote par correspondance devrait être de grande ampleur.Article réservé à nos abonnés Lire aussi  La poste américaine prise en otage dans la campagne électorale

La procureure générale de New York, Letitia James, a annoncé le dépôt de cette action en justice devant un tribunal fédéral de la capitale, Washington, DC, après la fin des auditions au Congrès de M. DeJoy, réputé proche du président Trump.https://e9b0b59447a4132d677791f8f7f775e2.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

Selon Mme James, les mesures de réduction de coûts prises par M. DeJoy, contre lesquelles les démocrates sont montés au créneau ces derniers jours, se sont déjà traduites par un ralentissement notable dans la livraison du courrier aux Etats-Unis.

« Le ralentissement du courrier n’est rien d’autre qu’une tactique de suppression des bulletins de vote », a-t-elle affirmé dans un communiqué. « Cette fois, ces mesures autoritaires ne menacent pas seulement la démocratie et le droit de vote fondamental, mais aussi la santé et le confort financier immédiat des Américains », a-t-elle ajouté, citant des retards constatés dans la livraison de médicaments ou de chèques.Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Aux Etats-Unis, le vote par correspondance suscite une bataille rangée avant les élections

Accusations de « sabotage » du service public

Beaucoup d’Etats ont annoncé élargir les possibilités de vote par correspondance – qui pourrait concerner cette année quelque 75 % des Américains – en raison de la pandémie de Covid-19. Mais M. Trump s’est dit opposé à cet élargissement, dénonçant un risque de fraude massive.Lire aussi  Le patron de la poste américaine rejette les accusations de sabotage de ses services en vue de l’élection présidentielle

Face aux critiques, M. DeJoy, grand donateur du Parti républicain, a annoncé la semaine dernière qu’il suspendait les réformes accusées d’entraver la bonne marche du vote par correspondance, tout en réfutant devant le Congrès les accusations de « sabotage » de ce service public.

Cela n’a pas empêché la Chambre des représentants, à majorité démocrate, de voter dans la foulée un texte prévoyant une aide d’urgence de 25 milliards de dollars pour le service postal, qui devrait cependant être bloqué au Sénat, à majorité républicaine.

Le Monde avec AFP

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S’appuyant sur un rapport d’inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire sur le site de la centrale de Flamanville, plusieurs associations ont porté plainte contre l’entreprise.

Par Perrine Mouterde 

Vue de la centrale nucléaire de Flamanville, dans la Manche, en 2016.
Vue de la centrale nucléaire de Flamanville, dans la Manche, en 2016. BENOIT TESSIER / REUTERS

Des déversements d’acide chlorhydrique à des endroits inappropriés, des alarmes qui ne se déclencheraient pas en cas de débordement de certaines matières ou des fuites non réparées sur des tuyauteries transportant des substances dangereuses… Cinq organisations ont annoncé, mardi 25 août, avoir porté plainte contre Electricité de France (EDF), accusé d’infractions au code de l’environnement et à la réglementation relative aux installations nucléaires de base sur le site de Flamanville (Manche).

« Ces trente-six infractions sont susceptibles d’entraîner des pollutions graves et de mettre en danger les personnes intervenant sur le site, affirment le réseau Sortir du nucléaire,France Nature Environnement (FNE), FNE Normandie, Stop EPR ni à Penly ni ailleurs et le Comité de réflexion, d’information et de lutte antinucléaire (Crilan).Nous refusons que des problèmes aussi graves restent impunis. »Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Nucléaire : nouvelle procédure contre l’EPR de Flamanville

« Défauts de surveillance et de maintenance »

Cette plainte s’appuie sur un rapport d’inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) datant de juillet 2019. Pendant deux jours, en juin de la même année, trois équipes de l’ASN et des experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont mené des contrôles concernant la protection de l’environnement sur les sites des réacteurs 1 et 2 et du réacteur EPR de Flamanville.

Dans une synthèse d’une trentaine de pages, dont les associations se sont emparées tardivement, l’autorité de contrôle du nucléaire pointe une série de dysfonctionnements et conclut que l’organisation est « perfectible » aussi bien pour la maîtrise des rejets, la gestion des risques non radiologiques ou encore la prévention des pollutions.

