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Archive for avril 2022

Ce dessinateur américain a contribué au renouveau de Batman dans les années 1970 en adoptant un point de vue réaliste sur ses aventures. Il a aussi lutté pour le reconnaissance des droits des auteurs.

Un des plus grands dessinateurs américains est mort ce vendredi. Connu pour son franc-parler et son coup de pinceau réaliste, l’Américain Neal Adams, est mort des suites d’une sepsis à 80 ans, a annoncé sa femme au Hollywood Reporter.

C’est lui qui a révolutionné Batman dans les années 1960 et 1970, en racontant ses aventures avec un trait réaliste et en utilisant des cadrages dynamiques, très inspiré par le cinéma et les thrillers d’Alfred Hitchcock.

Neal Adams a influencé plusieurs générations de dessinateurs et a participé à la création de plusieurs antagonistes cultes de l’univers de Batman comme Ra’s al Ghul ou Man-Bat.

Il était aussi à l’origine de l’un des premiers super-héros noirs de DC, Jon Stewart dans Green Lantern. Sous son impulsion, le Joker a aussi perdu en comédie pour devenir le psychopathe que l’on connaît.

Un dessinateur politique

On doit aussi à Neal Adams l’une des planches les plus importantes de l’histoire de la BD américaine, publiée dans le numéro 76 de Green Lantern en avril 1970, et écrite par son acolyte de l’époque, le scénariste Dennis O’Neil.

Neal Adams y met en scène un homme noir apostrophant Green Lantern et lui reprochant de ne pas se soucier du destin de la communauté noire.

© Urban ComicsMort à 80 ans de Neal Adams, le dessinateur qui a révolutionné Batman

La planche avait fait l’effet d’une petite bombe dans le milieu culturel à l’époque. Peu de dessinateurs avaient osé aborder frontalement des questions aussi politiques. »Beaucoup de mes collègues se sont moqués de cette page. Ils m’ont reproché de faire de la prédication. Ce n’était pas le cas », nous avait raconté Neal Adams en 2018 au ComicCon de Paris. « Nous faisions des BD d’action qui avaient une ambition, une thèse à défendre ».

« Je suis un héros. Et alors? »

Dans les années 1970, Neal Adams est également monté au créneau pour défendre les droits des auteurs de BD. C’est notamment grâce à son engagement que Joe Shuster et Jerry Siegel, les créateurs de l’Homme d’acier, ont pu obtenir une pension et la reconnaissance des droits de Superman.

Modeste, Neal Adams préférait minimiser son engagement dans cette lutte: « Je suis un héros. Et alors? Il existe des types biens. Cela ne devrait pas vous surprendre. Pour certaines personnes [c’est un moment important]. Pas pour moi. »

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En juillet 2020, Philippe Monguillot, avait été violemment agressé par deux passagers après un contrôle de titre de transport, avant de décéder à l’hôpital. Le parquet a demandé leur renvoi devant les assises pour « homicide volontaire »PROCES – En juillet 2020, Philippe Monguillot, avait été violemment agressé par deux passagers après un contrôle de titre de transport, avant de décéder à l’hôpital. Le parquet a demandé leur renvoi devant les assises pour « homicide volontaire »

Au cours de l’été 2020, après cinq jours de coma, Philippe Monguillot, un chauffeur de bus de 59 ans de Bayonne, marié et père de trois filles, décédait à l’hôpital. Le 5 juillet il avait été violemment agressé par deux passagers suite à un contrôle de titre de transport ayant mal tourné. Sa mort avait suscité une vague d’émotion à Bayonne, et partout en France.

Après un peu moins de deux ans d’instruction, le parquet de Bayonne vient de demander le renvoi aux assises pour homicide volontaire aggravé de deux jeunes de 24 ans soupçonnés d’avoir frappé mortellement le conducteur de bus. Dans un réquisitoire définitif rendu fin avril, les services du procureur de la République ont donc retenu la qualification d’homicide volontaire commis en réunion et sur une personne chargée de mission publique.

C’est à l’intérieur du bus, lors d’un arrêt, que l’altercation avait débuté. Le chauffeur avait asséné un coup de tête à l’un des agresseurs, avant d’être roué de coups à l’extérieur. Un coup de poing l’avait fait tomber au sol, à l’origine d’une fracture du crâne et d’une hémorragie.

