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Archive for mars 2018

JUSTICE – Un convoyeur de fonds était décédé à Aubervilliers en 2012…

Illustration du Palais de Justice à Paris, le 13 décembre 2016.

© T.SAMSON / AFP Illustration du Palais de Justice à Paris, le 13 décembre 2016.

Ils avaient ouvert le feu sans sommation et tué un convoyeur de fonds en 2012 à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis): trois hommes ont été condamnés vendredi soir en appel à Melun à 27 ans de réclusion criminelle.

La cour d’assises de Seine-et-Marne a aggravé la peine de Nicolas Conforti, Mahamadou Niakate et Olivier Semedo, qui avaient fait appel de leur condamnation à 25 ans de réclusion infligée en première instance en 2016.

Au terme de ce procès qui s’était ouvert le 20 mars, la cour a également aggravé la peine du quatrième accusé, Mohamed Choudar: 12 ans de réclusion criminelle, contre 10 en 2016. Ce dernier était le seul à avoir reconnu son implication, en la limitant toutefois à la conduite d’une voiture ayant servi à la fuite du commando. L’avocat général avait requis jeudi la confirmation des peines de première instance, ont indiqué à l’AFP Yann Le Bras et Steeve Ruben, avocats respectivement de Nicolas Conforti et Mohamed Choudar.

Tirs de Kalachnikov

Au petit matin du 5 juin 2012, trois convoyeurs de la société TAS qui s’apprêtaient à desservir une agence bancaire BNP d’Aubervilliers s’étaient trouvés pris sous le feu nourri de plusieurs malfaiteurs lourdement armés, qui se sont emparés de deux sacs contenant 195.000 euros avant de fuir à bord d’un 4X4 de marque allemande.

Grièvement blessé par les tirs de deux armes, dont une kalachnikov, l’un des convoyeurs, Patrice Le Peroux, était décédé dix jours plus tard.

Moins d’une heure après le braquage, les enquêteurs de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) avaient interpellé un premier membre du commando, avant de faire tomber le reste de l’équipe. Si les policiers ont agi si rapidement, c’est qu’ils avaient posé des balises de géolocalisation sur deux voitures volées repérées à Dugny (Seine-Saint-Denis) plusieurs jours auparavant et dont ils surveillaient les déplacements, soupçonnant la préparation d’un mauvais coup. Postés en surveillance le jour des faits non loin des véhicules utilisés par les braqueurs, les enquêteurs n’avaient pu empêcher le carnage.

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Selon le Wall Street Journal, La Maison Blanche a ordonné de geler plus de 200 millions de dollars de fonds destinés à la reconstruction en Syrie. Dans un discours, Donald Trump avait promis que les Américains allaient partir « très vite » de ce pays.

Dans l'Ohio jeudi 29 mars,, Donald Trump a déclaré que les États-Unis allaient partir "très vite" de Syrie.

© Nicholas Kamm, AFP Dans l’Ohio jeudi 29 mars,, Donald Trump a déclaré que les États-Unis allaient partir « très vite » de Syrie.

L’administration Trump a ordonné de geler plus de 200 millions de dollars de fonds destinés à la reconstruction de la Syrie, a affirmé vendredi 30 mars le Wall Street Journal. La veille, le président américain avait déclaré que l’armée américaine allaient partir de Syrie « très vite », à présent que la victoire contre groupe État islamique (EI) était proche.

Selon le journal, le président américain a donné cette instruction au département d’Etat après avoir lu un article expliquant que les États-Unis avaient engagé des fonds pour contribuer à la reconstruction de la Syrie, ravagée par une guerre civile qui dure depuis sept ans.

America first

Au cours d’un discours jeudi dans l’Ohio, Donald Trump avait affirmé que les Américains allaient partir de Syrie « très vite », à présent que les jihadistes du groupe État islamique (EI) sont en passe d’être totalement vaincus. Ces propos n’avaient rien d’un lapsus ou d’une erreur, ont dit des responsables à l’AFP, soulignant que depuis plusieurs semaines, le président s’élevait contre l’idée que les Etats-Unis maintiennent un engagement à long ou même à moyen terme dans l’est de la Syrie, où ils ont déployé quelque 2 000 soldats, dans le cadre de la lutte internationale contre l’EI.

Les propos tenus jeudi par Donald Trump semblent en contradiction avec ce que disait, mi-janvier, son ex-secrétaire d’État. Dans un discours sur la stratégie américaine en Syrie, Rex Tillerson avait affirmé que l’armée américaine resterait en Syrie jusqu’à la défaite totale de l’EI, mais aussi pour contrer l’influence iranienne et, au bout du compte, aider à chasser le président Bachar al-Assad.

