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Archive for juillet 2022

Joueur le plus titré de l’histoire de la NBA, avec onze bagues de champion décrochées avec les Boston Celtics dans les années 1960, Bill Russell est décédé ce dimanche 31 juillet.

© REUTERS – Danny MoloshokOnze fois champion NBA, redoutable défenseur, Bill Russell est décédé dimanche 31 juillet 2022 (ici en 2011).

L’annonce est tombée sous la forme d’un tweet postée par sa famille. « Bill Russell, le gagnant le plus prolifique de l’histoire du sport américain, s’est éteint paisiblement aujourd’hui à l’âge de 88 ans, avec sa femme Jeannine à son chevet », a-t-elle indiqué.

Joueur le plus titré de l’histoire de la NBA, le basketteur Bill Russell a révolutionné son sport en y imposant une nouvelle arme, le contre, et en montrant la voie aux noirs américains dont il a toujours défendu, passionnément, les droits. Onze fois champion avec les Boston Celtics, un record qui tient toujours, dont huit d’affilée de 1959 à 1966, et les deux dernières fois en tant qu’entraîneur-joueur, il fut le premier Noir américain nommé à la tête d’une franchise d’un sport professionnel américain et le premier à être sacré, dès sa deuxième année (1967).

S’il était un joueur au talent offensif honorable (15,1 points de moyenne par match), c’est sa défense qui fit sa gloire. Doté d’une belle détente, il propulsait ses 208 cm, taille exceptionnelle pour l’époque, à une hauteur phénoménale qui intimida tous ses rivaux pendant treize saisons. « L’idée n’était pas de contrer tous leurs tirs, mais de les convaincre que chacun d’eux pouvait l’être », expliquait-il dans un documentaire produit par la NBA.

Défenseur des droits civiques

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Né en 1934 en Louisiane, dans un Sud profond vivant encore sous le régime de la discrimination raciale, avant de déménager avec sa famille en Californie dans les années 1940, Russell ne fut pas le premier Noir à jouer en NBA, mais il fut la première superstar afro-américaine du basket.

Il mit à profit sa notoriété pour faire avancer la cause des droits civiques. En 1967, il apparut aux côtés d’une autre légende de la NBA, Kareem Abdul-Jabbar, de la vedette du football américain Jim Brown et de Muhammad Ali au « sommet de Cleveland » où il soutint le boxeur, poursuivi par la justice pour avoir refusé de rejoindre l’armée. En 1963, il avait participé à la Marche sur Washington de Martin Luther King, mais il avait refusé d’être mis en avant. Car Russell avait un caractère singulier, introverti et parfois considéré comme inaccessible, voire arrogant, notamment parce qu’il ne signait pas volontiers d’autographes.

Ce sont surtout ses prises de position ardentes contre le racisme, y compris en faveur du leader Malcolm X, qui lui valurent l’animosité et même la haine de certains : sa maison à Boston fut un jour saccagée et souillée d’excréments.

Sur le terrain, Russell était un exemple d’altruisme. Avec ses contres innombrables, au sens propre puisque la NBA ne les comptabilisa qu’à partir de 1973, et ses rebonds (21 620, soit le deuxième total de l’histoire), il fut la rampe de lancement du jeu rapide des Celtics, mené par des joueurs comme Bob Cousy et John Havlicek.

Son grand rival fut le joueur de Philadelphie Wilt Chamberlain, un autre géant (2,16 m) de l’histoire du basket à la personnalité totalement différente, extravertie et individualiste, qui lui vola souvent la vedette dans les médias, mais avec qui il s’entendit fort bien en dehors des matchs. Au bout du compte, les records individuels furent pour Chamberlain (celui des 100 points dans le même match) et les réussites collectives pour Russell (onze titres à deux).