Vidéo: FEMME ACTUELLE – Affaire Jubillar : est-ce que Delphine Jubillar a été retrouvée ? (Dailymotion)

La défense pour une requalification

Les avocats des deux agresseurs présumés ont tenté de battre en brèche la thèse d’un déferlement de violences, visant une requalification des faits en « coups volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », punis de quinze ans de réclusion criminelle et non de la perpétuité.

Les deux autres hommes qui se trouvaient là au moment des faits avaient été mis examen pour « non-assistance à personne en danger ». L’un d’eux pourrait être jugé pour cette qualification et pour avoir hébergé les deux jeunes, incarcérés depuis leur arrestation. Un non-lieu a été requis pour le quatrième homme.

Il appartient désormais à la juge d’instruction en charge du dossier de prendre une ordonnance de mise en accusation devant une cour d’assises pour ces chefs d’accusation, ou de les requalifier.

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Le nombre de détenus en France a dépassé la barre des 71 000 au 1er avril, confirmant la hausse au-dessus du seuil symbolique des 70 000 enregistrée en mars, selon des chiffres officiels publiés ce vendredi 29 avril.

© Copyright 2022, L’ObsLa densité carcérale a augmenté de 9,1 % en un anPeut-on continuer de vider les prisons ?

Les établissements pénitentiaires français comptaient au 1er avril 71 053 détenus pour 60 683 places opérationnelles, soit une densité carcérale globale de 117,1 % contre 107,1 % il y a un an. Le nombre de personnes incarcérées avait repassé la barre des 70 000 au 1er mars, un seuil qui n’avait plus été atteint dans les prisons françaises depuis le début de la crise sanitaire il y a deux ans.

Sur une année, on dénombre 5 927 détenus en plus, soit une croissance de 9,1 % de la population carcérale. La densité carcérale avait déjà augmenté de 14,6 % en 2021.

Vidéo: «Je libère des innocents», assure Jair Bolsonaro après une grâce polémique (Le Figaro)

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Densité de 139 % dans les maisons d’arrêt

Selon les données statistiques du ministère de la Justice, 13 996 détenus sont actuellement en surnombre par rapport aux places disponibles dans les établissements pénitentiaires. La densité carcérale s’établit à 139 % dans les maisons d’arrêt où sont incarcérés les détenus en attente de jugement – et donc présumés innocents – et ceux condamnés à de courtes peines.Moi, gardien de prison : « Travailler jusqu’à 65 ans, ce n’est pas réaliste »

Quarante-quatre prisons françaises affichent une densité supérieure à 150 %. Cette densité dépasse même 200 % dans six établissements (222,3 % à Bordeaux-Gradignan, 217 % à Nîmes, 215,8 % à Perpignan, 205,1 % à Fontenay-le-Comte, 204,7 % à Carcassonne et 203,1 % à Foix). En raison de cette surpopulation, 1 878 prisonniers sont contraints de dormir sur des matelas posés à même le sol. Ils étaient 830 dans ce cas au 1er avril 2021.

Parmi les détenus, 19 351 sont des prévenus, incarcérés dans l’attente de leur jugement. Au total, 86 518 personnes étaient placées sous écrou au 1er avril, dont 15 465 non-détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique (14 719) ou d’un placement à l’extérieur (746). Le nombre de femmes écrouées (3,6 % de la population carcérale totale) et celui des mineurs (0,8 %) est stable par rapport à mars et en légère baisse par rapport à il y a un an.

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Des collectifs de soignants et d’usagers se sont rassemblés vendredi devant le ministère des solidarités et de la santé pour défendre l’établissement, en proie à des difficultés financières.

© Fournis par Le MondeDes manifestantes se tiennent enchaînées devant le ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes à Paris, le 9 mars 2015, pour protester contre le projet de fermeture de la maternité des Lilas, en Seine Saint-Denis.