Depuis lors, Rex Tillerson a été limogé. Et le président, qui multiplie les annonces de politique étrangère sans prendre conseil auprès d’officiers supérieurs ou de diplomates, a affirmé jeudi que les États-Unis avaient dépensé « 7 000 milliards de dollars au Proche-Orient ». « Et vous savez ce qu’on en a retiré ? Rien », a souligné Donald Trump, promettant de financer désormais en priorité la création d’emplois et les infrastructures sur le territoire américain.

Avec AFP

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Des obsèques se dérouleront dans l’intimité, à Cambridge. Six membres de l’université porteront le cercueil.

L'astrophysicien Stephen Hawking lors de différents événements.

© TIMOTHY A. CLARY, GLYN KIRK, Anthony WALLACE, JANE MINGAY, NIKLAS HALLE’N, Mike CLARKE, Joël SAGET, … L’astrophysicien Stephen Hawking lors de différents événements.

Famille, amis et collègues assisteront samedi après-midi aux funérailles à Cambridge de l’astrophysicien britannique Stephen Hawking, dont le génie scientifique et le handicap physique avaient fait une personnalité mondialement connue. Les obsèques de cet athée convaincu se dérouleront dans l’intimité à partir de 14 heures locales (13 heures GMT) dans l’église St Mary the Great de l’université de Cambridge (est de l’Angleterre), à deux pas du Gonville and Caius College où il a travaillé pendant plus de 50 ans.

« La vie et le travail de notre père a signifié tant de choses pour tant de gens, croyants comme non-croyants. Ainsi, le service sera à la fois inclusif et traditionnel, reflétant l’envergure et la diversité de sa vie », ont indiqué ses enfants, Lucy, Robert et Tim, dans un communiqué.

« Notre père a vécu et travaillé à Cambridge durant plus de 50 ans. (…) C’est pour cette raison que nous avons décidé d’organiser ses funérailles dans la ville qu’il aimait tant et qui l’aimait en retour », ont-ils expliqué. La famille a demandé à six personnes issues de l’université de Cambridge de porter son cercueil.

Science-fiction

Stephen Hawking, réputé pour ses travaux sur l’univers, est décédé paisiblement chez lui à Cambridge le 14 mars à l’âge de 76 ans, suscitant une pluie d’hommages rarement égalée pour un scientifique, de la reine Elizabeth II à l’ancien président américain Barack Obama.

Des milliers de personnes ont signé le livre de condoléances ouvert après le décès du scientifique, qui avait su toucher un très large public à travers son ouvrage de vulgarisation « Une brève histoire du temps », paru en 1988. Il était même apparu dans la série de science-fiction Star-Trek, ou dans The Big Bang Theory, Stephen Hawking était une figure publique reconnue ayant même son personnage dans « Les Simpsons ».

L’astrophycisien avait défié les prédictions selon lesquelles il n’avait que quelques années à vivre après avoir développé très jeune une maladie neurodégénérative paralysante, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot, diagnostiquée en 1964.

La maladie l’avait progressivement privé de sa mobilité et confiné dans un fauteuil roulant, presque complètement paralysé et incapable de parler sauf à travers son emblématique synthétiseur vocal.

Aux côtés de Newton

Mais dans ce corps distordu par la maladie résidait un esprit extrêmement brillant, fasciné par l’essence de l’Univers, par son processus de formation et par la manière dont il pourrait finir. Son travail s’était concentré sur le rapprochement des théories de la relativité et des quantas.

Après les obsèques privées, un hommage plus large sera rendu à Stephen Hawking le 15 juin, lorsque ses cendres seront inhumées à l’abbaye de Westminster, à Londres, un hommage réservé aux plus grands, aux côtés d’un autre géant des sciences, Isaac Newton. L’abbaye de Westminster accueille les dépouilles des rois et reines ainsi que des hommes et femmes célèbres.

Né le 8 janvier 1942, 300 ans jour pour jour après la mort de Galilée, Stephen Hawking était devenu, à l’âge de 32 ans, l’un des plus jeunes membres de la Royal Society, la plus prestigieuse institution scientifique de Grande-Bretagne.

En 1979, il avait été nommé professeur de mathématiques – un poste qu’avait occupé Newton – à l’Université de Cambridge, pour laquelle il avait quitté l’Université d’Oxford afin d’étudier l’astronomie théorique et la cosmologie.