Bill Russell s’impliquait avec tellement d’intensité dans son sport qu’il s’en rendait presque malade. Il vomissait avant chaque rencontre. Son envie de vaincre était féroce. « Je porte toujours des costumes noirs parce que je viens pour enterrer mes adversaires », disait celui qui a été sacré meilleur joueur du championnat nord-américain à cinq reprises.

« Nous avons perdu un géant »

La planète NBA n’a pas tardé à réagir à son décès. Preuve que le pivot star des Boston Celtics a marqué des générations entières de basketteurs, joueurs en activité et anciennes gloires ont salué une « légende ». Mais au-delà de son impact sportif, beaucoup ont rendu hommage à son combat pour les droits civiques. « Bill Russell était mon idole. Il a été l’un des premiers athlètes à se battre en première ligne pour la justice sociale, l’équité, l’égalité et les droits civiques. C’est pourquoi je l’admirais et l’aimais tant », a ainsi confié l’ancien meneur des Los Angeles Lakers, Earvin « Magic » Johnson.

« Aujourd’hui, nous avons perdu un géant. Sur le terrain, il était le plus grand champion de l’histoire du basket-ball. En dehors du terrain, il était un pionnier des droits civiques, marchant avec le Dr (Martin Luther) King et se tenant aux côtés de Mohamed Ali », a résumé l’ancien président américain Barack Obama.

(Avec AFP)

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Nichelle Nichols, ancienne danseuse et chanteuse qui incarnait dans la série de science-fiction des années 1960 le lieutenant Nyota Uhura, officier aux origines africaines et parlant couramment swahili, était rapidement devenue une icône des droits civiques.

© Chris Delmas / AFPL’actrice afro-américaine Nichelle Nichols

L’actrice afro-américaine Nichelle Nichols, connue pour son rôle pionnier de haut gradé dans la série culte Star Trek, est morte dans la nuit de samedi à dimanche à l’âge de 89 ans, a annoncé dimanche sa famille dans un communiqué. »La nuit dernière, ma mère Nichelle Nichols est décédée de causes naturelles », a indiqué son fils Kyle sur le site officiel de l’actrice, uhura.com. « Sa vie a été bien vécue et a été un modèle pour nous tous ».

Un porte-parole de la famille a précisé que l’actrice était morte à Silver City, au nouveau-Mexique, où elle vivait avec son fils.

Related video: L’actrice afro-américaine Nichelle Nichols, connue pour son rôle dans la série culte Star Trek, est décédé – Elle était une des premières à avoir embrassé un blanc à la télé US

Cette ancienne danseuse et chanteuse qui incarnait dans la série de science-fiction des années 1960 le lieutenant Nyota Uhura, officier aux origines africaines et parlant couramment swahili, était rapidement devenue une icône des droits civiques.

Son rôle de femme noire haut gradée lui avait valu l’admiration de Martin Luther King, assassiné en 1968, qui lui avait demandé de ne pas quitter « Star Trek » comme elle l’avait prévu, lui disant que c’était la seule série qu’il autorisait ses enfants à regarder, a-t-elle confié.

Premier baiser interracial

En 1968, lorsque William Shatner qui incarnait le fameux capitaine Kirk et Nichelle Nichols s’embrassent, il s’agit du premier baiser entre une personne blanche et une personne de couleur à la télévision américaine.

Dans les années 1970, Nichelle Nichols avait réalisé une vidéo pour aider la Nasa à recruter des astronautes, notamment des femmes et minorités. »Mon coeur est lourd », a tweeté une autre figure de la série, George Takei. « Mes yeux brillent comme les étoiles auprès desquelles tu reposes désormais, ma chère amie ».

Née le 28 décembre 1932 à Chicago, Grace Dell Nichols avait commencé sa carrière à l’âge de 14 ans comme danseuse et chanteuse auprès de l’orchestre de Duke Ellington.

Surtout connue pour son rôle dans la première série Star Trek, elle avait aussi dansé avec Sammy Davis Jr. dans « Porgy and Bess », joué dans d’autres série télévisées et enregistré deux albums.

