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Archive for the ‘Collobrières (var)’ Category

 Hommage national aux deux femmes gendarmes tuées

                     Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls décore les deux femmes gendarmes tuées dimanche lors de la cérémonie d’hommage national. | AFP/BORIS HORVAT

                Des centaines de gendarmes ont rendu hommage ce vendredi matin à Hyères (Var), ainsi que dans les gendarmeries de la France entière, aux deux femmes gendarmes tuées dimanche dans le village de Collobrières (Var). La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, déjà venu lundi sur les lieux du drame.


«La République pleure (…) C’est la France toute entière qui est dans la peine et qui s’incline avec respect et infinie gratitude», a-t-il déclaré  dans son éloge funèbre. «La justice doit passer et doit punir», a-t-il ajouté. Rendant hommage à tous les gendarmes «en première ligne des tensions», il a assurer que la «République sera toujours là pour honorer» ses serviteurs. Une minute de silence a été observée dans toutes les gendarmeries de France où des cérémonies étaient organisées.
Manuel Valls rend hommage aux deux gendarmes. Capture d’écran BFMTV
Le président de la République, François Hollande, était représenté par son directeur de cabinet adjoint, Alain Zabulon. Parmi les personnalités , le directeur général de la gendarmerie, le général Jacques Mignaux, sept députés de la région, le sénateur-maire de Toulon Hubert Falco, le préfet du Var Paul Mourier, les maires de Collobrières, Hyères et Pierrefeu, commune où travaillaient les deux militaires. Au cours de la cérémonie, trois décorations ont été décernées : la Légion d’honneur, la médaille militaire et la médaille de la gendarmerie avec citation.
L’arrivée des deux cercueils sur la place d’armes. Capture d’écran BFMTV
De nombreux anonymes avaient fait le déplacement, souvent en larmes, comme ce gendarme retraité de Pierrefeu, Daniel Baert, «très touché, comme l’ensemble de la population». «La façon dont elles ont été tuées est horrible, c’est quasiment une exécution», a-t-il relevé. «C’est plus qu’un choc, c’est l’horreur, ça dépasse l’entendement», a confié une habitante de Collobrières, au côté de son mari, ancien gendarme.

Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et Audrey Bertaut, maréchal des logis-chef et mère de famille de 35 ans, ont été tuées dimanche soir au cours d’une intervention à Collobrières pour un différend à la suite d’un vol.
Après l’hommage national, une cérémonie religieuse devait avoir lieu à Hyères dans l’intimité, avant l’inhumation d’Audrey Bertaut à Pierrefeu et d’Alicia Champlon à Verdun, d’où elle était originaire.
L’adjudante Alicia Champlon et la maréchal des logis-chef Audrey Bertaut. (SIRPA-GENDARMERIE)
Pour la première fois, les gendarmeries de France étaient ouvertes à tous pour cet hommage exceptionnel. Dans une interview accordée au Parisien/Aujourd’hui en France, le général Jacques Mignaux, directeur général de la gendarmerie  affirme que ce drame ne remet pas en cause la place des femmes dans la gendarmerie.

                    LeParisien.fr  avec AFP

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Les habitants de Collobrières recueillis en mémoire des gendarmes
 
 
 

                     Collobrières (Var), vendredi 22 juin. Entre 200 et 300 personnes ont rendu hommage aux deux militaires lors d’une marche silencieuse. | AFP/FRANCK PENNANT

                Entre 200 et 300 habitants de Collobrières (Var), où ont été tuées dimanche soir deux gendarmes alors qu’elles intervenaient sur un différend à la suite d’un vol, ont rendu hommage vendredi soir aux deux militaires lors d’une marchesilencieuse, a constaté l’AFP.                               
La marche a débuté devant la mairie de cette petite commune de 2000 habitants, enclavée dans le massif des Maures. Les habitants se sont ensuite rendus devant l’ancienne caserne de gendarmerie avant de marcher jusque vers les lieux du drame. Là, la maire de la commune a déposé une gerbe à l’endroit où a été tuée Audrey Bertaut, maréchal des logis-chef et mère de famille de 35 ans. Puis, à quelques mètres de là, un bouquet de fleurs a été déposé là où a été tuée sa collègue Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans. Ce geste d’hommage a été effectué par l’habitant du village qui avait retrouvé son corps. Les habitants sont ensuite retournés vers la place centrale du village où la maire a prononcé quelques mots, avant que ne soient respectés quelques instants de recueillement.
Plus tôt, dans la matinée, un hommage national avait été rendu à Hyères, en présence du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, et de plusieurs milliers de gendarmes, anonymes et représentants officiels, dans une cérémonie empreinte d’émotion et de dignité. C’est la première fois dans l’histoire de la gendarmerie que deux femmes gendarmes sont tuées lors d’une même opération.