Avant les funérailles, le Gonville et Caius College a publié sur son site internet de nouvelles photos inédites en noir et blanc du scientifique, le montrant faisant de la voile ou jouant au croquet durant une école d’été pour jeunes astrophysiciens dans un château du Sussex (sud de l’Angleterre), à l’âge de 19 ans, deux ans avant les premiers symptômes de sa maladie. Des camarades contactés par l’institution se sont souvenus de ses vues politiques de gauche et son espièglerie

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« J’ai donné mon âme », fredonne l’élu du Nord sur le plateau de l’émission « Les Terriens du Dimanche », sur C8. Un extrait a été diffusé par le producteur de l’émission.

© Fournis par Francetv info

Adrien Quatennens, député de La France insoumise, a la guitare qui le démange. L’élu s’est lancé dans l’interprétation d’un morceau de rock sur le plateau des « Terriens du dimanche », diffusé dimanche 1er avril sur C8. Un extrait a été diffusé par le producteur de l’émission, Stéphane Simon. « J’ai donné mon âme », fredonne Adrien Quatennens. Malheureusement, la chanson ne précise pas à qui.

Comme le rappelle le HuffPost, cette interprétation n’a rien d’une surprise. En février dernier, sur le plateau de l’émission « On n’est pas couché », sur France 2, le député avait révélé qu’il était en train de former un groupe de musique. « J’ai découvert que plusieurs collaborateurs du groupe France insoumise à l’Assemblée étaient musiciens », expliquait-il alors.

Par la suite, Adrien Quatennens a également partagé plusieurs photos de répétitions sur les réseaux sociaux. La responsable presse du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, est notamment présente au micro.

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Adrien Quatennens

@AQuatennens

Il y a quelques années, avant de m’engager en politique, j’avais un groupe. J’ai découvert que plusieurs collaborateurs du groupe Fi à l’Assemblée étaient musiciens. On est en train de monter un groupe. Malgré le peu de temps qu’on a à y consacrer, ça défoule !

Fan d’Hubert-Félix Thiéfaine et de Bob Marley, Adrien Quatennens joue de la batterie et de la guitare, rapportait l’hebdomadaire Marianne, dans un portrait consacré à l’élu. A quinze ans, il a même fondé son propre groupe avec des copains, Chicons Gratin. Le nom du groupe musical des Insoumis, lui, n’a pas encore été dévoilé.

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Procès Johnny Hallyday : David et Laura ont déjà gagné quelque chose© KCS Presse Procès Johnny Hallyday : David et Laura ont déjà gagné quelque chose

Au terme de l’audience qui s’est tenue hier, vendredi 30 mars, l’avocat de Warner Music a expliqué que la maison de disques ferait écouter l’album posthume de Johnny Hallyday à ses deux aînés, David et Laura, avant sa commercialisation.

Hier, vendredi 30 mars, s’est enfin tenue la première audience concernant l’héritage de Johnny HallydayDeux semaines après un premier renvoi, les avocats de Laeticia Hallyday et des deux grands enfants du chanteur se sont livrés à une véritable passe d’armes, parsemée de plusieurs tacles blessants visant chaque clan. S’il faudra maintenant attendre le 13 avril pour connaître la décision du tribunal de grande instance de Nanterre, David Hallyday et Laura Smet ont déjà remporté une petite victoire.

Le fils de Sylvie Vartan et la fille de Nathalie Baye réclament notamment un droit de regard sur l’album posthume de leur père. Au moment de la première audience, ils avaient donné « un délai de 48 heures » à Laeticia Hallyday pour avoir accès aux derniers enregistrements de Johnny, sous peine d’une astreinte de 10 000 euros par jour de retard. S’il n’ont pas été entendus par leur belle-mère, David et Laura ont réussi à faire plier la maison de disque du rocker.

Éric Lavaux, l’avocat de Warner Music, a expliqué au Parisien que le label était prêt à faire écouter aux deux enfants de la star les titres de Je te promets avant leur commercialisation. Un premier pas vers David et Laura, qui n’auront cependant aucune influence sur le contenu de l’album, comme l’a précisé l’avocat de la maison de disque : « Droit d’écouter ne signifie pas droit de regard ». Il a ajouté : « Nous avons l’impression d’être otages d’un contentieux qui nous dépasse ».