Elle a aussi joué Uhura, un nom dérivé du mot « Liberté » en swahili, dans les six premiers films déclinés de la série Star Trek.

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32 personnes ont été tuées au nord de la capitale Antananarivo par des voleurs de bétail. Le président malgache dénonce un « massacre » et déploie l’armée pour retrouver les suspects.

© ADRIAN DENNIS / ARCHIVES AFPLe président malgache Andry Rajoelina, ici à Glasgow en novembre 2021.

Des voleurs de bétail ont tué à Madagascar au moins 32 personnes, en mettant le feu à des habitations dans un village au nord de la capitale Antananarivo, le président malgache promettant dimanche que les coupables seraient punis pour ce massacre.

On doit trouver les auteurs de ce massacre et les condamner selon la loi en vigueur​, a affirmé le président Andry Rajoelina dans un message. L’armée malgache prend toutes ses responsabilités pour venir à la rescousse de la population et traquer les malfrats​, a-t-il ajouté.

Fouiller la région

Selon la police, 32 personnes ont été tuées et trois blessées lors de l’attaque d’une bande d’environ 12 bandits sur le village d’Ambolotarakely, dans la commune d’Ankazobé, à environ 75 kilomètres au nord de la capitale, vendredi.

Des hélicoptères de l’armée ont été déployés pour localiser les suspects et aider les troupes terrestres à fouiller la région d’Ankazobé, d’après la police.

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© Puklavec DavorAvec 4 298 cas recensés, l’Espagne est l’un des pays comptant le plus de cas de variole du singe dans le monde.

Les trois premiers décès, hors Afrique, de personnes contaminées par la variole du singe ont été annoncés vendredi et samedi par l’Espagne et le Brésil, sans que l’on sache si le virus est bien à l’origine de ces deux morts.

Ils portent à huit le nombre de décès enregistrés dans le monde depuis mai, les cinq premiers ayant été signalés en Afrique, où la maladie est endémique et a été détectée pour la première fois chez l’homme en 1970.

Un Brésilien malade du cancer

Au Brésil, un homme de 41 ans, porteur de la variole, est décédé jeudi à Belo Horizonte (sud-est), a annoncé vendredi le secrétariat d’Etat à la Santé de l’Etat du Minas Gerais. Il était «suivi à l’hôpital pour d’autres affections cliniques graves», selon le communiqué.

«Il est important de souligner qu’il avait des comorbidités graves, pour ne pas susciter de panique dans la population. La mortalité [liée à cette maladie] demeure très basse», a déclaré le secrétaire à la Santé du Minas Gerais, Fábio Baccheretti, qui a expliqué que le patient suivait un traitement contre le cancer.

En Espagne, le ministère de la Santé a annoncé vendredi 29 juillet le premier décès d’un patient contaminé par cette maladie, une première en Europe, sans préciser ni la cause, ni la date du décès.

«Parmi les 3 750 patients […], 120 cas ont été hospitalisés et deux sont décédés», a indiqué ensuite le Centre de coordination des alertes et des urgences sanitaires dans son dernier rapport publié samedi.

Vidéo: Canicule : attention à ces médicaments qui favorisent la déshydratation (Dailymotion)

Il s’agit de «deux hommes jeunes» atteints «de la variole du singe», a expliqué le ministère de la Santé, sans fournir la cause précise des décès. Les autorités disent être dans l’attente notamment des résultats de davantage d» information épidémiologique».

On sait toutefois que le deuxième décès concerne un homme de 31 ans qui était hospitalisé à l’hôpital de la Reine Sophie à Cordoba, dans le sud du pays, selon un communiqué des autorités andalouses.

Le 24 juillet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclenché le plus haut niveau d’alerte, l’Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), pour renforcer la lutte contre la variole du singe, aussi appelée orthopoxvirose simienne.

