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Archive for juillet 2017

Il avait obtenu le prix Pulitzer pour «L’Enfant enfoui» en 1979 et était connu notamment pour son rôle dans «L’étoffe des héros».

L’acteur américain, Sam Shepard, connu pour plusieurs rôles marquants mais aussi pour ses qualités d’auteur, est décédé. L’annonce a été d’abord faite par le New York Times avant d’être confirmée par Gary Grant, qui avait mis en scène plusieurs de ses pièces. Il avait 73 ans.

L’agent de l’artiste s’est refusé à tout commentaire au sujet du décès de celui qui avait été nommé pour l’Oscar du meilleur second rôle en 1984 pour «L’étoffe des héros». Agé de 73 ans, Samuel Shepard Rogers, de son nom complet, est décédé des suites d’une sclérose latérale amyotrophique, maladie neurodégénérative également appelée maladie de Charcot, a indiqué Gary Grant, professeur de théâtre à l’université de Bucknell.

 

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«Les moissons du ciel», «L’étoffe des héros»…

Pour les spectateurs, Sam Shepard était un acteur charismatique, dont la présence a illuminé «Les moissons du ciel», de Terrence Malik, et «L’étoffe des héros» de Philip Kaufman. Mais le natif de Fort Sheridan, dans l’Illinois (nord), était bien plus que cela, un auteur profilique récompensé notamment par un prix Pulitzer pour sa pièce «Buried Child», en 1979. Le jury du Pulitzer avait alors salué son écriture «exceptionnellement divertissante», «au lyrisme exubérant».

Au cours de sa longue carrière, il a écrit près de 50 pièces, mais aussi des scénarios, notamment pour Robert Altman, avec «Fool For Love», ou Wim Wenders, avec «Paris, Texas», Palme d’or à Cannes en 1984. Il a partagé la vie de la chanteuse et poète Patty Smith, mais surtout de l’actrice Jessica Lange, dont il a partagé la vie durant près de 30 ans et avec laquelle il a eu deux enfants. Il a d’ailleurs partagé l’affiche à plusieurs reprises avec sa compagne à la vie, notamment dans «Frances» et «Fool for Love» (adapté d’une de ses pièces). Leur couple étant considéré comme l’un des plus glamours de Hollywood, même si tous deux ne goûtaient que très modérément strass et paillettes.
«Pour moi, le temps le distinguera comme l’une des voix les plus importantes, qui a narré l’aventure américaine avec une vision profonde et une sensibilité pour exprimer nos angoisses et nos espoirs les plus profonds», a réagi auprès de l’AFP Gary Grant, professeur de théâtre à l’université Bucknell, qui a mis en scène plusieurs pièces de Sam Shepard.

 

Une oeuvre marquée par son enfance

Né en Illinois, Sam Shepard avait grandi en Californie, une enfance marquée par un père pilote de chasse et alcoolique, qui s’en prenait souvent physiquement à sa famille. Cette période de sa vie, le personnage de son père, et la relation qu’il entretiendra avec lui jusqu’à sa disparition ont profondément marqué sa vie et son oeuvre. Au fil de ses pièces, il a ainsi inventé de nombreux personnages tourmentés, décalés, souvent désespérés, qui peinent à trouver leur place sur terre.

«Sam Shepard est un grand», a écrit Beau Willimon, créateur de la version américaine de la série télévisée «House of Cards». «Ces yeux ont vu beaucoup et il a écrit ce qu’il voyait avec une courageuse honnêteté intemporelle.»

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Anthony Scaramucci a défrayé la chronique la semaine dernière à cause d’une interview dans laquelle il insultait copieusement plusieurs collaborateurs du président Trump.

© Fournis par Francetv info

Le directeur de la communication de Donald Trump, Anthony Scaramucci, a quitté ses fonctions lundi 31 juillet, après seulement dix jours à son poste. « Anthony Scaramucci va quitter son rôle de directeur de la communication de la Maison Blanche », a déclaré la porte-parole de l’exécutif Sarah Sanders dans un communiqué.

« M. Scaramucci a senti qu’il était mieux de laisser au secrétaire général John Kelly une page vierge et la capacité de monter sa propre équipe », a-t-elle ajouté, sans préciser s’il conservera un rôle au sein de l’administration.