Pour David Hallyday et Laura Smet, cela veut dire qu’ils pourront entendre une dernière fois la voix de leur père, qui serait plus pure que jamais. Atteint d’un cancer des poumons, Johnny avait en effet arrêté de fumer. Le timbre de l’artiste est d’ailleurs au centre des préoccupations du premier fils de Johnny, comme l’a fait savoir son avocat : « L’album étant inachevé quand son père est mort, David veut simplement s’assurer que l’on ne va pas dénaturer sa voix au mixage ».

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Un jeune Palestinien est porté dans une ambulance après avoir été blessé lors d'affrontements avec les forces israéliennes près de la barrière qui sépare la bande de Gaza et Israël, le 30 mars 2018

© Mohammed ABED Un jeune Palestinien est porté dans une ambulance après avoir été blessé lors d’affrontements avec les forces israéliennes près de la barrière qui sépare la bande de Gaza et Israël, le 30 mars 2018

Conformément à ses avertissements, l’armée israélienne a tiré à balles réelles sur des manifestants vendredi, à l’occasion d’un grand rassemblement le long de la frontière entre l’enclave palestinienne sous blocus et le sud d’Israël.

Si prévisible, la mécanique du pire s’est à nouveau enclenchée à Gaza. Vendredi, plus d’une dizaine de Palestiniens de l’enclave côtière ont péri sous le feu des snipers israéliens postés de l’autre côté de la frontière, à l’occasion du premier jour de la «Marche du retour», mobilisation de masse qui doit durer jusqu’à la mi-mai, de la «Journée de la terre» ce vendredi à celle de la «Nakba» (la «Catastrophe»), point d’orgue du mouvement au lendemain de l’anniversaire des 70 ans de la création de l’Etat hébreu.

En début de soirée, les tanks israéliens ont détruit trois postes de contrôle du Hamas, tuant deux de ses hommes, portant le morbide bilan de la journée à au moins quinze morts et 1400 blessés selon les chiffres communiqués par le ministère de la Santé de Gaza.

Après la traditionnelle prière de la mi-journée, environ 30 000 Gazaouis s’étaient rendus aux abords voire, pour certains, à l’intérieur de la «zone tampon», ces quelques centaines de mètres de no man’s land farouchement imposés par l’armée israélienne et théâtre régulier d’affrontements asymétriques le long de la clôture entre le territoire palestinien sous blocus et le sud d’Israël.

Consignes létales

Lancée à l’initiative de personnalités de la société civile après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale israélienne par Donald Trump, puis récupérée par le Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle l’enclave depuis une décennie, la «Marche du retour» entend remettre au cœur du débat le «droit au retour» des réfugiés palestiniens dans leurs terres d’avant 1948.

En amont de l’événement, l’état-major de Tsahal avait justifié les tirs à balles réelles pour réprimer le rassemblement, refusant de croire en la «non-violence» revendiquée des organisateurs et évoquant divers précédents d’enfouissements d’engins explosifs sous couvert de manifestations. Dès l’aube, un fermier a été tué par un obus tiré depuis un tank à la frontière, sous prétexte de «comportement suspect».

La journée s’est déroulée exactement comme chaque camp l’attendait, rejouant une tragédie sans fin connue de tous les acteurs. Côté palestinien, parmi les masses pacifiques rassemblées autour de cinq campements de tentes, des grappes de jeunes hommes sont venus lancer des pierres, des pneus brûlés et des cocktails Molotov en direction de la clôture. De l’autre, des drones ont largué des bombes lacrymogènes sur la foule et les soldats israéliens ont appliqué leurs consignes létales. Les Israéliens ont aussi largement publicisé l’envoi d’une fillette de 7 ans en direction de la barrière, épargnée par les tirs et ensuite rendue à sa famille, nourrissant ainsi les habituelles accusations d’instrumentalisation d’enfants par les activistes palestiniens. Dans ses comptes rendus, l’armée israélienne considère tous les participants sans exception comme des «émeutiers», suivant sa ligne de communication depuis le début de la semaine, après avoir déclaré la mobilisation «mouvement hostile».

«Chaque corps touchant le sol va motiver les Gazaouis»

Le bilan humain est très lourd. Il dépasse en un jour le nombre de Gazaouis tués durant tout le mois de protestations qui avait suivi la déclaration de Trump en décembre. Selon les médias locaux, les victimes avaient entre 18 et 34 ans, l’armée revendiquant avoir abattu parmi eux «une figure centrale de l’organisation du Hamas». Le Croissant-Rouge palestinien dénombre au moins 200 blessés par balles, alors que Tsahal assure n’avoir visé que les «meneurs».