C’est un lieu qui résume à lui seul des années de lutte pour les droits des femmes à disposer de leur corps. La maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis) est menacée de fermeture. L’établissement, emblématique du combat pour l’avortement, pour le respect de la physiologie de l’accouchement et des choix des femmes, connaît des difficultés financières depuis plus de dix ans. Face à un déficit de plusieurs millions d’euros et au désaccord entre de potentiels repreneurs et les salariés sur la philosophie du lieu, l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France pourrait décider de ne pas renouveler son autorisation d’exercer.

Des collectifs de soignants et d’usagers se sont donné rendez-vous, vendredi 29 avril, à 17 heures, devant le ministère des solidarités et de la santé, pour sauver ce symbole, alors que la décision de l’ARS doit être rendue le 2 juin. Plusieurs scénarios sont discutés, allant de la fermeture pure et simple à une fusion avec la clinique Vauban, de Livry-Gargan, rapporte France 3. Située à quelques kilomètres de la maternité des Lilas, la clinique Vauban est propriétaire du groupe AVEC, mastodonte français des services de soins et d’accompagnement pour les familles, qui compte 245 établissements sanitaires et médico-sociaux à travers la France.La maternité des Lilas, en difficulté financière, dénonce un “acharnement”

« Nous appelons à une forte mobilisation pour sauver cette maternité, symbole des droits des femmes, mais aussi indispensable dans ce département, qui compte le nombre de naissances le plus élevé en Seine-Saint-Denis », commente Corina Pallais, psychologue à la maternité des Lilas depuis vingt-sept ans, interviewée par France 3. « Usagers et soignants ne veulent ni reprise ni déménagement », prévient la représentante syndicale SUD.

« Accoucher librement »

Lancée par une ancienne patiente de la maternité, une pétition, signée par près de 35 000 personnes, « appelle l’ARS et le ministère de la santé à se saisir du dossier, renouveler les habilitations et sauver cet établissement ». Le texte résume d’abord les difficultés :

« Bâtiment non adapté, difficultés financières, pressions de l’ARS pour se conformer aux objectifs de rentabilité, abandon politique, difficultés internes aux équipes sont autant de défis auxquels ces dernières font face pour les patients. »

« Bâtiment non adapté, difficultés financières, pressions de l’ARS pour se conformer aux objectifs de rentabilité, abandon politique, difficultés internes aux équipes sont autant de défis auxquels ces dernières font face pour les patients. »

Pour Jeanne Barral, conservatrice de musée de 33 ans à l’origine de cette pétition, la mobilisation en faveur de la maternité constitue un « enjeu de santé publique, de féminisme et d’emploi local, car 120 emplois sont en jeu », explique-t-elle à 20 Minutes. Dans la pétition, elle rappelle également la philosophie de ce lieu : « Celui de donner naissance, ou non, et comme on le souhaite, éventuellement de façon physiologique et non médicalisée. »

A l’heure où les mouvements féministes dénoncent depuis plusieurs années les violences obstétricales et la surmédicalisation de l’accouchement, la maternité des Lilas défend « le libre choix », la possibilité d’« accoucher librement » et « l’accompagnement bienveillant » assuré principalement par des sages-femmes. Ces dernières constituent « la raison d’être » de cet établissement, rappelait en mars Corina Pallais à Libération.Accouchement : la parole des femmes sur les « violences obstétricales » se libère

A l’unisson, ses défenseurs craignent que l’identité singulière de l’établissement non lucratif soit dévoyée en cas de reprise, au profit d’objectifs de rentabilité. « Si la maternité est absorbée, les médecins seront en libéral, et non plus salariés », poursuit Corina Pallais, qui s’inquiète de ce nouveau modèle où les obstétriciens seront « payés à la tâche ».

Berceau de nombreux combats pour un meilleur accompagnement des femmes, l’histoire de la maternité est émaillée de crises financières, alors que le nombre d’accouchements y baisse, passant de 1 540 en 2015 à 1 278 en 2020, selon Libération.