                    LeParisien.fr avec AFP

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Collobrières : les gendarmeries de France ouvertes à tous pour les obsèques

                     Le maréchal-des-logis-chef Audrey Berthaut et l’adjudant Alicia Champion ont été abattues dimanche soir lors d’une intervention à Collobrières (Var). | DR

                C’est une première en France. La population sera officiellement accueillie vendredi dans toutes les gendarmeries de France pendant les obsèques des deux femmes gendarmes tuées dimanchedans le village de Collobrières (Var), suscitant une vive émotion.

            La cérémonie nationale des obsèques se tiendra vendredi à Hyères, à 9 heures, en présence de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur. Le président François Hollande y sera représenté par son directeur de cabinet adjoint, Alain Zabulon, selon l’Elysée.
Des cérémonies sont prévues au même moment dans toutes les unités de gendarmerie, a précisé la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN). «Toutes les personnes voulant s’associer» aux gendarmes qui organiseront «dans chaque unité des cérémonies d’hommage» durant les obsèques y «seront accueillies», tout comme les «élus et les autorités», a déclaré jeudi un responsable de la DGGN à l’AFP. «C’est une première», a-t-il ajouté précisant qu’un message officiel identique sera lu dans chaque unité — brigade ou groupement — où une cérémonie sera organisée et une minute de silence observée.
Vague d’émotion et de colère dans la gendarmerie
La mort des deux jeunes femmes a suscité une vague d’émotion dans la gendarmerie, concrétisée notamment par des appels lancés sur internet à des fermetures de brigades le jour de leurs obsèques ou à porter un brassard ou un bandeau noirs sur les écussons des uniformes.Plusieurs gendarmes ont critiqué sur ces forums leurs conditions de travail insistant sur le fait de savoir si des patrouilles à deux sont «adaptées à la situatio».
Ces manifestations d’un «ras-le-bol», selon Christian Contini, président de l’association Gendarmes et citoyens, qui se bat pour plus de liberté d’expression dans la gendarmerie, «sont allées crescendo» ces derniers jours. Il affirme que la hiérarchie a interdit tout bandeau ou brassard et que la «colère est là» et «peut péter à tout moment». Les gendarmes n’ont pas de syndicats comme les policiers et s’expriment sous le sceau de l’anonymat. De statut militaire, contrairement aux policiers, ils sont tenus à une stricte obligation de réserve.
Le Drian a rendu visite aux familles Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s’est rendu jeudi matin, avant un déplacement à Toulon, auprès des familles des deux gendarmes tuées. «Je trouve que ce drame est insupportable» a-t-il ensuite déclaré à la presse «et je voulais le faire savoir de la manière la plus discrète et intime possible».
Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef et mère de famille de 35 ans, ont été tuées dimanche soir alors qu’elles intervenaient à Collobrières pour un différend à la suite d’un vol.

Le suspect déjà condamné, en 2004, pour attaque de policiers…
Le 25 novembre 2004, Abdallah Boumezaar a 22 ans. Interdit de séjour dans le Var, il se réfugie pourtant dchez sa mère, à La Seyne-sur-Mer. Durant la nuit, celle-ci, qui craint les accès de violence de son fils et sait qu’il a entreposé dans la cité une moto volée de forte cylindrée, prévient le commissariat.Quatre policiers, dont deux femmes, se présentent alors au pied de l’immeuble. Dans le hall, ils croisent Abdallah Boumezaar, qui refuse de s’identifier, son frère Mohammed, 17 ans, et deux de ses copains.Ecla te alors une rixe au cours de laquelle Abdallah Boumezaar sort un poing américain de son sac et porte un coup à la sous-brigadière, âgée de 36 ans. Les quatre jeunes parviennent également à s’emparer du « tonfa » de la policière, matraque avec laquelle Abdallah Boumezaar frappe une nouvelle fois la jeune femme. Trois ans plus tard, il sera condamné à 4 ans de prison pour « violences volontaires ».