«La « Journée de la Terre » a toujours été une journée sanglante, note le politologue gazaoui Mkaimar Abusada. Dès ses origines : il s’agit d’honorer la mémoire des six Arabes israéliens tués dans les manifestations contre l’expropriation de terres en Galilée en 1976. Mais dans le contexte actuel, cette répression israélienne disproportionnée, si elle n’a absolument rien d’étonnant, c’est de l’huile sur le feu. Chaque corps touchant le sol va motiver les Gazaouis à participer aux prochaines manifestations. Le mouvement pourrait donc s’amplifier.»

Leadership palestinien

Pour le Hamas, c’est une victoire. Ses troupes, qui ont battu le rappel toute la semaine dans leur administration comme leurs mosquées, ont réussi à mobiliser une foule importante et la réaction israélienne ne fait qu’ajouter à la martyrologie chère au mouvement. Ismaïl Haniyeh, le leader de la branche politique du mouvement islamiste, s’en est réjoui et a déclaré que la marche sonnait «le retour des Palestiniens dans l’ensemble de la Palestine», soit la totalité du territoire précédant la création d’Israël. «Sans cela, il n’y a pas d’autre solution au conflit», a-t-il ajouté.

Pour Mkaimar Abusada, ce qui se joue, c’est aussi la question du leadership palestinien, face à un Mahmoud Abbas rejeté par 70% des habitants des Territoires selon un récent sondage, et un Hamas ostracisé par la communauté internationale. Le président de l’Autorité palestinienne tente depuis un an de reprendre le contrôle de la bande de Gaza en y imposant des sanctions drastiques, qui ont aggravé la crise humanitaire perpétuelle de l’enclave. «Le Fatah a soutenu timidement ce mouvement, remarque le chercheur. Car pour le Hamas, cette mobilisation est un moyen de changer la conversation autour de l’échec de la réconciliation avec le Fatah et des conditions de vie à Gaza, et de remettre le focus sur l’occupation israélienne comme source principale des souffrances palestiniennes. Avec, bien sûr, le Hamas à la pointe de la lutte et principal interlocuteur.»

En Cisjordanie, où l’Autorité palestinienne d’Abbas contrôle les zones urbaines, les manifestations sont restées limitées avec seulement 900 participants, mais néanmoins 27 blessés à Naplouse. Dans la soirée, Mahmoud Abbas a décrété une journée de deuil national samedi.

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Tous deux étaient en sursis avec mise à l’épreuve. L’une des peines de probation que veut généraliser le gouvernement.

figarofr: Vendredi, devant l'immeuble où habitait Mireille Knoll dans le XIe arrondissement de Paris.

© Francois Bouchon/François Bouchon / Le Figaro Vendredi, devant l’immeuble où habitait Mireille Knoll dans le XIe arrondissement de Paris.

Le service d’insertion et de probation de Paris n’a rien à se reprocher. Les deux meurtriers de Mireille Knoll, qui sont passés par cette structure avant de passer à l’acte, ont scrupuleusement respecté les obligations liées à leur sursis avec mise à l’épreuve. Le premier, Yacine M., incarcéré en février 2017 pour agression sexuelle sur une fillette de 12 ans, a été écroué le 31 mars de cette même année, écopant d’une peine mixte de 24 mois d’emprisonnement, dont 14 mois avec sursis, mise à l’épreuve pendant 2 ans, comprenant une interdiction de paraître rue Philippe-Auguste, dans le XIe, à Paris. Remise de peine automatique aidant, il sort de détention le 11 septembre 2017, se présente dès le 14 septembre à sa conseillère de probation et la reverra, comme prévu, le 12 décembre 2017 et le 18 janvier 2018. Lors de ses entretiens, il déclarera travailler et être suivi par un psychiatre. Aux dires des proches de Mireille Knoll, il n’aurait enfreint son interdiction de paraître qu’une seule fois, au moment des faits.

Son complice, Alex C., a été condamné une première fois en mai 2016 à une peine de 8 mois d’emprisonnement, assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve, avec une interdiction de paraître dans le XIe arrondissement. Pendant ce dernier, il sera à nouveau écroué le 3 mars 2017 pour vol aggravé. Il purge une peine de 4 mois pour vol aggravé et une seconde, de 10 mois, pour vol et tentative de vol aggravé. Par la grâce des remises de peine automatiques, il sortira de détention le 17 janvier 2018 mais ne se rendra pas à sa convocation, sept jours plus tard. Son statut de SDF ne permettra pas au service de probation de le retrouver. De même, il ne fera pas l’objet de contrôle pour son interdiction de paraître, pas plus d’ailleurs qu’en ce qui concerne Yacine M. Et pour cause. Les conseillers d’insertion et de probation n’ont pas les moyens d’assurer ces contrôles qui, concrètement, se font par les forces de police au hasard des vérifications inopinées d’identité. Le premier meurtrier avait entre cinq et dix mentions au casier, le second une dizaine.