Nombreux soutiens

La petite maternité de niveau 1 (ne pouvant traiter les grossesses à risques) s’est pourtant bâti une solide réputation depuis sa création. Fondée en 1964 par la comtesse de Charnières, la maternité des Lilas s’appuie sur la méthode de l’accouchement sans douleur, théorisée par l’obstétricien Fernand Lamaze, fondateur de la clinique parisienne des Bluets. Là-bas, les femmes peuvent accoucher sans péridurale, dans la position qui leur convient, avec une préparation variée, allant de la sophrologie à l’hypnose, en passant par le chant prénatal.La maternité des Lilas, en difficulté financière, dénonce un “acharnement”

Son histoire est également étroitement liée à la lutte pour la contraception et l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Si 1 200 naissances sont célébrées chaque année à la maternité des Lilas, l’établissement réalise également près de 900 IVG. Plus récemment, la maternité s’est illustrée en assurant l’accompagnement de la première grossesse d’un homme transgenre reconnue par l’état civil. « J’ai toujours pensé qu’il aurait fallu un statut particulier à ce lieu, c’est un véritable conservatoire de l’humanité », confie à Madmoizelle Chantal Birman, la sage-femme emblématique du documentaire d’Aude Pépin, A la vie, qui a travaillé quarante ans au sein de l’établissement.

Ce positionnement a permis à la maternité de compter sur de nombreux soutiens, dont celui de Catherine Ringer, la chanteuse des Rita Mitsouko, qui a écrit une chanson pour la maternité en 2013, alors que l’établissement était déjà menacé de fermeture. Dès 2011, l’actrice Karin Viard racontait ses deux accouchements au sein de cette maternité. « Pour eux, la vérité, c’est la vérité de chacun », soulignait la comédienne dans une vidéo, évoquant un lieu où les soignants « n’appliquent pas des dogmes ».

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La sanction est lourde. Boris Becker est condamné ce vendredi à deux ans de demi de prison par la justice britannique pour quatre chefs d’accusations liés à sa faillite personnelle. L‘ex-joueur de tennis allemand de 54 ans va ainsi être incarcéré après avoir été déclaré coupable notamment d’avoir caché 2,5 millions de livres sterling (3 millions d’euros) d’avoirs et de prêts pour éviter de payer ses dettes.

Il est notamment reproché à l’ancien numéro 1 mondial de tennis d’avoir transféré des centaines de milliers de livres sterling d’un compte professionnel sur d’autres comptes, notamment de ses ex-épouses, de ne pas avoir déclaré une propriété en Allemagne et d’avoir caché un emprunt de 825 000 euros et des parts dans une société.

Boris Becker est arrivé ce vendredi matin en taxi au tribunal, marchant main dans la main avec sa compagne, Lilian de Carvalho Monteiro, avant de rentrer dans l’édifice. Visage grave, il portait une cravate violette et verte, les couleurs de Wimbledon, tandis que son fils aîné, Noah, 28 ans, est entré avec un sac de sport.

La procureure Rebecca Chalkley l’avait accusé d’avoir utilisé un compte professionnel comme une «tirelire» pour des dépenses du quotidien ou les frais de scolarité de ses enfants. Boris Becker, qui conteste l’intégralité des charges, a été acquitté de vingt autres chefs d’accusation, y compris ceux qui concernaient la disparition de ses trophées. Il avait assuré à l’audience qu’il ignorait où ils se trouvaient.

Récompenses perdues

Parmi les neuf distinctions sur lesquelles les créanciers auraient aimé mettre la main figurent deux de ses trois coupes remportées à Wimbledon, deux trophées de l’Open d’Australie et sa médaille d’or du double aux JO de 1992.

Vidéo: Tennis : Boris Becker condamné à deux ans et demi de prison (Dailymotion)

L’ancienne star du tennis a indiqué lors du procès qui s’est tenu du 21 mars au 8 avril avoir encore en sa possession «beaucoup» de récompenses et de souvenirs amassés en quinze ans sur le circuit, mais certains ont disparu.

Il avait déjà vendu aux enchères une partie de ses récompenses pour 700 000 livres (840 000 euros) afin d’éponger une partie de ses dettes. A l’époque de sa banqueroute, les dettes du joueur étaient estimées allant jusqu’à 50 millions de livres sterling (59 millions d’euros).

L’annonce de sa faillite était intervenue quelques jours avant le tournoi de Wimbledon, sur lequel l’ancien tennisman travaillait pour la BBC et des télévisions australiennes et japonaises. A l’audience, il avait raconté à quel point il avait été «choqué par la situation». «C’était partout aux informations, j’ai passé les portes de Wimbledon et tout le monde savait. J’étais embarrassé parce que j’étais en faillite», avait-il déclaré.

