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Archive for the ‘Nouveau Centre’ Category

 
 
Les militants du Nouveau Centre ont accordé dimanche un nouveau bail de deux ans à leur président Hervé Morin pour poursuivre la rénovation de leur parti avant la présidentielle où leur champion souhaite se présenter, sans minimiser les difficultés de sa tâche.
« Le choix se posera entre exister par la seule volonté du Prince, qui par nature est réversible et donc fragile, et celui d’exister par nous-mêmes », a lancé M. //

Morin, en défendant le principe d’une candidature centriste en 2012.
Le ministre s’exprimait à la tribune du deuxième congrès de son parti réunissant à Tours quelque 1.500 militants, selon les organisateurs.
« Si nous n’allons pas jusqu’au bout, c’est que nous aurons échoué et j’assumerai alors mes responsabilités, car je n’ai pas l’intention d’être le président d’un parti qui se résumerait à être le décor d’une pièce qui se jouerait sans lui », a-t-il ajouté, mettant ainsi sa démission dans la balance.
Réélu sans surprise dimanche président du NC (93,4% des suffrages), le ministre de la Défense s’est fixé pour but de bâtir un projet politique, de travailler au rassemblement des centristes et d’asseoir sa notoriété dans la perspective de 2012.
Il n’arrive qu’en troisième position d’un sondage Opinionway publié samedi dans le Figaro, sur les candidats centristes potentiels à la présidentielle.
Seuls 16% des sondés jugent qu’il ferait un bon candidat contre 30% pour le patron du parti radical Jean-Louis Borloo et 29% pour le leader du MoDem François Bayrou.
« Proportionnellement à un niveau de notoriété encore en devenir, les résultats d’Hervé Morin dans ce sondage sont excellents », s’est cependant félicité le porte-parole du NC, Maurice Leroy.
« Bien évidemment, Hervé Morin est un excellent candidat », a observé la secrétaire d’Etat NC à l’écologie, Valérie Létard. Mais à ses yeux, Jean-Louis Borloo est celui qui « incarne le plus les valeurs humanistes, de cohésion sociale, de l’écologie, celles qui collent au centre ».
Marc-Philippe Daubresse, ministre à la Jeunesse (centriste de l’UMP), a expliqué sur Radio J ne pas bien voir « la valeur ajoutée » d’une candidature Morin.
« Nous connaîtrons des pressions, des doutes, des défections, nous le savons déjà, mais je sais que vous tiendrez bon, que vous résisterez », a lancé M. Morin à la tribune du congrès.
« On est capables de lâcher des coups. On ne craint rien ni personne », a prévenu M. Leroy.
Devant la presse, Hervé Morin s’est dit cependant conscient de la difficulté de la tâche : « On cherche à nous maintenir dans un magma. J’ai une réelle sensation physique d’avoir à porter l’émergence d’une formation politique dans le débat national ».
Parmi les principaux obstacles à sa démarche, l’hostilité déclarée de Nicolas Sarkozy à l’émergence d’une candidature autonome centriste. Plusieurs membres de sa majorité ont ainsi tendu la main au rival d’Hervé Morin, François Bayrou, qui a vu le président à deux reprises.
« Le pauvre François, on l’avait quitté main dans la main avec Robert Hue, on le retrouve à faire antichambre à l’Elysée. On l’avait quitté pamphlétaire intraitable, qualifiant le Président +d’enfant barbare+ (…) et « on le retrouve courtisan empressé », a raillé Hervé Morin.
Il a expliqué vouloir rester fidèle à son engagement dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy jusqu’à son éventuelle désignation à l’automne 2011 comme candidat du NC à la présidentielle.
Son départ du ministère de la Défense lors d’un prochain remaniement priverait le leader centriste d’une rare tribune pour asseoir sa notoriété.

 

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CONGRÈS

Reuters

Le Nouveau Centre se réunit pour préparer l'échéance de 2012

« On entame un processus qui permettra de décider tranquillement et sereinement à l’automne 2011 de la présentation d’un candidat », explique Hervé Morin, président du Nouveau Centre © Sipa

 

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Le Nouveau Centre se réunit ce week-end en congrès pour poser les jalons d’une candidature de son président, Hervé Morin, à la présidentielle de 2012. La tâche s’annonce délicate pour les anciens compagnons de François Bayrou désormais alliés à l’UMP face aux stratégies divergentes de tous ceux qui se réclament de cette famille politique et surtout à la volonté de Nicolas Sarkozy d’éviter toute division à droite pour le premier tour du scrutin.

