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Archive for Mai 2018

French Prime Minister Edouard Philippe attends the ceremony marking the 73rd anniversary of the victory over Nazi Germany during WWII, in front of the Charles De Gaulle statue where laid flowers in Paris on May 8, 2018. Victory Day marks the day of the formal German defeat in World War II.

L’ambiance de travail dans les équipes du ministère est décrite comme « lourde et particulièrement stressante ». Depuis un an, 14 secrétaires ont quitté leur poste. D’après Matignon, le Premier ministre n’a pas été informé de la situation.

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Le Premier ministre Édouard Philippe dans son bureau à Matignon, le 17 mai 2017 à Paris.

Le Premier ministre Édouard Philippe dans son bureau à Matignon, le 17 mai 2017 à Paris.

afp.com/Joël SAGET

Edouard Philippe a perdu 6 secrétaires en un an. L’Express révèle un audit sur les conditions de travail rue de Varenne.

Il était 21 heures, la veille de ses vacances. La secrétaire s’est entendu dire, en substance : « Tu ne reviens pas demain. Je n’ai rien à te reprocher mais je crois que tu n’es pas à la hauteur et que tu es trop stressée. » Bref, du balai pour cette collaboratrice du Premier ministre. Eh oui : cela se passe comme ça à Matignon, comme d’ailleurs dans les cabinets ministériels de tous les gouvernements qui se sont succédés ces dernières années. Sauf que depuis un an, ce sont en tout quatorze secrétaires, pas moins, qui ont quitté leur poste. Le secrétariat particulier d’Edouard Philippe, composé de quatre personnes travaillant en horaires décalés, en a perdu six : trois ont été écartées, et trois ont claqué la porte d’elles-mêmes.

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Huit autres ont soit quitté l’équipe (où officient en temps normal une petite centaine de secrétaires mises à disposition des conseillers par la machine gouvernementale), soit été réaffectées, du jour au lendemain, d’un conseiller à un autre. Soit, encore, elles ont été sorties du cabinet du Premier ministre pour rejoindre celui de l’un des trois secrétaires d’Etat qui en dépendent. Le directeur de cabinet d’Edouard Philippe, Benoît Ribadeau-Dumas, a vu l’une de ses quatre secrétaires quitter les lieux un beau matin. Arrivée pour prendre son poste à 7h30, elle en aurait été écartée à 9 heures.

Personnel viré, déplacé, renvoyé…

« Les secrétaires de cabinet ont souvent changé de poste au gré de l’arrivée et des départs des conseillers, relate à L’Express un représentant du syndicat autonome des personnels des services du Premier ministre (SAPPM), qui a été officiellement saisi du sujet. Mais cela s’est amplifié depuis un an. » Le principe, c’est que le personnel administratif est mis à disposition des politiques, et est principalement géré par le chef de cabinet du Premier ministre : en l’occurrence Anne Clerc, une ancienne d’Accor passée par l’équipe de Jean-Pierre Raffarin.

Cette dernière est secondée par une responsable du « bureau du cabinet », une structure intermédiaire entre les services administratifs et les « politiques » du cabinet. Du jour au lendemain, au gré des arrivées et des départs des ministres et de leurs conseillers, et aussi de leurs humeurs, le personnel fonctionnarisé peut ainsi être viré, déplacé, renvoyé, tout comme les contractuels, c’est la règle. Généralement, les personnes concernées sont recasées tant bien que mal – le cas des contractuels, lui, étant plus délicat à gérer.

En tout cas, de mémoire d’observateur des moeurs ministérielles, jamais le mouvement n’a atteint une telle ampleur. L’ambiance de travail est décrite comme lourde et particulièrement stressante, avec des engueulades. Lorsqu’un jour la cheffe du secrétariat particulier – le Graal des secrétaires de Matignon – demanda que soient décalés d’une demi-heure tous les rendez-vous d’Edouard Philippe, afin d’absorber un retard d’agenda, il fut finalement reproché à une assistante de s’en être chargée – elle avait pourtant reçu des instructions ! Cette dernière aurait été écartée quelques temps plus tard. « Comment peut-on honnêtement être préparé à cette violence ? », s’interroge le même interlocuteur du SAPPM, qui souligne que les intéressées ont « peur des représailles » et que le Premier ministre n’a probablement pas été informé du pourquoi et du comment de l’incroyable turnover de ses assistantes. Le CHSCT, lui, n’a pas été saisi du sujet.