«Marque Becker» ternie

Selon l’ex-numéro 1 mondial, sa banqueroute et son traitement dans les médias ont mis à mal la «marque Becker», si bien qu’il a ensuite eu des difficultés à rembourser ses dettes. Cette affaire n’est pas la première pour l’Allemand à la retraite sportive agitée, qui avait habité à Monaco et en Suisse, avant de s’installer en Angleterre.

Il a déjà eu des déboires judiciaires pour des dettes impayées avec la justice espagnole concernant des travaux dans sa villa de Majorque et avec la justice suisse pour ne pas avoir payé le pasteur qui l’avait marié en 2009. En 2002, la justice allemande l’avait également condamné à deux ans de prison avec sursis, ainsi qu’à 500 000 euros d’amende pour quelque 1,7 million d’euros d’arriérés d’impôts.

Acculé par la justice britannique, il tente en 2018 un ultime coup de poker, affirmant avoir été nommé «attaché» auprès de l’Union européenne pour les affaires culturelles, sportives et humanitaires par le président centrafricain. Son avocat avait argué que son rôle lui accordait une immunité diplomatique l’empêchant d’être poursuivi pour le paiement d’autres dettes, avant de renoncer à cette revendication

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© Ludovic MARIN / POOL / AFPLa présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Coralie Dubost, a été épinglée pour des notes de frais inappropriées, selon une enquête de « Mediapart » publiée ce vendredi. Parmi ces frais figurent des « dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1.500 à 2.000 euros ».

Des milliers d’euros dépensés en vêtements, lingerie et escapades au bord de mer, aux frais du contribuable. Coralie Dubost , députée LREM, a été épinglée dans un rapport confidentiel remis au déontologue de l’Assemblée nationale au printemps 2021, pour la gestion de ses collaborateurs et de ses notes de frais de mandat, révèle Mediapart

« Je ne suis pas une tricheuse »

La députée de la troisième circonscription de l’Hérault aurait multiplié les dépenses mirobolantes en 2018 et 2019, en piochant dans son enveloppe de frais alloués par l’Assemblée. Cette fameuse enveloppe de 5.373 euros est, au départ, destinée à régler diverses dépenses liées exclusivement à la fonction de l’élu. Mais, selon le rapport de l’examen de ses frais de mandat, un certain nombre d’achats « ne rentraient pas dans le périmètre » des dépenses autorisées. L’élue assure à Mediapart que ces dépenses ont « été régularisées » depuis.

Selon Coralie Dubost, son ancien collaborateur l’aurait simplement « mal conseillée ». « J’ai été stupide (…), je ne suis pas une tricheuse », s’est-elle défendue auprès du site d’investigation en ligne. Ses dépenses ont été examinées à la suite d’une enquête interne par la cellule anti-harcèlement de l’Élysée, lancée après une « alerte collective » de ses anciens collaborateurs.

Vidéo: FEMME ACTUELLE – Coralie Dubost : vêtements, restaurants… Des milliers d’euros dépensés en argent public, la députée réagit (Dailymotion)

2.000 euros de vêtements par mois

Début 2019, la députée LREM faisait face à un découvert dépassant les 7.000 euros. Pour régler son ardoise, elle a dû « contracter un prêt personnel ». Parmi ces frais, figuraient notamment des « dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1.500 à̀ 2.000 euros », selon le rapport, finalisé en avril 2021, consulté par Mediapart. L’élue aurait par exemple utilisé plus de 500 euros d’argent public dans des achats de lingerie. En octobre 2018, elle aurait même dépensé plus de 3.300 euros de vêtements, notamment sur des sites de vente en ligne.

Des factures au bord de mer

« Il y a des tenues mandat et les tenues perso […], je ne mets pas les mêmes affaires dans ma vie perso et dans ma vie de mandat », s’est défendue Coralie Dubost.