Selon l’OMS, plus de 18 000 cas ont été détectés dans le monde depuis le début mai en dehors des zones endémiques en Afrique.

10 % d’hospitalisations

La maladie a été signalée dans 78 pays et 70 % des cas sont concentrés en Europe et 25 % dans les Amériques, a précisé mercredi le directeur de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Environ 10 % des cas nécessitent une admission à l’hôpital pour tenter d’atténuer la douleur que connaissent les patients.

Dans la plupart des cas, les malades sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, relativement jeunes, et vivant essentiellement en ville. Les premiers symptômes sont une forte fièvre, des ganglions lymphatiques gonflés et une éruption cutanée semblable à celle de la varicelle.

La variole du singe n’est pas, en l’état actuel des connaissances, considérée comme une maladie sexuellement transmissible et tout le monde peut la contracter. Le contact peau à peau direct mais aussi les draps ou vêtements infectés sont des vecteurs de transmission de la maladie.

L’OMS insiste aussi beaucoup sur la nécessité d’éviter toute stigmatisation d’une communauté précise, qui pourrait amener ses membres à cacher la maladie, ne pas se faire soigner et continuer à la répandre.

à 14h54 avec un deuxième décès en Espagne.

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Le président américain va retourner à l’isolement pour « protéger » son entourage, a annoncé son médecin personnel.

© Fournis par franceinfoEtats-Unis : Joe Biden, testé à nouveau positif au Covid-19, se reconfine

Il va retourner à l’isolement pour « protéger » son entourage. Le président américain Joe Biden, a de nouveau été testé positif au Covid-19, samedi 30 juillet, sans ressentir de symptômes, a annoncé son médecin personnel dans une lettre diffusée par la Maison Blanche.

Vidéo: Joe Biden testé négatif au Covid-19 après cinq jours de traitement (AFP)

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Joe Biden testé négatif au Covid-19 après cinq jours de traitementActiver les notifications

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Le président, qui est âgé de 79 ans, « a été testé positif samedi en fin de matinée selon un test antigénique » et « va reprendre des mesures strictes de confinement », a écrit le Dr Kevin O’Connor. Ce dernier explique que les cas de « rebond » de positivité sont fréquents chez les personnes traitées au Paxlovid, la pilule anti-Covid de Pfizer.

Joe Biden avait été testé positif au Covid-19 le 21 juillet, avec « des symptômes très légers ». Puis, six jours plus tard, le président américain avait été testé négatif et de retour dans la vie publique après cinq jours de confinement. Pendant ces cinq jours, « j’ai pu travailler et remplir mes fonctions sans aucune interruption », avait assuré Joe Biden.

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Le médecin du président américain a annoncé dans une lettre diffusée par la Maison Blanche que Joe Biden avait de nouveau été testé positif au Covid-19 samedi matin sans ressentir de symptômes, et allait retourner à l’isolement pour « protéger » son entourage. Le président, qui est âgé de 79 ans, « a été testé positif samedi en fin de matinée selon un test antigénique » et « va reprendre des mesures strictes de confinement », a écrit le Dr Kevin O’Connor, selon lequel les cas de « rebond » de positivité peuvent se produire chez les personnes traitées au Paxlovid, la pilule anti-Covid de Pfizer.

© MANDEL NGAN / AFPEtats-Unis : Joe Biden à nouveau positif au Covid-19

Comme Joe Biden avait été testé négatif mardi soir, mercredi matin, jeudi matin et vendredi matin, « il s’agit bien d’une positivité de rebond », selon le médecin. « Le président n’a pas ressenti de réémergence des symptômes et continue de se sentir tout à fait bien », a-t-il ajouté. « Il n’y a donc aucune raison de reprendre le traitement à ce stade », mais Joe Biden, le président le plus âgé jamais élu aux Etats-Unis, restera sous observation, a-t-il poursuivi.