Audit extérieur

A L’Express, la cheffe de cabinet Anne Clerc confirme les mouvements, tout en les relativisant : les personnels concernés auraient été dans leur grande majorité recasés au cabinet ou dans ceux des secrétariats d’État dépendant du Premier ministre. Deux ou trois seraient retournées dans leur administration d’origine. À une autre assistante, les ressources humaines du bureau du cabinet auraient proposé « cinq nouveaux postes », refusés par l’intéressée. Cette dernière rejoindra temporairement le secrétariat de la cheffe de cabinet avant qu’une solution satisfaisante soit trouvée. « Le rythme de travail est très soutenu, la charge pèse sur les secrétariats », justifie Anne Clerc. « Le travail en brigades induit des pertes d’informations et des bugs. Souvent, celles qui commencent quelque chose le matin n’en voient jamais l’aboutissement, qui est réalisé l’après-midi par d’autres. Cela peut être difficile à supporter. »

En tout cas, L’Express peut révéler que cette situation tendue a nécessité qu’une société de conseil en entreprise, Reor, soit mandatée pour dresser un audit (voir fac-similé). Le document, daté de mars 2018, synthétise les réponses de 40% des conseillers du Premier ministre et de 90% des assistantes. Il semble révéler un climat pour le moins tendu au sein du cabinet, côté assistantes tout du moins : si le travail en décalé, la fréquence des interactions avec leur conseiller ou le travail en brigades semble les satisfaire, les intéressées regrettent le « travail dans le stress avec la peur d’être virée à tout moment ».

D’autres exemples de réponses ? « Aucune considération de la hiérarchie et aucune marque de confiance. » « Plus aucune source de satisfaction. » Certaines se sentent considérées comme des « pions » isolés, qui ne se connaissent pas entre elles, et que l’on « manipule au gré non pas des besoins mais des humeurs de chacun »… Éclairant !

Un extrait de l'audit réalisé par le cabinet Reor, auscultant le malaise des personnels de Matignon

Un extrait de l’audit réalisé par le cabinet Reor, auscultant le malaise des personnels de Matignon

L’Express

Journée « bien-être » à Matignon

Les conseilleurs, eux, se félicitent de la relation avec leurs assistantes, mais ont une exigence : « Qu’elles essaient de se mettre à ma place pour comprendre mon besoin. » En tout cas, parallèlement aux actions de formation, de réorganisation ou de montée en compétences proposées par le cabinet Reor, les indemnités de sujétion particulières ont été augmentées depuis février dernier.

Enfin, des ateliers de bien-être au travail sont régulièrement organisés dans une salle de Matignon par une masseuse-relaxologue, Bernadette Arnaud : une séance guidée d’une heure par semaine. Ces séances se veulent, selon le document consulté par L’Express , »régénérantes dans le but de lâcher-prise, de mieux se centrer, être ancré dans un chemin positif afin de libérer les parasites ». Soyons rassurés, l’esprit zen régnera bientôt à Matignon.

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Donald Trump avait de nouveau affirmé mardi que le Mexique paierait pour la construction du mur à la frontière avec les États-Unis.

Le président américain examine des prototypes du mur qu'il veut construire à la frontière avec le Mexique lors d'une visite à San Diego le 13 mars 2018

© afp.com/MANDEL NGAN Le président américain examine des prototypes du mur qu’il veut construire à la frontière avec le Mexique lors d’une visite à San Diego le 13 mars 2018Alors que le monde attend un sommet historique entre les États-Unis et la Corée du Nord, un autre sujet cher à Donald Trump était presque tombé dans l’oubli : le mur à la frontière mexicaine. Pourtant le président américain ne l’a pas oublié. Mardi, lors d’un meeting dans le Tennessee, il a affirmé : « De toute façon ce mur sera construit (…) mais à la fin, le Mexique paiera pour le mur (…) et ils vont en profiter, a-t-il précisé.

Une déclaration qui a provoqué la colère du président mexicain, Enrique Peña Nieto. « NON. Le Mexique ne paiera JAMAIS pour un mur. Ni maintenant, ni jamais. Cordialement, le Mexique (nous tous) », a-t-il écrit sur Twitter.