Enfin, la députée LREM aurait aussi dépensé des frais dans des espaces de loisir. Une facture de 194 euros a été réglée au Bonaventure, un restaurant en bord de plage à Pavalas-les-Flots qui loue des transats à la journée. Elle a aussi fait des réservations au restaurant La Plage, situé au bord d’une piscine, dans le domaine de Verchant (5 étoiles). Coralie Dubost justifie des « rendez-vous de mandat » et « des temps de travail comme de team building en équipe »

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Le propriétaire, un élu de Marcellaz-Albanais (Haute-Savoie), a utilisé une bombe lacrymogène pour faire fuir les occupants. Il a été placé en garde à vueOCCUPATION – Le propriétaire, un élu de Marcellaz-Albanais (Haute-Savoie), a utilisé une bombe lacrymogène pour faire fuir les occupants. Il a été placé en garde à vue

Un élu municipal de Marcellaz-Albanais (Haute-Savoie) a été placé en garde à vue le 15 avril dernier puis convoqué par les gendarmes ce vendredi. Les forces de l’ordre étaient intervenues à Seynod (Haute-Savoie) après que l’homme de 57 ans avait tenté d’expulser une famille de Roms s’étant installée dans l’ancienne maison de ses parents, dont il est désormais copropriétaire.

Des enfants parmi les squatteurs

Vidéo: Des policiers attaqués au couteau à Marseille, l’agresseur abattu (BFMTV)

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Des policiers attaqués au couteau à Marseille, l’agresseur abattuDésactiver les notifications

C’était la troisième fois en cinq ans que l’habitation était ainsi squattée, rapporte Le Dauphiné Libéré. L’élu avait prévenu les gendarmes dès qu’il avait eu connaissance de l’occupation. Aucune expulsion n’avait cependant pu être effectuée en raison de la présence d’enfants. Craignant la lenteur d’une procédure judiciaire, le propriétaire avait ensuite tenté d’emmurer la maison.

Le ton était alors monté et le quinquagénaire avait utilisé une bombe lacrymogène, entraînant l’intervention des gendarmes. Les personnes ayant investi la demeure l’ont quittée avant d’être interceptées alors qu’ils se rendaient en Italie. Ils ont affirmé que l’élu les avait conduits à la frontière.

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Un homme âgé de 23 ans a été mis en examen pour le viol d’un nourrisson de 5 mois.

© PixabayUn homme de 23 ans arrêté pour le viol d’un nouveau-né

Eli Jarrad McCord, 23 ans, a été inculpé dans le Tennessee, aux États-Unis, pour plusieurs crimes de nature sexuelle commis sur des enfants. Le bureau du shérif du comté de Williamson a déclaré que le suspect aurait notamment abusé sexuellement d’un nourrisson âgé de 5 mois. Le bureau du shérif a déclaré avoir lancé une enquête après avoir reçu une information anonyme du Centre national pour enfants disparus et sexuellement exploités (NCMEC) indiquant qu’un nouveau-né subissait des abus sexuels.

Les agents en charge du dossier ont très vite localisé l’enfant qui n’a malheureusement pas pu être identifié. Eli Jarrad McCord, quant à lui, a été interpellé par les forces de l’ordre. Si la date de son arrestation n’a pas été rendue publique, le bureau du shérif a tout de même expliqué, vendredi 22 avril dernier, que le jeune homme était détenu sous caution.

Des faits similaires en France

Vidéo: FEMME ACTUELLE – Affaire Jubillar : est-ce que Delphine Jubillar a été retrouvée ? (Dailymotion)

Ce dernier est visé par 5 chefs d’accusation dont viol aggravé sur mineur. Aucune autre information sur l’enquête n’a été rendue publique. Cette sordide affaire n’est pas sans nous rappeler la mort d’un nourrisson survenue à La Chapelle-Longueville, dans l’Eure, en décembre 2020. Le père, âgé de 35 ans, avait été mis en examen pour « viol ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». La mère, de son côté, avait été placée en détention pour « non-dénonciation de mauvais traitement » et « privation de soins ».

À l’époque, les sapeurs-pompiers ainsi qu’une équipe médicale du Samu avaient été appelés afin de prendre en charge une petite fille de 6 semaines en souffrance respiratoire. Malheureusement, les secours n’avaient rien pu faire. Lors de l’examen, une lésion importante avait été découverte au niveau de l’anus et de nombreux hématomes avaient été constatés. Un drame terrible qui avait bouleversé les habitants de la commune

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Les cas signalés de rougeole ont explosé de près de 80% dans le monde au cours des deux premiers mois de l’année, ont annoncé mercredi l’Organisation mondiale de la santé et l’Unicef.