VIDEO. La mère du tueur présumé des deux gendarmes : «J’aurais préféré qu’il me tue avant»

                        LeParisien.fr

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Collobrières célèbre la mémoire des deux gendarmes

Jean-Marc Ducos, notre envoyé spécial à Collobrières (Var)

                     Le maréchal-des-logis-chef Audrey Berthaut et l’adjudant Alicia Champion ont été abattues dimanche soir lors d’une intervention à Collobrières (Var). | DR

Le fil du temps reprend son coursdans ce village niché au milieu du massif des Maures. Les enfants jouent dans la rivière du Collobrier et les boulistes ont renoué avec leurs habitudes. Un groupe d’écrivains américains est attendu dans la soirée pour un atelier de littérature. Depuis le dimanche 17 juin, les fleurs s’accumulent devant le 4, rue Marat, là où le maréchal-des-logis-chef Audrey Berthaut, 35 ans, a été tuée, et sur la place Pasteur, où sa collègue l’adjudant Alicia Champlon a été achevée contre un mur de l’ancien moulin à huile.

            Abattues par Abdallah Boumezaar, 30 ans, un repris de justicemis en examen pour «homicide volontaire aggravé» et «assassinat», écroué ainsi que sa compagne Inès Farhat, mise en examen pour «complicité de meurtre» et «dissimulation de preuves» .

Sur cette place Pasteur, interdite au stationnement par la Mairie depuis le drame, sera très prochainement apposée une plaque à la mémoire des femmes abattues. C’est là que le sous-officier Alicia Champlon, de permanence dimanche soir, avait garé son véhicule. Elle n’a pas eu le temps de le rejoindre pour se mettre à l’abri. Les deux gendarmes avaient été appelées pour un tapage nocturne par un voisin qui accusait Boumezaar d’avoir volé le sac à main de son épouse lors d’un cambriolage quelques heures plus tôt. Au moment où les deux gendarmes sont arrivées à la porte du domicile du suspect, la compagne d’Abdallah Boumezaar, déjà condamné pour des faits de violence, jetait dans une cour voisine le butin des larcins opérés dans le village.

«Respecter le deuil»
Après le choc, le temps de l’émotion l’emporte à Collobrières. La ville a annulé toutes les festivités à venir pour «respecter le deuil». Un registre de condoléances a été ouvert devant l’hôtel de ville du village. Et les pages se remplissent. Dimanche, une messe en hommage des deux femmes sera célébrée àNotre-Dame des Victoires, où les pèlerins sont nombreux à venir au cours de l’année. «Il va falloir savoir pardonner pour trouver la paix», explique le père Wilson Quintero, le curé de la paroisse, venu de Colombie. Un pardon que les habitants du village ne sont pas encore prêts d’accorder au meurtrier, à l’image de Pierre, artisan, encore traumatisé.
Dimanche, quelques heures avant les faits, Abdallah Boumezaar avait embrassé au bar des Maures, un jeune homme qui était né le même jour que lui, le 15 avril 1982. «Les bêliers, on des fonceurs!»,avait t-il lâché à son interlocuteur qui venait le décourager de se montrer trop pressant à l’égard d’une jeune femme.

                    Le Parisien

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Gendarmes tuées dans le Var : le suspect a reconnu les faits

 

                     Lors d’une conférence de presse, le procureur de Toulon a indiqué que le suspect présumé du meurtre des deux gendarmes dimanche soir à dans le Var avait reconnu les faits. | BFMTV

                Le choc est immense à Collobrières, petit village du Var.  Deux femmes gendarmes ont été tuées par arme à feu dimanche soir alors qu’elles intervenaient pour une affaire de vol dans cette bourgade de près de 2 000 habitants.

 