Actuellement, le Spip de Paris gère annuellement 4000 mesures de ce type pour cinquante conseillers d’insertion et de probation. La future loi Belloubet, qui réformera le droit des peines, s’apprête à automatiser le prononcé pour ces modes de probation et ces interdictions de paraître concernant des peines inférieures ou égales à six mois – soit 87.564 peines prononcées ou 10.692 personnes – et confirme l’aménagement systématique pour celles de moins d’un an.

À cela s’ajoute la difficulté de procéder en amont à des enquêtes de personnalité dignes de ce nom par des services de probation déjà débordés. «Bien des profils, comme ceux des deux meurtriers de Mireille Knoll vraisemblablement, ne sont pas compatibles avec ce type de peine», s’inquiète ce haut cadre de la pénitentiaire. «Et bien des rendez-vous de sursis avec mise à l’épreuve n’ont rien à envier aux rendez-vous Pôle emploi, malgré l’engagement des agents de probation. De plus, contrairement aux agents de probation anglo-saxons, les nôtres ne font pas les visites de vérification des interdictions. Autrement dit, par ces choix politiques faits au nom de logique de coûts ou par choix idéologique, nous faisons courir et assumer un risque énorme à la société elle-même. Et aux victimes qui en payeront le prix», prédit-il

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Il sera placé dans un « centre d’hébergement », à partir du 1er juin 2018.

Michel Cardon

© Copyright 2018, L’Obs Michel Cardon

Il avait demandé la grâce présidentielle. Il a finalement obtenu une libération conditionnelle, avec période probatoire. Michel Cardon, incarcéré depuis 40 ans pourra sortir de prison le 1er juin 2018. Il sera alors placé dans un « centre d’hébergement ».

« Il est admis au bénéfice de la libération conditionnelle à compter du 1er juin 2018, il sera en placement extérieur dans un centre d’hébergement et de réinsertion du Val-d’Osie », a ainsi indiqué à l’AFP Me Eric Morain, avocat de Michel Cardon, détenu au centre de détention de Bapaume, dans le Pas-de-Calais.

Lors de l’examen de sa demande de libération conditionnelle, le 15 mars dernier à Arras, le parquet avait requis une mesure probatoire à sa libération.

« Le parquet a requis un placement extérieur probatoire à une libération constitutionnelle dans un établissement pour personnes âgées dépendantes, compte tenu de son état de santé et dégradation physique », avait ainsi indiqué le procureur d’Arras, André Lourdelle, devant le tribunal d’application des peines.

Les six requêtes précédentes du détenu, dont la dernière en 2009, avaient été rejetées parce que les experts soulignaient un risque de récidive toujours présent, selon le parquet.

« Compte tenu de l’état de dégradation physique de monsieur Cardon, nous avons estimé, du point de vue du parquet, que le risque de réitération apparaissait désormais limité », avait ajouté André Lourdelle.

Meurtre d’un voisin pour un butin de 200 francs

En 1977, Michel Cardon et un comparse avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un voisin qu’ils avaient cambriolé. La peine de mort avait été requise. Les deux hommes étaient repartis avec un butin de 200 francs et une charrette d’objets dérisoires.

Son premier parloir en 38 ans d’incarcération sera celui de son codétenu tout juste libéré à l’été 2016, le second celui de son avocat qui, dans une lettre ouverte, déplorera : « La société qui vous a sanctionné a choisi aussi de vous oublier. »

Dans un courrier daté du 12 février et révélé par le « JDD », son avocat, Me Eric Morain avait tenté d’obtenir sa grâce auprès du président Emmanuel Macron.

Selon lui, Michel Cardon est l’un des plus anciens prisonniers de France et aurait pu réclamer depuis vingt ans le bénéfice d’une liberté conditionnelle, mais il a purgé sa peine, isolé, sans contact avec l’extérieur.