L’OMS n’a eu de cesse ces derniers mois de sonner l’alarme sur le risque de « catastrophe absolue » si le dangereux retard pris dans la vaccination des enfants à cause de la pandémie de Covid-19 n’est pas rattrapé et si les restrictions sanitaires sont levées trop vite.

Le résultat est vertigineux: le nombre de cas a bondi de 79% au cours des deux premiers mois de 2022, en comparaison avec la même période l’an dernier, selon l’OMS et l’Unicef. Les deux agences de l’ONU craignent désormais l’apparition de graves épidémies de rougeole, une maladie virale hautement contagieuse, qui pourraient toucher des « millions d’enfants » en 2022.

Pour l’instant, quelque 17.338 cas de rougeole ont été signalés dans le monde en janvier et février 2022, contre 9.665 au cours des deux premiers mois de 2021. Mais les chiffres sont probablement plus élevés car la pandémie a perturbé les systèmes de surveillance.

La meilleure protection contre la rougeole, qui tire son nom des plaques rouges caractéristiques sur tout le corps, est une couverture vaccinale très élevée.

Il y a eu 21 épidémies de rougeole importantes au cours des 12 derniers mois (jusqu’en avril), la plupart en Afrique et dans la région de la Méditerranée orientale.

Les pays qui ont connu les plus grandes épidémies de rougeole depuis l’année dernière sont la Somalie, le Yémen, le Nigeria, l’Afghanistan et l’Ethiopie.

La rougeole étant très contagieuse, les cas ont tendance à apparaître lorsque les niveaux de vaccination diminuent. Les deux agences onusiennes craignent que les épidémies de rougeole soient un signe avant-coureur d’épidémies d’autres maladies qui se propagent plus lentement.

Vidéo: Ariane Seguillon, sa santé en sérieux danger à cause de la boulimie : « Je ne pouvais plus marcher… » (Dailymotion)

– « Résurgence de maladies mortelles » –

« La rougeole est plus qu’une maladie dangereuse et potentiellement mortelle. C’est aussi un des premiers signes qu’il y a des lacunes dans la couverture vaccinale mondiale », a souligné la directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell.

Selon l’OMS et l’Unicef, un nombre trop élevé d’enfants n’ont pas pu bénéficier de vaccins contre la rougeole en raison notamment des perturbations des systèmes de santé liées à la pandémie de Covid-19.

En 2020, 23 millions d’enfants dans le monde n’ont pas reçu les vaccins infantiles de base par le biais des services de santé de routine, le nombre le plus élevé depuis 2009 et 3,7 millions de plus qu’en 2019, selon l’OMS et l’Unicef.

« La pandémie de Covid-19 a interrompu les services de vaccination, les systèmes de santé ont été débordés et nous assistons maintenant à une résurgence de maladies mortelles, dont la rougeole. Pour de nombreuses autres maladies, l’impact de ces interruptions des services de vaccination se fera sentir pendant des décennies », a averti le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« Le moment est venu de remettre sur les rails les programmes de vaccination essentielle et de lancer des campagnes de rattrapage afin que tout le monde puisse avoir accès à ces vaccins vitaux », a-t-il demandé.

Le risque d’épidémies importantes augmentent à mesure que les pays assouplissent les mesures préventives prises pour lutter contre le Covid-19, telles que le respect de la distanciation physique.

« Il est encourageant de constater que les habitants de nombreuses communautés commencent à se sentir suffisamment protégés contre le Covid-19 pour reprendre davantage d’activités sociales. Mais le faire dans des endroits où les enfants ne reçoivent pas de vaccination de routine crée les conditions parfaites pour qu’une maladie comme la rougeole se propage », a averti Mme Russell.

Le déplacement de millions de personnes en raison des conflits et des crises en Ukraine, Ethiopie, Somalie et Afghanistan, entre autres, augmente également le risque d’épidémies auprès des populations déjà très affaiblies.