Poussé à la démission ?

Anthony Scaramucci a été forcé de partir à la demande de John Kelly, le tout nouveau secrétaire général de la Maison Blanche, affirme le New York TimesIl a défrayé la chronique la semaine dernière à cause d’une interview dans laquelle il insultait copieusement plusieurs collaborateurs du président Trump.

Il a ainsi qualifié de « putain de schizophrène paranoïaque » l’ancien secrétaire général de la Maison Blanche, Reince Priebus, qui a démissionné dans la foulée. Il s’en est également pris dans un langage qu’il avoue volontiers « fleuri » à Steve Bannon, conseiller stratégique du président

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Publié le 31 juillet 2017 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Illustration 1 Allocation de rentrée scolaire

Depuis la rentrée scolaire 2016, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) est versée par l’organisme débiteur des prestations familiales (Caf ou MSA) sur un compte bloqué géré par la Caisse des dépôts et consignations qui en assure la gestion jusqu’à la majorité de l’enfant ou jusqu’à son émancipation.

À cette date, le pécule est versé à l’enfant. C’est ce que rappelle le ministre en charge des Affaires sociales dans une réponse ministérielle publiée le 21 février 2017.

Cette mesure vise à soutenir les jeunes majeurs à la sortie d’un dispositif de placement judiciaire ou d’urgence. Le pécule est acquis y compris lorsque l’enfant revient ultérieurement dans sa famille.

L’ARS est destinée à aider les familles à assumer le coût de la rentrée pour les enfants de 6 à 18 ans. Pour les enfants confiés à l’ASE, les fournitures scolaires sont prises en charge par les départements, y compris lorsque les enfants sont accueillis par des assistants familiaux.

La première année de mise en œuvre de ce dispositif, les familles concernées ont été informées par la Caf (ou la MSA) dans le cadre de la notification de leurs droits au moment du versement de l’ARS qui est intervenue le 18 août 2016.

Le jeune majeur sera informé par la Caisse des dépôts et consignations qu’il dispose d’un pécule.

Une information plus générale sur le dispositif doit être donnée à l’enfant par le département.

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Jean-Claude Bouillon interprétait le rôle du commissaire Valentin dans la série télévisée culte « Les Brigades du Tigre ».,

Jean-Claude Bouillon interprétait le rôle du commissaire Valentin dans la série télévisée culte « Les Brigades du Tigre »., | Capture d’écran YouTube

Atteint d’un cancer, le comédien Jean-Claude Bouillon, qui incarnait le commissaire Paul Valentin dans la série télévisée « Les Brigades du Tigre », est décédé ce lundi à l’âge de 75 ans à Marseille.

Le comédien Jean-Claude Bouillon, qui incarnait le commissaire Paul Valentin dans la célèbre série télévisée « Les Brigades du Tigre », est décédé lundi à l’âge de 75 ans, a annoncé sa femme à l’AFP.

Le comédien, qui était atteint d’un cancer, est mort à Marseille, où il vivait.

Né à Epinay-sur-Seine le 27 décembre 1941, Jean-Claude Bouillon a joué dans de nombreux rôles au cinéma, à la télévision et au théâtre au cours d’une carrière de cinquante ans.

Héros des « Brigades du Tigre »

C’est surtout la série télévisée culte « Les Brigades du Tigre » qui fait connaître ce bel homme, fine moustache et regard clair, au grand public : de 1974 à 1983, il y tient le premier rôle, celui du commissaire Paul Valentin, à la tête de ces fameuses brigades mobiles créées par Georges Clemenceau avant la Première guerre mondiale.

Dans une ambiance Belle Époque et sur une musique entêtante signée Claude Bolling, la série met en scène les enquêtes d’un trio de policiers de choc, Valentin, Pujol (Jean-Paul Tribout) et le jovial Terrasson (Pierre Maguelon).Trente ans plus tard, en 2006, les « Brigades du Tigre »ont donné lieu à un film de Jérôme Cornuau, dans lequel Valentin était incarné par Clovis Cornillac.

Jean-Claude Bouillon avait débuté sa carrière en 1966 au Théâtre national populaire dans « Chant public devant deux chaises électriques », pièce d’Armand Gatti sur l’affaire Sacco et Vanzetti, et la même année dans « Made in USA » de Jean-Luc Godard.