« Nicolas Sarkozy ne veut pas entendre parler d’une candidature Morin », déclare-t-on de source gouvernementale avant le congrès du Nouveau Centre (NC), qui se déroulera à Tours (Indre-et-Loire). Le chef de l’Etat l’avait signifié en avril à l’intéressé, qui est son ministre de la Défense, peu après que le NC eut confirmé son intention d’avoir un candidat en 2012. Comme pour appuyer son message, il n’a pas hésité à renouer le dialogue avec François Bayrou , un de ses plus virulents opposants, sorti très affaibli des régionales de mars dernier, en le recevant à deux reprises à l’Elysée. « Ramener Bayrou dans le jeu, c’est une manière de barrer la route à Morin », a indiqué une autre source gouvernementale.

Car pour l’Elysée, l’hypothèse semble faire peu de doute : François Bayrou, le troisième homme de la présidentielle de 2007 – avec 18,57 % des suffrages – se représentera en 2012. Le rapprochement esquissé pourrait assurer à Nicolas Sarkozy des voix centristes dont le président sortant aura besoin au second tour, estiment des responsables de la majorité. Dans ce contexte, le fait que la deuxième entrevue Sarkozy-Bayrou soit intervenue cette semaine, juste avant le congrès du NC, n’apparaît pas fortuit.

Dix conventions

Hervé Morin a réagi avec philosophie aux initiatives présidentielles. A la question de savoir s’il se sentait trahi, il répond : « Non, la politique n’est pas associée à la naïveté ». Il préfère y voir le signe de l’échec de la démarche d’opposition radicale de François Bayrou, que lui et ses amis avaient lâché entre les deux tours de la présidentielle 2007 devant son refus d’appeler à voter Nicolas Sarkozy. Prié de dire si le dirigeant du MoDem était à nouveau fréquentable, il a indiqué : « Pas pour moi, et pour la plupart d’entre nous ce n’est même pas une hypothèse. »

Face à cette nouvelle donne, le Nouveau Centre a entrepris de serrer les rangs et de mettre de côté ses divergences internes à Tours, où Hervé Morin doit être reconduit à la présidence et le député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde à la présidence exécutive. Ce congrès doit marquer une deuxième phase pour la formation née d’une scission du MoDem, avec l’affirmation d’une identité politique très centriste et la préparation d’un projet qui doit lui permettre d’être audible au sein de la majorité. Il a prévu pour cela de réunir pas moins de dix conventions dans l’année qui vient sur des thèmes variés, la première sur l’Europe, le tout devant se conclure par un grand rassemblement annoncé à l’automne 2011.

L’aneth sur le saumon

« On entame un processus qui permettra de décider tranquillement et sereinement à l’automne 2011 de la présentation d’un candidat », dit Hervé Morin. Même s’il multiplie les sorties sur le terrain et qu’il prépare un livre de réflexions pour la rentrée, avec pour ambition de pallier sa faible notoriété, le président du NC prend soin de souligner que sa démarche est collective et que les parlementaires de la formation, qui pourraient être tentés de privilégier leur réélection, y seront associés.

« Les parlementaires doivent participer à cet élan après le choix de 2007 pour qu’il soit cohérent », a-t-il dit, en ajoutant que les élus NC semblent pour le moment « globalement solides ». Pour lui, « les Français ont besoin d’une offre politique plurielle et ne peuvent se contenter d’un candidat unique pour le centre et la droite ». Y renoncer reviendrait pour le Nouveau Centre à devenir une « décoration dans la majorité », « de l’aneth sur le saumon » UMP.

Un autre défi pour le NC sera de fédérer des ambitions centristes qui restent multiples. Le sénateur Jean Arthuis, qui vient de réunir des assises de la refondation du centre, plaide pour le recours à une primaire pour désigner un candidat à la présidentielle et n’a pas exclu d’y aller. La secrétaire d’Etat NC Valérie Létard a pour sa part appelé de ses voeux une candidature de Jean-Louis Borloo. Pour compliquer le tout, le ministre de la Jeunesse, Marc-Philippe Daubresse, réunira prochainement les parlementaires centristes qui ont rejoint l’UMP pour discuter d’une plate-forme qui « a pour vocation de fédérer l’ensemble des courants centristes pour participer au projet présidentiel de 2012 ».