Dans son courrier à Emmanuel Macron, Me Morain souligne l’absence de « dangerosité » de Cardon « éteint par cette trop longue détention. »

(Avec AFP)

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Avis de tempête pour Nicolas Sarkozy: l’ex-président a été renvoyé devant le tribunal correctionnel dans l’affaire « des écoutes », une semaine après sa mise en examen pour les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007.

L’ancien chef de l’Etat est renvoyé aux côtés de son avocat Thierry Herzog et de l’ex-magistrat Gilbert Azibert pour « corruption active » et « trafic d’influence ». MM. Herzog et Azibert le sont aussi pour « violation du secret professionnel », a-t-on appris de sources proches du dossier, confirmant une information du Monde. Les avocats de Nicolas Sarkozy, Pierre Haïk et Jacqueline Laffont, ont indiqué à l’AFP qu’ils allaient faire appel de ce renvoi.

Il est reproché à l’ex-président d’avoir tenté d’obtenir en 2014, via son avocat, des informations secrètes auprès de Gilbert Azibert, alors haut magistrat à la Cour de cassation, dans une procédure où il demandait la restitution de ses agendas saisis dans l’affaire Bettencourt, dans laquelle il a finalement bénéficié d’un non-lieu.

L’affaire trouve son origine dans des écoutes téléphoniques de l’ex-chef de l’Etat diligentées dans une autre enquête, celle sur les accusations de financement libyen de sa campagne de 2007. Celle-ci lui a valu d’être mis en examen le 21 mars pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de détournement de fonds publics libyens ».

Grâce à ces écoutes, les enquêteurs s’étaient aperçus que l’ancien président et son avocat communiquaient via des téléphones portables acquis sous une fausse identité, notamment celle de Paul Bismuth pour M. Sarkozy. Dans son réquisitoire du 5 octobre, le parquet national financier (PNF) avait demandé la tenue d’un procès, comparant les méthodes de Nicolas Sarkozy à celles d' »un délinquant chevronné » et stigmatisant les nomreux recours intentés par ses avocats qui avaient « paralysé » l’instruction. Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog « ont régulièrement évoqué les moyens de tirer avantage de la présence au sein même de la Cour de cassation d’un haut magistrat (…) Gilbert Azibert », soulignait le PNF.

Nicolas Sarkozy a été renvoyé en procès pour "corruption" dans l'affaire des écoutes

© AFP/Archives – JEFF PACHOUD Nicolas Sarkozy a été renvoyé en procès pour « corruption » dans l’affaire des écoutes

« Incongruité judiciaire »

Ce dernier a aussi « tenté de tirer avantage de la situation en sollicitant, et en obtenant, en guise de récompense et de contrepartie, l’intervention de Nicolas Sarkozy au soutien de sa candidature pour un poste judiciaire à Monaco », ajoutait-il. M. Azibert n’a jamais été nommé dans la Principauté. Dans leur communiqué, Pierre Haïk et Jacqueline Laffont ont déploré la signature de cette ordonnance de renvoi, datée du 26 mars, alors qu’une procédure est encore pendante, dénonçant « une incongruité judiciaire ».

Le 3 novembre, ils ont en effet déposé un recours en nullité contre le réquisitoire du PNF. Or, ce recours sera examiné le 25 juin par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Le code de procédure pénale autorise les magistrats instructeurs à prendre une ordonnance de renvoi même si un réquisitoire est contesté par la défense, mais dans les faits cette pratique est rare. « La justice doit se prononcer dans un cadre serein (…) Nicolas Sarkozy a droit comme tout le monde à avoir cette sérénité et on n’a pas besoin d’en rajouter à chaque fois », a réagi sur BFMTV le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, coordinateur de la campagne infructueuse de l’ex-président pour la primaire de la droite en 2016.

« Nous sommes scandalisés par le traitement particulier qui (lui) est réservé. Pourquoi a-t-on voulu se précipiter et le renvoyer en procès alors qu’il y encore des points de droit fondamentaux à examiner dans cette affaire? », a déploré Me Jacqueline Laffont. Les avocats s’appuient sur un arrêt de la CEDH de juin 2016 qui juge possible qu’un magistrat utilise des écoutes entre un client et son avocat, tout en relevant que les propos transcrits ne peuvent alors être « utilisés contre le client », mais uniquement contre son avocat, afin que les droits de la défense soient respectés. Selon eux, les interceptions téléphoniques, validées dans leur quasi-totalité par la Cour de cassation, n’auraient donc pas du être utilisées contre Nicolas Sarkozy, d’où leur recours devant la chambre de l’instruction.