En 1969, il tient le rôle principal dans le premier film de Philippe Labro, « Tout peut arriver ». Par la suite, il apparaîtra dans de nombreux autres films, dont « Le Champignon » de Marc Simenon (1970), « Hellé » de Roger Vadim (1972), « l’Insoutenable légèreté de l’être » de Philip Kaufman (1988), « Arlette » de Claude Zidi (1997) et « l’Immortel » de Richard Berry (2009).

Plus récemment dans « Plus belle la vie »

À la télévision, où il a fait l’essentiel de sa carrière, ce père de deux enfants figure dans une quarantaine de productions, dont « Les Roses de Dublin » (1981), « Les aventures du jeune Patrick Pacard » (1984), « Sous le soleil » (2003-2007), « Plus belle la vie » (2011).

Au théâtre, il a notamment joué dans Autant en emporte le vent (mise en scène de Daniel Benoin, 1983), La Mouette d’Anton Tchekhov (mise en scène de Christophe Lidon à La Criée et au Théâtre Sylvia Montfort, 1998), l’Intrus d’Antoine Rault (mise en scène de Christophe Lidon, 2011-2012)

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L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, au siège des Nations unies à New York, le 5 juillet 2017.

© Reuters L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, au siège des Nations unies à New York, le 5 juillet 2017.

Sur Twitter, Donald Trump a accusé la Chine, alliée de Pyongyang, de ne pas faire assez pour stopper les ambitions nucléaires nord-coréennes. Son ambassadrice américaine à l’ONU, qui tente de convaincre les Chinois de sanctionner plus durement Pyongyang, estime quant à elle que le temps des discussions a assez duré.

Avec notre correspondante à New York,  Marie Bourreau

L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, a prévenu : pas question de convoquer à nouveau le Conseil de sécurité de l’ONU sans résolution sanctionnant plus durement Pyongyang. « La Chine doit décider si elle souhaite enfin prendre cette mesure vitale. Le temps de la discussion est révolu », écrit-elle dans un communiqué, symbole de l’exaspération américaine sur le dossier.

Washington est en discussions depuis le 4 juillet avec Pékin sur un renforcement des sanctions contre la Corée du Nord. Les Américains souhaiteraient frapper fort avec un embargo sur le pétrole.

La Chine, qui s’était jusqu’à présent montrée très soucieuse de protéger son turbulent voisin nord-coréen, a déjà prévenu que son influence sur le régime de Kim Jong-un était désormais très limitée.

Face aux pressions américaines et aux menaces de représailles militaires, Pékin pourrait finalement se laisser convaincre qu’adopter de nouvelles sanctions est la moins mauvaise des solutions.

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Dans la nuit de samedi à dimanche, un engin explosif a dégradé la porte d’entrée des locaux de l’organisation souverainiste qui accuse les militants de l’ultra gauche.

L'engin artisanal devant les locaux de l'Action française n'a fait que peu de dégâts et aucun blessé.

© AFP/Bertrand Langlois L’engin artisanal devant les locaux de l’Action française n’a fait que peu de dégâts et aucun blessé.

L’explosion a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, à 4h20 du matin à Marseille, rapporte Le Parisien.

La déflagration a retenti aux abords des locaux de l’organisation royaliste de droite, Action Française, dans le 6ème arrondissement.

Escarmouches entre souverainistes et ultra gauche

L’engin artisanal n’a fait que peu de dégâts et aucun blessé. « Seule la porte d’entrée a été légèrement dégradée », selon La Provence. La police judiciaire de la ville phocéenne a été chargée de l’enquête. « L’organisation et ses militants ont été impliqués dans diverses bagarres et escarmouches ces dernières semaines » entre les souverainistes et les militants d’ultra gauche, rappelle Le Parisien.

Dans un communiqué, l’Action française accuse ces militants d’extrême-gauche d’être à l’origine de cette explosion, prévenant qu’ils ne « manqueront pas de nous trouver sur leur route ». En réponse, sur sa page Facebook, le Frap, (Front révolutionnaire antifasciste de Provence) a posté l’article du Parisien avec cette mention: « Autodéfense populaire! ».