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Alors que François Bayrou se remet en selle grâce à l’Elysée, le Nouveau centre tient son congrès ce week-end. Son président, le ministre de la Défense Hervé Morin, se voit déjà candidat pour 2012. Pas vraiment du goût de Sarkozy…

La planète centriste est en plein tourbillon. Alors que le Nouveau centre tient son congrès ce week-end, les relations entre Nicolas Sarkozy et François Bayrou, pourtant grand pourfendeur du chef de l’Etat depuis 2007, se dégèlent. De quoi calmer les ardeurs du ministre de la Défense, Hervé Morin, de plus en plus décidé de représenter le Nouveau centre en 2012.  » C’est génial ce que fait Sarkozy, il a raison de son point de vue. C’est intelligent, malin et habille « , reconnaît, bon joueur, le député Nouveau centre Maurice Leroy, interrogé par Public Sénat.

Bayrou, dont le recentrage à droite fait les choux gras des médias, a jugé bon de s’expliquer hier devant les journalistes, après une nouvelle rencontre mardi avec Sarkozy. Il le jure, il reste droit dans ses bottes, indépendant et  » ininstrumentalisable « . Pas dupe, il convient tout de même que  » cette perspective n’était peut-être pas étrangère à certaines personnes de l’entourage  » du chef de l’Etat. Instrumentaliser Bayrou pour mieux empêcher Morin ? Le président du Nouveau centre ne cache pas ses ambitions qui contrecarrent les plans élyséens.  » Le chef de l’Etat lui a très clairement dit qu’il n’était pas favorable à sa candidature. Et Hervé Morin dit très clairement qu’il irait au bout… « , confirme Maurice Leroy.

 » Sarkozy a plus à craindre du Nouveau centre que de Bayrou « 

La remise en selle de François Bayrou peut-elle mettre à mal la perspective d’un candidat Nouveau centre en 2012 ?  » L’heure Bayrou est passée « , se rassure Maurice Leroy.  » Ce n’est pas un problème, plus ça va, plus la stratégie de Bayrou est illisible « , croit le sénateur NC Hervé Maurey. Mieux, il voit dans le réchauffement Bayrou-Sarkozy un signe d’encouragement :  » Quand on ne veut pas d’un candidat, c’est qu’il peut avoir un résultat tout à fait satisfaisant. Ça crédibilise quelque part la démarche de Nouveau centre. Nicolas Sarkozy a plus à craindre du Nouveau centre que de Bayrou. Alors on va essayer de ranimer quelqu’un qui n’est plus vraiment en vie pour empêcher le NC d’avoir un candidat « .

Mais l’affaire se complique quand Valérie Létard, elle-même membre du Nouveau centre, se prononce, mercredi dans Le Parisien, pour une candidature centriste de Jean-Louis Borloo.  » Le contraire m’aurait surpris. Elle est élue de Valenciennes comme Borloo. Elle lui doit son poste ministériel. C’est normal qu’elle lui soit reconnaissante « , tacle Maurice Leroy. Qui ajoute que  » le Parti radical de Borloo est un parti associé à l’UMP. Le Nouveau centre lui est indépendant « .

Morin doit démissionner, mais quand ?

Le Modem répond que les amis de Morin sont dans la majorité et lui au gouvernement. De quoi ébranler la foi des députés NC lors des prochaines législatives. Nicolas Sarkozy devait même les recevoir ce jeudi.  » Il y aura certainement des pressions « , confirme Hervé Maurey,  » mais dès lors qu’un parti n’a pas de candidat à la présidentielle, il n’existe pas, il ne pèse pas. Sa présence au Parlement dépend du bon vouloir de celui qui est élu « .

Pour se présenter  » Hervé Morin est très clair : il a toujours dit qu’il ne pourrait pas être ministre et candidat « . Si le ministre de la Défense veut aller  » jusqu’au bout « , il devra démissionner, comme l’avait fait Jean-Pierre Chevènement du gouvernement Jospin avant 2002. Reste à trouver la fenêtre de tir, le clache, l’opportunité. Selon Leroy,  » Le temps du choix du candidat, c’est autour de l’été 2011 « . Hervé Morin renvoie à l’automne de la même année. D’ici là, il faudra tenir avec Bayrou d’un côté, Borloo de l’autre et Sarkozy… au centre.

(Source : Public Sénat)

François Vignal

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