Donald Trump est arrivé à la Maison-Blanche en promettant d’expulser des millions de sans-papiers et de construire un nouveau mur sur la frontière des États-Unis avec le Mexique pour stopper l’immigration illégale, entraînant la pire crise diplomatique depuis des décennies entre les deux pays. La frontière américano-mexicaine s’étend sur plus de 3 100 kilomètres, dont un millier dispose déjà d’un mur.

4 000 gardes déployés

Cette piqûre de rappel de Donald Trump pourrait anéantir les efforts des deux pays dans la renégociation en cours depuis près de dix mois du traité de libre-échange nord-américain (Alena), auquel participe également le Canada et qui est en vigueur depuis 1994.

En avril, Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait des milliers de soldats de la Garde nationale à la frontière mexicaine où ils pourraient rester jusqu’à la construction du mur. Mi-mai, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen avait indiqué que 1 600 membres de la garde nationale étaient actuellement postés à la frontière mexicaine et que leur nombre allait être porté à 2 200.

Jusqu’à 4 000 gardes pourraient être déployés au total le long de la frontière qui s’étend sur quatre États américains.

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Jusqu’ici, quatre médicaments contre Alzheimer étaient remboursés par la Sécurité sociale. Selon la ministre de la Santé, ils sont non seulement inefficaces mais aussi dangereux.

Le gouvernement souhaite financer "l'accompagnement" des malades d'Alzheimer plutôt que des médicaments "nocifs et dangereux", a déclaré mardi Agnès Buzyn.

© AKIYOKO/GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO Le gouvernement souhaite financer « l’accompagnement » des malades d’Alzheimer plutôt que des médicaments « nocifs et dangereux », a déclaré mardi Agnès Buzyn.

Le gouvernement souhaite financer « l’accompagnement » des malades d’Alzheimer plutôt que des médicaments « nocifs et dangereux », a déclaré mardi Agnès Buzyn, indiquant qu’un décret sur le « déremboursement » des médicaments anti-Alzheimer serait signé « dans les prochains jours ». La ministre de la Santé avait déjà indiqué lundi qu’elle annoncerait « très prochainement » ce déremboursement.

« Cette mesure n’est pas liée au prix de ces médicaments, ce n’est pas du tout une mesure budgétaire. Ils ont été jugés comme néfastes, nocifs et dangereux par la Haute autorité de Santé à deux reprises », a-t-elle expliqué mardi sur Cnews.

Ces médicaments, évalués en 2011, « avaient eu un sursis (…) pour prouver qu’ils étaient efficaces ». Réévalués en 2016, « ils n’ont pas fait la preuve de leur efficacité mais par contre ils ont fait la preuve de leur dangerosité en termes d’accidents, de chutes, de dégradation de l’état des personnes », a-t-elle poursuivi.

La Haute Autorité de santé (HAS) a publié vendredi de nouvelles recommandations qui confirment cet avis de 2016 selon lequel tous sont insuffisamment efficaces par rapport aux risques d’effets secondaires.

L’argent recentré sur l’accompagnement

Cette décision est donc « une mesure de santé publique. (…) Je veux réserver ce bien commun qu’est l’Assurance maladie à ce qui fonctionne et qui ne fait pas de mal », a argué la ministre. Le gouvernement « met cet argent sur un accompagnement » a-t-elle dit. « Mettons l’argent au bon endroit, si ce n’est pas dans un médicament, mettons-le là ou ça fonctionne », a-t-elle insisté.

Quatre médicaments (Aricept, Ebixa, Exelon, Reminyl) et leurs génériques traitent les symptômes d’Alzheimer. Ils sont remboursés à hauteur de 15% par l’Assurance maladie, ce qui lui a coûté quelque 90 millions d’euros en 2015.

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Un commando armé de sept à dix hommes a attaqué ce mercredi l’enceinte du ministère de l’Intérieur à Kaboul. Un policier a été tué et cinq autres ont été blessés. Tous les assaillants ont été abattus.

figarofr: Les forces de sécurité afghanes inspectent le portail d'un ministère de l'Intérieur après une attaque à Kaboul.4© Mohammad Ismail/X02863 Les forces de sécurité afghanes inspectent le portail d’un ministère de l’Intérieur après une attaque à Kaboul.«Les assaillants sont arrivés à bord de deux véhicules. Ils étaient huit, un s’est fait exploser et les autres ont été tués» par les forces de l’ordre, a raconté le porte-parole du ministère Najib Danish lors d’une conférence de presse. Ce mercredi, une dizaine d’assaillants ont attaqué l’enceinte du ministère de l’Intérieur à Kaboul. Durant 90 minutes, des explosions et des échanges de tirs ont retenti. Le porte-parole du ministère ajoute qu’ «un policier a été tué et cinq blessés» mais «aucun civil» ne compte parmi les victimes.