Guaino déplore « l’ivresse de la toute-puissance »

Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, a déploré vendredi « l’ivresse de la toute-puissance » qui saisit parfois certains juges, après le renvoi en correctionnelle de l’ancien président de la République dans l’affaire « des écoutes ». « Je pose une question légitime sur la manière dont fonctionne la justice et sur la responsabilité que doivent assumer les juges. Le juge d’instruction doit instruire à charge et à décharge; c’est très compliqué. Soit il est capable de se comporter de cette façon, soit on considère que c’est trop difficile et à ce moment-là il faut réformer l’instruction », a-t-il déclaré sur Radio Classique.

« Je n’ai jamais pensé à l’instrumentalisation, je n’ai jamais porté ce genre d’accusation », a-t-il précisé, invité à réagir au renvoi de M. Sarkozy en correctionnelle dans l’affaire des écoutes pour « corruption active » et « trafic d’influence », qui intervient après sa mise en examen dans l’enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne en 2007. « Mais il y a parfois l’ivresse de la toute-puissance. Aucune institution ne fonctionne bien quand elle n’a de comptes à rendre à personne, quand elle n’est régie par aucun principe de responsabilité », a-t-il estimé. « La justice a beaucoup de pouvoir. Elle peut détruire des réputations, des vies. Elle dispose de ces pouvoirs pour faire respecter la loi. Elle doit les utiliser, parce que ce sont des pouvoirs énormes, avec discernement », a-t-il poursuivi.

Or « le discernement n’est pas partagé également par tout le monde: les juges sont des hommes, des femmes, comme les autres, avec leurs forces et leurs faiblesses; il y en a qui font très bien leur travail, d’autres moins », a-t-il estimé, notant que « l’indépendance de la justice, c’est aussi l’indépendance des juges dans leurs têtes par rapport à leurs préjugés, leurs choix politiques, philosophiques ».

« Tout ça n’est pas simple, c’est une fonction très difficile à remplir », et « la seule façon d’échapper au doute qui finit par nous envahir, c’est de créer un principe de responsabilité, un vrai. C’est-à-dire que le juge doit aussi à un moment donné rendre compte de ses actes » afin de « savoir s’il a agi avec discernement, de façon proportionnée ».

Il a en outre noté que qu’il y a eu « beaucoup beaucoup beaucoup d’affaires judiciaires (concernant Nicolas Sarkozy, NDLR) qui sont tombées à l’eau », disant « éprouver un malaise grandissant devant cet espèce d’acharnement ».

L’ex-chef de l’Etat a déjà été renvoyé début 2017 devant le tribunal correctionnel pour le financement illégal de sa campagne électorale de 2012, avec treize autres protagonistes, dans l’affaire Bygmalion. La date de ce procès n’est pas encore fixée: des recours contre ce renvoi doivent être examinés prochainement devant la chambre de l’instruction.

(avec AFP

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Arnold Schwarzenegger : opéré en urgence à coeur ouvert, l’acteur est dans un état stable© Starface Arnold Schwarzenegger : opéré en urgence à coeur ouvert, l’acteur est dans un état stable

Arnold Schwarzenegger a été opéré du cœur jeudi 29 mars. L’opération délicate visant à remplacer une valve du comédien s’est bien déroulée, il est maintenant dans un état stable selon ses proches.

Grosse frayeur pour Arnold Schwarzenegger a qui été opéré du cœur, comme le révèle TMZ. Selon le média américain, l’acteur de Terminator a subi hier, jeudi 29 mars, une chirurgie visant à remplacer une valve de son organe cardiaque. Cette opération « expérimentale » a connu plusieurs complications, qui ont poussé l’équipe médicale à finalement opérer à cœur ouvert le comédien âgé de 70 ans.

Une situation urgente qu’avaient anticipé les médecins d’Arnold Schwarzenegger. En 1997, il avait déjà été opéré du cœur. À l’époque, la star américaine s’était fait remplacer sa valve pulmonaire à cause d’une malformation de naissance. Les proches de l’ancien gouverneur de Californie se sont depuis exprimés et ont indiqué que cette première opération était la cause de ce nouveau problème de santé pour l’acteur.

L’opération de 1997 n’était en effet pas prévue pour durer toute la vie de l’acteur. Il avait donc choisi de subir hier une chirurgie peu invasive pour régler ce problème. Si cette nouvelle opération ne s’est finalement pas déroulée comme prévu, le porte-parole d’Arnold Schwarzenegger a assuré que tout s’était bien passé et que l’acteur était en train de récupérer dans un état stable.

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