            Un suspect, interpellé vers 3 heures du matin, a reconnu être l’auteur des coups de feux, a indiqué le procureur de Toulon, Xavier Tarabeux, lundi dans l’après-midi. D’importants moyens avaient été mobilisés pour retrouver le meurtrier, après ce drame qui constitue une première dans l’histoire de la gendarmerie. Casier judiciaire chargé
Condamné par le passé pour infraction à la législation sur les stupéfiants et vols avec violences, cet homme de 30 ans était sorti de prison en septembre, après six mois d’incarcération. La semaine dernière, il avait été condamné à une peine de sursis-mise à l’épreuve pour violences commises sur sa mère.Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect a tiré dans un premier temps deux coups de feu sur Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, mère de deux filles de 5 et 13 ans, un fait considéré comme «un meurtre». Puis il a poursuivi  sa collègue, Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et tiré six balles dans sa direction, a souligné le procureur, qui, dans ce second cas, a retenu «une volonté de donner la mort par préméditation, donc l’assassinat».
Des constatations effectuées par la police technique et scientifique, qui étaient toujours en cours lundi matin, ont permis de relever notamment des traces de griffures et des résidus de poudre sur les mains du tueur présumé.
«J’allais fermer les volets et là j’entends crier : « Oh non pas ça ! »»
Selon les premiers éléments, tout a commencé dans la journée de dimanche par le vol du sac à main d’une habitante de Collobrières par l’auteur présumé des coups de feu. Celui-ci aurait été aperçu ivre en début de soirée, selon le patron de l’un des trois bars du village, interrogé par l’AFP. Le mari de cette habitante frappe alors à la porte du voleur présumé, que lui ouvre sa compagne, et alors que les deux femmes gendarmes arrivent sur les lieux. S’ensuit alors une rixe assez violente, durant laquelle, après avoir frappé et donné des coups de pied dans la tête de la gendarme mère de famille, le suspect lui subtilise son arme de service, un Sig Sauer de calibre 9 mm, et tire. L’autre gendarme s’enfuit alors, le suspect lui court après et la tue également, avant de prendre la fuite à pied avec sa concubine et d’être arrêté peu après, ainsi que sa compagne, et placé en garde à vue.
Sur RTL, un riverain a raconté ce qu’il avait vu et entendu. «J’allais fermer les volets, et là j’entends crier : « Oh non pas ça ! » et « Au secours ! » Du coup, j’ai sorti la tête du volet. Là, le monsieur a tiré sept coups : quatre coups en face sur la dame qui criait « Au secours ! », en fait, et trois coups dans la rue à côté. Et quand le monsieur a fini de tirer le troisième coup, il s’est enfui dans la rue juste à côté», a t-il expliqué. «J’ai tremblé en descendant. Mais c’était pour essayer de sauver s’il y avait quelqu’un à sauver. J’ai vu le monsieur partir, donc je me suis dit : « Il ne va pas revenir… » Je suis descendu, au cas où s’il y avait besoin d’aide. Mais il n’y avait plus rien à faire», a encore raconté ce témoin.
Manuel Valls annonce un hommage de la nation
Les deux gendarmes étaient âgées de 29 et 35 ans. L’une d’elle avait pour compagnon un gendarme de Salon-de-Provence. L’autre était la mère de deux petites filles de 5 et 13 ans, ont indiqué la préfecture et les militaires. Manuel Valls s’est rendu sur place, lundi midi, et a rencontré les familles des deux femmes. «La nation aura sans doute l’occcasion dans les jours qui viennent de rendre hommage à ces deux gendarmes, et de leur témoigner sa reconnaissance», a déclaré le ministre de l’Intérieur lors d’une conférence de presse à la mairie de la commune. Selon lui, «ce drame, sans précédent dans l’histoire de la gendarmerie, vient rappeler le caractère souvent périlleux et imprévu des missions de sécurité publique que les gendarmes sont amenés à accomplir, quotidiennement, en zone rurale, sur l’ensemble du territoire».
Dans la matinée, François Hollande avait également réagi. «C’est avec une très grande émotion que j’ai appris le meurtre de deux femmes gendarmes, cette nuit à Collobrières», explique le président de la République dans un communiqué, ajoutant: «A travers ce drame, c’est la République qui est atteinte». Le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, a lui exprimé «sa profonde émotion» devant ces «crimes odieux»

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Gendarmes tuées dans le Var : pour Hollande, «c’est la République qui est atteinte»

                     Lundi, à l’entrée du village de Collobrières, où deux gendarmes ont été abattues dimanche soir. | (AFP/BORIS HORVAT)

                Le choc est immense à Collobrières, petit village du Var.  Deux femmes gendarmes ont été tuées par arme à feu dimanche soir alors qu’elles intervenaient pour une affaire de cambriolage dans cette bourgade de près de 2 000 habitants.