Tous les attaquants ont été abattus dès le franchissement du premier barrage et bien avant d’accéder aux bureaux du ministère, abrités au cœur d’un vaste complexe ultraprotégé sur la route de l’aéroport de Kaboul. Selon les photos diffusées sur Twitter, les membres du commando étaient particulièrement jeunes, vêtus du treillis clair de la police des frontières et armés de fusils d’assaut et de grenades. Des opérations de ratissage des lieux se sont poursuivies après la fin des échanges de tirs, mais aucun autre assaillant n’a été découvert. Via son organe de propagande Amaq, le groupe État islamique a revendiqué l’attaque qu’il a qualifiée de «raid suicide». Cependant aucune preuve immédiate n’a été fournie.

La première explosion a retenti peu avant 12H30 locales (8H00 GMT) au premier check-point barrant l’entrée du ministère, suivie de nombreuses autres et d’échanges de tirs. Immédiatement, les forces spéciales ont été dépêchées sur place et toutes les routes conduisant au ministère barrées. L’aéroport international de Kaboul, à proximité, est cependant demeuré ouvert, bien que la police ait affirmé y avoir découvert une voiture remplie d’armes et d’explosifs.

Bloqués au premier barrage

Selon le porte-parole de la police Hashmat Stanakzai, les assaillants «ont d’abord fait exploser une voiture piégée à l’entrée du complexe (du ministère) tandis que d’autres étaient arrêtés par nos policiers au premier check-point». «Ils n’ont pas pu entrer dans l’enceinte», a-t-il précisé, confirmant les opérations de ratissage en cours. «J’étais dans mon bureau quand j’ai entendu une forte explosion. On nous a dit de rester à l’intérieur mais il semble que les assaillants n’ont pas pu rentrer», a témoigné un employé joint par l’AFP pendant l’attaque.

La plupart des bureaux du ministère de l’Intérieur, dont celui du ministre, ont été déménagés il y a moins de trois ans dans ce vaste complexe puissamment protégé par de hauts murs de béton et des herses, sur la route de l’aéroport de Kaboul. Les bâtiments sont distants de près d’un kilomètre des premiers points de contrôle, ce qui rendait improbable l’accès du commando aux bureaux. Une annexe du ministère demeure cependant en centre-ville, visée par un attentat à l’ambulance piégée en janvier (105 morts, 200 blessés). L’attaque avait été revendiquée par les talibans.

La cible était hautement symbolique, en plein ramadan et une heure avant la fermeture officielle des administrations, et alors que les attentats se sont multipliés depuis dix jours contre les forces de sécurité. Ils ont ainsi revendiqué ce mercredi à l’aube l’attaque d’un commissariat dans la capitale du Logar, à moins de 70 km au sud-est de Kaboul, qui a fait six morts parmi les policiers et huit blessés civils, selon le porte-parole de la police provinciale, Shapoor Ahmadzai. Le 21 mai, les talibans avaient invité les Kaboulis à se tenir à l’écart de «sites militaires» dans le souci «d’éviter les victimes civiles». 

Selon la mission de l’ONU en Afghanistan (Manua), qui décompte depuis 2009 les victimes civiles, la capitale est devenue depuis 2017 le lieu le plus dangereux du pays pour les civils en raison de la multiplication des attentats revendiqués par les talibans ou le groupe État islamique. Fin avril, ils ont commencé leur offensive de printemps, nommée opération Al Khandaq, qui vise à «écraser, tuer et capturer les envahisseurs américains et leurs partisans».

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Le député de la France insoumise a été contraint de se rhabiller dans l’hémicycle.

François Ruffin pris en flagrant délit de désinvolture vestimentaire le 27 juillet 2017.© L’Express François Ruffin pris en flagrant délit de désinvolture vestimentaire le 27 juillet 2017.Tenue correcte exigée. En pleine séance d’examen sur le projet de loi Agriculture et alimentation dans la nuit de mardi à mercredi, François Ruffin s’est fait sévèrement reprendre par la présidente de séance, la députée LR Annie Genevard.