Related video: Voici : Joe Biden : le président américain a été testé positif au Covid-19

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Voici : Joe Biden : le président américain a été testé positif au Covid-19

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« Protéger tous ceux (…) qui doivent travailler près de lui »

Joe. Biden avait été testé positif le 21 juillet avec des « symptômes très légers » et est sorti de son confinement mercredi, après des tests négatifs. Le président, pleinement vacciné et qui a reçu deux doses de rappel, tient à « protéger tous ceux (…) qui doivent travailler près de lui », qu’il s’agisse du personnel de la Maison Blanche, de ses gardes du corps ou de son entourage, a conclu le Dr O’Connor.

À LIRE AUSSIImposition minimale : Joe Biden met Viktor Orban sous pressionLe Paxlovid est un traitement antiviral qui agit en diminuant la capacité du virus à se répliquer, freinant ainsi la progression de la maladie. Il doit être pris dans les premiers jours après l’apparition des symptômes pour être efficace. Il est recommandé aux Etats-Unis pour les personnes à risque de développer un cas grave de la maladie, une catégorie dans laquelle entre le président américain en raison de son âge.

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La jeune femme s’est tiré une balle dans le ventre vendredi matin alors qu’elle se trouvait dans les vestiaires. Son pronostic vital n’est plus engagé.

© Geoffroy Van der Hasselt / AFPUn badge de la police sur une veste (illustration)

Son pronostic vital n’est désormais plus engagé. Une jeune policière a tenté de se suicider vendredi matin dans les locaux du commissariat de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, selon les informations d’Actu 17, relayées ce samedi par Le Parisien.

Âgée de 28 ans, la gardienne de la paix s’est tiré une balle au niveau du ventre alors qu’elle se trouvait dans les vestiaires. Elle a été évacuée vers l’hôpital, où elle a été opérée. Cette jeune femme, originaire du sud-ouest de la France, devrait s’en sortir », a indiqué un proche du dossier au Parisien.

Vidéo: Le Mans: un homme interpellé après avoir blessé des passants avec un couteau (BFMTV)

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Le Mans: un homme interpellé après avoir blessé des passants avec un couteauActiver les notifications

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Une source la décrit auprès d’Actu 17 comme une personne « fragile ». « Elle a rencontré quelques difficultés professionnelles par le passé », poursuit-elle. « Tout semblait se passer normalement et sans problème au travail », précise néanmoins Le Parisien.

Conseiller municipal de Levallois-Perret, Lies Messatfa a adressé via Twitter ses pensées à la policière, ses proches et à ses collègues. « Ces gestes de désespoir sont toujours des chocs. Je souhaite à notre policière la force de se rétablir sans séquelles physiques », a également écrit l’élu.

Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances précises du geste de la fonctionnaire de police.

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Le rapport de l’inspection générale de la justice a été rendu public jeudi. Depuis les réactions sur le contenu du document s’enchaînent notamment au sein des conseillers territoriaux.

La Première ministre, Élisabeth Borne, l’avait annoncé jeudi : le rapport de l’inspection générale de la justice sur l’agression d’Yvan Colonna au sein de la maison centrale d’Arles a été rendu public. Le document de 62 pages, anonymisé, pointe notamment plusieurs manquements de la part du personnel de l’établissement.

Quelques heures après la diffusion de ce rapport, au sein de l’hémicycle de l’Assemblée de Corse, Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, en a pris acte tout en lançant un appel pour « que toute la vérité soit dite« .