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Températures avoisinant les 50°C, taux d’humidité grimpant en flèche: l’Inde et le Pakistan subissent actuellement une canicule extrême. D’après une étude scientifique que BFMTV.com a pu consulter ce mercredi et rédigée par des scientifiques britanniques, ce phénomène est non seulement lié au réchauffement climatique entraîné par l’activité humaine mais il est appelé à se renforcer. D’autres régions du monde sont concernées.

Une canicule écrase actuellement l’Inde et le Pakistan. Les températures dépassent les normales du sous-continent depuis deux mois maintenant, mais, depuis mardi, c’est une vague de chaleur d’une toute autre ampleur qui s’est levée. On a ainsi évalué l’atmosphère de la localité pakistanaise de Dadu à 47°C, tandis que la ville indienne de Barmer souffrait sous 45,1°C. Et la tendance doit encore empirer d’ici la fin de semaine d’après les prévisions locales, la formation d’un dôme de chaleur menaçant de pousser la fièvre jusqu’à 50°C.

Une étude scientifique rédigée par des chercheurs affiliés à l’Imperial College de Londres, et que BFMTV.com a pu lire ce mercredi, confirme le lien entre cette vague de chaleur en cours en Inde et au Pakistan et le réchauffement climatique entraîné par l’activité humaine. Le document observe que le phénomène est appelé non seulement à se répéter plus fréquemment mais qu’il menace de surcroît d’autres régions du monde.

D’une fois tous les 50 ans, à une fois tous les quatre ans

Associer une canicule comme celle qu’endurent Indiens et pakistanais ces jours-ci au dérèglement climatique n’a plus rien pour nous étonner. Ce rapprochement est même devenu un réflexe en pareil cas. Mais l’étude dirigée par les docteurs Friederike Otto et Mariam Zacariah de l’Imperial College de Londres a le mérite de lever entièrement le doute.

« La vague de chaleur en cours en Inde a encore été renforcée par le changement climatique résultant d’activités humaines telles que la combustion du charbon et d’autres énergies fossiles », établit le premier qui avance même: « C’est dorénavant le cas pour toutes les vagues de chaleur, partout dans le monde ». »Le changement climatique a accru la probabilité des températures élevées qu’on a constatées en Inde. Avant que les activités humaines provoquent la hausse des températures dans le monde, nous aurions observé une vague de chaleur telle que celle qui a frappé l’Inde une fois tous les cinquante ans. Mais à présent, cet événement est plus fréquent », écrit quant à elle sa consoeur. Celle-ci complète: « Maintenant, on peut s’attendre à telles températures environ une fois tous les quatre ans ».

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L’Amérique du sud également menacée

Des températures qui peuvent se révéler d’autant plus nocives quand elles sont redoublées par d’autres facteurs délétères. Pour en revenir à l’exemple indo-pakistanais par exemple, le taux d’humidité y est déjà très élevé, avant même le déclenchement de la mousson. Or, un niveau d’humidité trop conséquent ne laisse pas au corps l’opportunité de transpirer correctement, et donc de refroidir.

L’un des spécialistes cités par l’étude, Dileep Mavalankar, directeur de l’Institut indien de Santé publique du Gandhinagar, appelle donc à renforcer les mesures sanitaires pour limiter le drame humain. « C’est un avertissement de ce qui nous attend en mai et juin. En décidant d’actions efficaces dès maintenant, nous pouvons encore empêcher de nombreuses morts », plaide-t-il, sans plus de précision.

Le système scolaire du Bengale occidental – province orientale de l’Inde – montre cependant l’exemple: il a recommandé à ses établissements de restreindre leurs cours à la matinée, voire à privilégier l’enseignement à distance, et de s’approvisionner en sels de réhydratation.

Enfin, l’étude produite par l’Imperial College de Londres cible d’autres zones manifestant les symptômes d’une vulnérabilité à ces canicules causées par le changement climatique. Elle remarque ainsi que l’Argentine et le Paraguay suffoquent déjà. On attendait d’ailleurs 40°C au Paraguay ce mercredi. On observe aussi une vague de chaleur importante en Chine, jaugée localement à 38°C. Enfin, on a déjà recensé 36°C à Chypre et en Turquie, des températures moins impressionnantes qu’en Inde et au Pakistan mais situées à des niveaux très inhabituels pour la saison, selon les chercheurs.

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