La raison de cette brève interruption ? La tenue du député de la Somme, jugée inappropriée. « La chemise dans le pantalon, s’il vous plaît » a tonné la présidente alors que François Ruffin venait de prendre la parole. Le député de la France insoumise s’exécute avant d’ajouter: « J’ai déjà entendu ça quelque part ».

BFMTV

@BFMTV

François Ruffin se fait reprendre à l’Assemblée sur sa tenue vestimentaire

Ce n’est en effet pas la première fois que la tenue du député est décriée en pleine Assemblée. En juillet 2017, le même reproche lui avait été adressé par un député : « La chemise dans le pantalon, c’est dans les usages ». L’élu s’était aussi fait épingler pour avoir arboré un maillot de football au sein de l’hémicycle en décembre dernier.

Si, dans le règlement de l’Assemblée nationale, rien n’est précisé quant à la chemise rentrée dans le pantalon, la tenue « doit rester neutre et s’apparenter à une tenue de ville. Elle ne saurait être le prétexte à la manifestation de l’expression d’une quelconque opinion : est ainsi notamment prohibé le port de tout signe religieux ostensible, d’un uniforme, de logos ou messages commerciaux ou de slogans de nature politique. »

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Le leader de la France Insoumise dénonce l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, jugeant que cet événement «arrive à point nommé pour entacher (son) honorabilité».

figarofr: Jean-Luc Mélenchon à Alstom, le 11 octobre 2017.

© JEAN-PIERRE CLATOT/AFP Jean-Luc Mélenchon à Alstom, le 11 octobre 2017.La meilleure défense, c’est l’attaque. C’est dans cette logique que Jean-Luc Mélenchon est violemment monté au créneau, ce mercredi à l’Assemblée nationale, en dénonçant le complot politico-judiciaire qui le vise selon lui. En cause, le fait que le parquet de Paris ait décidé d’ouvrir une enquête préliminaire pour mener des «vérifications sur une éventuelle violation» des règles des règles de financement de sa campagne présidentielle de 2017.

«J’ai l’impression que ça arrive à point nommé pour essayer d’entâcher mon honorabilité. Je ne peux faire qu’une chose: répéter que j’ai conduit honnêtement et avec scrupule mon compte de campagne et mes dépenses», a martelé le leader de la France Insoumise sur BFMTV, reprenant mot pour mot le communiqué de presse qu’il avait rédigé la veille. «Je préviens: je ne tendrai pas la joue gauche», a-t-il ensuite ajouté, avant de dénoncer un «coup monté».

Les comptes de Le Pen et Macron épinglés

De même, le député des Bouches-du-Rhône s’est dit «un peu surpris que la première diversion n’ait pas suffit». Il fait allusion au tourbillon médiatique qui a suivi le signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), qui a validé ses comptes malgré quelques irrégularités (notamment des «refacturations» réalisées par l’association «L’Ère du peuple», et une surestimation des tarifs pour les prestations de la société Mediascop).

«Vous savez qu’on a beaucoup parlé de mon compte de campagne, curieusement, pendant une assez longue période, et on ne savait rien sur les autres. En effet, les autres n’étaient pas accessibles. Depuis, ils le sont devenus. Et plusieurs de mes amis sont allés voir sur place…», a finalement glissé Jean-Luc Mélenchon, sans en dire plus. À ce jour, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont eux aussi été épinglés, l’une pour ses dépenses amples et l’autre pour les multiples ristournes dont il a bénéficié.

AUSSI SUR MSN : Julien Denormandie appelle Jean-Luc Mélenchon à « respecter le vote des Français » 

Lecteur vidéo depuis : Dailymotion (Politique de confidentialité)

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TERRORISME – « L’auteur de l’attaque de la ville de Liège en Belgique est un soldat de l’Etat islamique », a affirmé le groupe dans un communiqué publié par Amaq…

Des véhicules de police sur les lieux où s'est produite l'attaque à Liège, le mardi 29 mai.

© JOHN THYS / AFP Des véhicules de police sur les lieux où s’est produite l’attaque à Liège, le mardi 29 mai.

Le groupe de l’Etat islamique (EI) a revendiqué ce mercredi l’attaque menée la veille dans la ville belge de Liège par un assaillant qui a tué deux policières et un étudiant, selon l’agence de propagande de l’organisation djihadiste, Amaq.