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 Thomas Liabot Alors que la convention républicaine se tient cette semaine, Donald Trump n'a encore promu aucune idée phare pour son second mandat. Pas plus que le Parti républicain, qui n'a pas élaboré de plateforme programmatique cette année.© Reuters

Alors que la convention républicaine se tient cette semaine, Donald Trump n’a encore promu aucune idée phare pour son second mandat. Pas plus que le Parti républicain, qui…

Officiellement investi par les républicains, Donald Trump a fait le déplacement à Charlotte au premier jour de la convention du parti, lundi soir. « L’Amérique a besoin de quatre ans de plus de Donald Trump à la Maison-Blanche », a-t-il lancé lors d’une brève allocution, durant laquelle il a surtout critiqué les démocrates. Mais le 45e président de l’histoire des Etats-Unis sera aussi attendu sur son programme pour les quatre années à venir. Interrogé dimanche soir sur Fox News, il est, une nouvelle fois, resté très évasif : « Je renforcerai ce que j’ai déjà fait et je ferai de nouvelles choses », a-t-il simplement répondu.

Lire aussi – Présidentielle aux Etats-Unis : quel rôle Melania Trump va-t-elle jouer dans la campagne?

Des mesures floues au programme

Depuis plusieurs semaines pourtant, certains au sein même de son parti l’encourage à avancer plus rapidement sur le terrain des idées. Selon Politico, l’ancien gouverneur Chris Christie a rédigé une note en ce sens en juin. D’autres, comme Newt Gingrich, ont trouvé des excuses au président américain : « Il a été si intensément concentré sur toutes les implications du coronavirus et les problèmes économiques qu’il n’y avait franchement pas pensé », a-t-il déclaré.

Jeudi soir, le milliardaire s’exprimera depuis la Maison-Blanche, et selon son entourage, en dira enfin plus sur son programme, qui a finalement été dévoilé dimanche par son équipe de campagne. Ce plan, qui comporte 49 points articulés autour de 10 grands axes, reste assez flou, au point que le site Axios l’a qualifié de « liste de souhaits ». Sur le front du coronavirus, il entend par exemple « développer un vaccin d’ici à la fin de l’année 2020 » ou « revenir à la normale d’ici en 2021 ». Le candidat républicain souhaite aussi « reconstituer des stocks et se préparer pour de futures épidémies », sans détailler davantage la façon d’y arriver.

Le président américain, qui a été privé par la pandémie d’un bilan économique avantageux, souhaite aussi « créer 10 millions d’emplois en dix mois », réduire les taxes et « adopter des accords commerciaux qui protègent les emplois américains ». Donald Trump veut encore consacrer son énergie à la défense de la police, la lutte contre l’immigration illégale. Il promet enfin d' »arrêter les guerres sans fin et [de] ramener nos troupes à la maison », une promesse déjà faite en 2016.

Sept Trump feront des discours lors de la convention

De son côté, le parti républicain n’a pas élaboré de plateforme programmatique, comme le veut la tradition, approuvant simplement une résolution de soutien au programme de Donald Trump. Lors de la convention, les grandes figures du parti comme John Kasich, John Boehner, Mitt Romney, Jeb et George W. Bush ne participeront même pas. Il se pourrait même que la plupart d’entre eux ne vote pas pour le candidat du parti cette année. 

Mais l’essentiel est peut-être ailleurs pour le président : depuis lundi et jusqu’à jeudi, la convention a pris l’allure d’une convention Trump. Le milliardaire va s’exprimer chaque soir et plusieurs membres de sa famille prendront aussi la parole : sa femme Melania et ses quatre enfants adultes font partie des intervenants programmés, tout comme sa belle-fille Lara Trump. Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits. Pour l’heure, le président accuse toujours un retard conséquent sur Joe Biden dans les sondages, notamment dans certains Etats clés pour sa réélection.

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A Cambrai le 24 août.© Pascal Rossignol A Cambrai le 24 août.

• L’épidémie de coronavirus a fait officiellement plus de 810 000 morts dans le monde, un bilan probablement inférieur à la réalité, selon un comptage réalisé le 24 août au soir. L’OMS a toutefois noté mardi un ralentissement de l’épidémie.

• Les Etats-Unis restent le pays le plus touché, devant le Brésil, le Mexique et le Royaume-Uni.

• En France, «le nombre de malades hospitalisés augmente» en Ile-de-France, a prévenu Martin Hirsch.

Photo Reuters : dans une fête foraine à Cambrai.

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