Dans des tweets, les avocats de la famille d’Yvan Colonna, Mes Emmanuel Mercinier-Pantalacci et Stella Canava ont respectivement écrit : « Les responsabilités individuelles des surveillants ne sauraient masquer celle, fondamentale, du pouvoir politique qui a délibérément empêché Yvan Colonna de purger sa peine près de chez lui, en violation des règles pénitentiaires, par vengeance d’Etat » ;  » « Yvan Colonna est considéré comme un détenu respectueux du personnel et du règlement intérieur » selon le rapport IGJ. Parcours carcéral stable, travail de qualité au poste d’auxi, et pourtant renouvellement systématique du statut de DPS chaque année.« 

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Un rapport « dénué de toute dimension humaine »

Le parti indépendantiste, PNC, regrette quant à lui un rapport « dénué de toute dimension humaine. » Dans un communiqué, il estime que le document « occulte également le volet politique, alors même qu’il est dédié à l’analyse d’un drame qui a ému puis mobilisé un peuple tout entier, il développe une approche strictement administrative voire technocratique. »

Selon le parti, « les conclusions de ce rapport ne sauraient satisfaire la légitime exigence de vérité. » « Il nous faut à ce titre rappeler l’ingérence politique, qui fut permanente dans le dossier d’Yvan Colonna, ces 20 dernières années. Si le droit avait été respecté, Yvan Colonna aurait pu rentrer sur sa terre et n’aurait jamais été la victime de pareille sauvagerie. Le PNC demeure donc vigilant et demande à ses élus, ainsi qu’à celles et ceux que la quête de justice mobilise, d’obtenir du gouvernement l’entière vérité mais également des réponses judiciaires et politiques à la hauteur du drame« , conclut-il. 

« Cela amorce le travail de vérité et de justice »

Réunis à Ajaccio pour une session de l’Assemblée de Corse, des conseillers territoriaux ont également réagi à cette publication :

Jean-Martin Mondoloni, conseiller territorial, membre du groupe de droite « Un soffiu novu »

« J’ai le sentiment d’une promesse qui a été tenue. Ce rapport est désormais public et il s’agit de le lire, à charge et à décharge. Nous avons tous manifesté, dans un élan de compassion à l’égard de la famille Colonna, une exigence de la vérité et de la justice. Je crois que ce rapport amorce ce travail de vérité et de justice, même si on peut toujours demander davantage. Je crois qu’on est à l’amorçage d’un processus qui doit répondre à cette demande qu’ont formulé les Corses, et pas seulement dans un élan compassionnel, mais parce que dans un pacte de confiance, on doit doser certains ingrédients. Et le devoir de justice et de vérité font partie des ingrédients d’un processus réussi. […] On ne peut pas accepter de ne pas savoir comment un détenu aussi surveillé qu’Yvan Colonna ait pu être assassiné dans les conditions sur lesquelles je ne reviendrai pas, par un détenu particulièrement surveillé. On doit savoir tout. On ne se contentera pas évidemment d’une bribe de vérité, mais on doit aller au bout afin de purger ce qui pourrait apparaître, à bien des égards, comme un complot d’État. Ce n’est pas la thèse que l’on défend, on considère que pour le moment il y a, y compris la présomption d’innocence, et on veut savoir ce qu’il s’est passé. »


Paul-Félix Benedetti, conseiller territorial, chef de file du parti indépendantiste Core in Fronte

« Je suis consterné et effaré de voir qu’on a mis sur le chemin de la vie d’Yvan Colonna un bourreau avec un permis de tuer. On ne peut pas se contenter aujourd’hui de la petite punition d’agents de la pénitentiaire qui auraient commis des fautes. La faute fondamentale est la mise dans le circuit classique d’un redoutable individu, catalogué comme en dérive islamiste totale, arrêté par les Américains dans des prisons adaptées, récupéré par les Français, on ne sait sous quelle forme et remis dans ce circuit public d’une détention banale. Je pense qu’aujourd’hui, on doit aller au-delà et on doit retracer le parcours de cet individu. Savoir quels sont les officiers français du renseignement général, intérieur comme extérieur, qui ont fait le débriefing de cet individu et que s’est-il passé pour qu’on le fasse côtoyer Yvan Colonna. Pour nous, cela a été fait à dessein. « 

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