« L’auteur de l’attaque de la ville de Liège en Belgique est un soldat de l’Etat islamique », a affirmé le groupe dans un communiqué publié par Amaq.

La justice belge a retenu la qualification « d’assassinat terroriste et de tentative d’assassinat terroriste » avait annoncé plus tôt dans la journée le parquet fédéral.

Les enquêteurs suspectaient l’auteur, abattu par les forces de l’ordre, d’avoir déjà tué un homme lors de la nuit précédant la tuerie.

Benjamin H., un Belge de 31 ans, était un habitué des tribunaux depuis son adolescence, déjà condamné pour vols ou usage de stupéfiants, et s’était converti à l’islam au contact d’un codétenu en 2012.

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L’ancien journaliste Maurice Séveno, l’une des figures de la grève de mai 1968 à l’ORTF, est décédé dans le Calvados à l’âge de 92 ans, a annoncé mardi à l’AFP l’ex-député François Loncle, s’exprimant au nom de la famille.

Le journaliste Maurice Séveno pris en photo le 21 octobre 1981 à Paris

Fournis par AFP Le journaliste Maurice Séveno pris en photo le 21 octobre 1981 à ParisMaurice Séveno, né le 6 juin 1925, a notamment participé à la présentation du premier journal télévisé en 1949 sur l’ORTF. Il a également présenté le Soir 3 au début des années 80 et dirigé l’information de FR3 (1981 à 1984).

Il a été l’un des meneurs de la grève de 1968 à l’ORTF, ce qui lui a valu d’être licencié et interdit d’antenne. Il fonde alors l’Union des journalistes de télévision, qui regroupe 70 journalistes licenciés comme lui de l’ORTF, et qui se battent pour retrouver leur travail.

Il revient à l’antenne en 1981 à l’arrivée du Parti socialiste au pouvoir.

Adhérent au PS, Maurice Séveno a été le conseiller de François Mitterrand pour la télévision, notamment lors de la campagne de 1981. Il s’investit aussi dans la radio, notamment la création des « radios libres ».

Il a aussi été conseiller municipal de Trouville-sur-Mer de 1989 à 2001.

Parallèlement, il apparaît dans plusieurs films (« Le Soleil des voyous », « Vivre pour vivre », « La Nuit américaine »…) et est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages.

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Une simulation grandeur nature d’évacuation de victimes a été organisée par Tactical Robotics au début du mois de mai. La démonstration s’est tenue à l’aérodrome de Megiddo en Israël.

Simulation de l'évacuation de blessés avec le drone Cormorant, aérodrome de Megiddo en Galilée, le 7 mai 2018.*© Tactical Robotics LTD Simulation de l’évacuation de blessés avec le drone Cormorant, aérodrome de Megiddo en Galilée, le 7 mai 2018.

On n’a pas fini de découvrir toutes les applications possibles des drones. Une société israélienne, Tactical Robotics, filiale d’Urban Aeronautics, a réussi avec succès une simulation d’évacuation de blessés avec son drone Cormorant. L’essai a eu lieu sur l’aérodrome de Megiddo en Galilée, le 7 mai dernier. Le principal client de l’entreprise est l’armée israélienne. L’appareil permet le transport de victimes, mais il est aussi conçu pour assurer l’acheminement de matériel. Lors de la démonstration, les deux fonctions ont été présentées et la mission a été réalisée de manière autonome.

Le patient transporté communique via une caméra

Le Cormorant peut évacuer deux blessés en même temps. Une fois dans le drone, les victimes restent sanglées à leur brancard qui est ensuite fixé à l’intérieur de l’habitacle. D’éventuelles poches de perfusion peuvent être accrochées sur les parois de l’appareil. Une fois les blessés installés, les brancardiers referment la porte du drone qui peut alors décoller,  pour un vol sans pilote. L’opération est supervisée par un chirurgien en chef en lien avec l’équipe au sol et une caméra permet de communiquer avec le patient transporté.

L’appareil est conçu pour répondre aux exigences de sécurité d’un transport de personnes en situation de conflit. Il est aussi adapté à des évacuations en cas de catastrophes naturelles comme des tremblements de terre ou des inondations. Sa capacité à livrer aussi des vivres en fait un allié de taille pour gérer des situations extrêmes. Sa principale différence avec la concurrence réside dans sa capacité à transporter des charges allant jusqu’à 500 kilos

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