            D’importants moyens avaient été mobilisés pour retrouver le meurtrier, après ce drame qui constitue une première dans l’histoire de la gendarmerie. Un peu après 3 heures du matin ce lundi, un suspect a été interpellé et placé en garde à vue.
Depuis Collobrières, le procureur de la République de Toulon, Xavier Tarabeux, a expliqué qu’«une personne correspondant au signalement» de l’homme recherché, avait été interpellée. «Toutes les vérifications doivent être faites» pour s’assurer qu’il s’agit de la personne en question, a-t-il ajouté, précisant simplement que l’interpellation avait eu lieu non loin de là. Selon une source proche du dossier, l’homme, âgé de 25 ans et qui a des antécédents judiciaires, a été interpellé en compagnie de sa concubine, qui aurait eu un rôle actif dans le meurtre des deux militaires. Des constatations effectuées par la police technique et scientifique, toujours en cours lundi matin, ont permis de relever notamment des traces de griffures et des résidus de poudre sur les mains du tueur présumé. Vers 8 heures, ce dernier n’avait pas encore été entendu par les enquêteurs.
Il aurait pris l’arme d’une des deux gendarmes
Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux gendarmes en poste à la brigade territoriale de Pierrefeu (Var) intervenaient seules, vers 23 heures, pour tenter de mettre fin à un différend ayant commencé dans la journée, a indiqué une source proche du dossier. Tout débute dans l’après-midi lorsqu’une personne, cambriolée un peu plus tôt, pense croiser le voleur avec un sac lui appartenant. Prévenues, les deux gendarmes se rendent au domicile de la personne incriminée. Cette dernière aurait alors assommé une des militaires, pris son arme avant de l’abattre dans son appartement, puis de poursuivre la seconde et de la tuer en pleine rue, sur une petite place du village. «Le tireur semblait alcoolisé», a précisé une autre source. Rapidement, le village avait été totalement bouclé pour permettre un quadrillage rue par rue, tandis qu’un hélicoptère équipé d’un projecteur survolait la zone.
Les deux victimes étaient âgées de 29 et 35 ans. L’une d’elle avait pour compagnon un gendarme de Salon-de-Provence. L’autre était la mère de deux petites filles de 5 et 13 ans, ont indiqué la préfecture et les militaires. Manuel Valls doit se rendre dans la matinée à Collobrières. Sur RTL ce matin, le ministre de l’Intérieur est revenu sur ce drame: «Le choc est immense dans cette région et dans ce village de Collobrières, dans la gendarmerie… C’est une première: deux femmes gendarmes assassinées dans des conditions d’une rare violence. Je me rends sur place en fin de matinée à la fois pour m’incliner devant leurs dépouilles, pour soutenir les militaires de la gendarmerie. Je pense évidemment à leur famille». Dans la matinée, François Hollande a également réagi. «C’est avec une très grande émotion que j’ai appris le meurtre de deux femmes gendarmes, cette nuit à Collobrières», explique le président de la République dans un communiqué, ajoutant: «A travers ce drame, c’est la République qui est atteinte».

                    LeParisien.fr avec AFP

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Var : deux femmes gendarmes abattues en intervention

| Capture écran Google maps

                Deux femmes gendarmes qui intervenaient pour régler un différend dimanche soir au coeur du village de Collobrières (Var) ont été tuées par arme à feu, une première dans l’histoire de la gendarmerie. D’importants moyens étaient mobilisés dans la nuit pour retrouver le meurtrier, qui était armé.
«Deux militaires féminins de la gendarmerie ont été tuées par arme à feu ce (dimanche) soir à Collobrières», un village de près de 2000 âmes enclavé dans le massif des Maures, a déclaré le préfet Paul Mourier, qui a ajouté ne pas connaître dans l’immédiat les circonstances de ce double assassinat.

            C’est la «première fois dans l’histoire de la gendarmerie que deux femmes gendarmes sont tuées lors d’une même opération», selon une source proche du dossier.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux gendarmes intervenaient seules, vers 23h00, pour tenter de mettre fin à un différend familial, a indiqué une source proche du dossier. Elles auraient été agressées par un homme qui se serait emparé de l’arme de l’une d’entre elles et aurait ouvert le feu sur celle-ci, puis sur l’autre militaire. L’homme se serait alors enfui avec les deux armes de service des gendarmes, dont on ignorait l’âge. Les deux gendarmes, en poste à la brigade territoriale de Pierrefeu (Var), avaient été appelées au coeur de ce village situé dans le massif des Maures, dans l’arrière-pays de Hyères. «Le tireur semblait alcoolisé», a également précisé la source proche du dossier.
Le village bouclé Le préfet a précisé que l’auteur de «ce double assassinat était activement recherché par la gendarmerie, qui a mobilisé d’importants moyens». «J’ai demandé que tout le village mais aussi tout le département du Var soit bouclé», a ajouté M. Mourier, indiquant que le ministre de l’Intérieur Manuel Valls avait été «immédiatement informé». Parmi les moyens mobilisés, des hommes du peloton d’intervention interrégional de la gendarmerie ont été dépêchés sur place tandis qu’une équipe du GIGN a été déployée depuis la base de Satory, a ajouté la source proche du dossier. Les faits se sont produits vers 23h00, et à 01h, il était impossible d’entrer dans le village, qui était bouclé.
Immédiatement, le colonel Laurent Bitouzet, commandant le groupement de gendarmerie du Var, et le commandant Laurent Lachatre, commandant la compagnie de gendarmerie de Hyères, se sont rendus sur les lieux, où se sont déplacés également le préfet et sa directrice de cabinet Nathalie Bakhache.
Deux médecins du Smur, une vingtaine de pompiers, quatre ambulances et un hélicoptère venu de Nice (Alpes-Maritimes) ont été mobilisés.

                    LeParisien.fr avecAFP

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