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Une entreprise du Wisconsin spécialisée dans la vente de distributeurs automatiques, va proposer à une cinquantaine de ses salariés de se faire implanter une puce électronique entre le pouce et l’index.

© Fournis par Francetv info

Acheter son paquet de chips d’un coup de poignet sera bientôt possible : Three Square Market, une entreprise du Wisconsin spécialisée dans la vente de distributeurs automatiques, va proposer à une cinquantaine de ses salariés de se faire implanter une puce électronique sous-cutanée, entre le pouce et l’index.

Pas plus grande qu’un grain de riz

« On scanne l’objet, et on sélectionne l’option ‘Payer avec sa carte de crédit’, explique Todd Westby, le dirigeant de Three Square Market. Ensuite, on choisit son moyen de paiement. Là, je lève ma main, comme si c’était un téléphone portable… et je paye mon produit comme cela ! »

La puce, pas plus grande qu’un grain de riz, coûte environ 250 euros : elle sera gratuite pour les employés de Three Square Market, qui se sont tous portés volontaires pour l’opération. Le but, affirme l’entreprise, est de faciliter le quotidien des salariés, qui pourront désormais se passer de leur carte bancaire ou de leur badge magnétique.

La vie privée en question

Mais la technologie, développée par une compagnie suédoise, et déjà expérimentée dans une entreprise belge, suscite des interrogations. Y a-t-il par exemple des dangers pour la santé ? Et puis, comment garantir le respect de la vie privée ? Sur ce dernier point, Three Square Market se veut rassurant : il n’y aura pas dans ces puces de capteur GPS permettant de géolocaliser les utilisateurs.

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L'ancien PDG d'Antenne 2 et de FR3 Claude Contamine: AFP

© AFP AFP

Homme à poigne, il a été l’une des figures à l’origine de l’essor de la télévision française.

L’ancien PDG d’Antenne 2 et de FR3 Claude Contamine, grand commis de l’État au service de l’audiovisuel français, est mort dans le Finistère à 87 ans, a annoncé sa famille dimanche à l’AFP, confirmant une information du Télégramme. Claude Contamine, qui avait joué, dès le début de sa carrière, un rôle notable dans l’essor de la télévision française, est mort vendredi à Esquibien, où il vivait avec sa femme, l’écrivain et productrice Hélène Fatou.

Né le 29 août 1929 à Metz, fils d’universitaire, ce passionné d’images, d’abord tenté par l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC), a effectué une carrière politique avant de devenir un patron de l’audiovisuel. À sa sortie de l’ENA en 1953, il est nommé secrétaire des Affaires étrangères, puis poursuit sa carrière dans la diplomatie au Quai d’Orsay puis à Matignon jusqu’en 1962. Il devient la même année directeur de cabinet d’Alain Peyrefitte, ministre de l’Information. Diplomate saisi par la passion de l’audiovisuel, il se voit ensuite confier le poste de directeur-général adjoint de l’ORTF (1964-67).

Homme à poigne, autoritaire et défiant à l’égard des fortes personnalités, il saura engager des réalisateurs talentueux, souvent venus du cinéma, comme Michel Mitrani, Marcel Bluwal ou Jean-Christophe Averty.

Président d’Antenne 2 de 86 à 89

Après avoir présidé le groupe UGC de 1968 à 1971, Claude Contamine retrouve l’ORTF en 1973 au terme d’un intermède comme consul général à Milan (Italie). Après l’éclatement de l’office de radiotélévision française, il prend la présidence de la toute nouvelle FR3, à laquelle il donnera une expansion remarquable avant de présenter sa démission en juin 1981, après l’arrivée de la gauche au pouvoir.

Nommé alors conseiller maître à la Cour des comptes, il prend la présidence de Télédiffusion de France (TDF) en 1986, puis celle d’Antenne 2, de 1986 à 1989, pendant la première cohabitation.

Claude Contamine était commandeur de la Légion d’honneur. Selon Le Télégramme, les obsèques seront célébrées mardi matin dans la plus stricte intimité.

(Avec AFP)

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Une jurisprudence de la Cour de cassation interdit désormais aux syndicats l’utilisation de la boîte mail professionnelle pour tracter les salariés, sans accord préalable de l’entreprise.

figarofr: Une procédure judiciaire oppose la CGT et Le Crédit Lyonnais sur l'utilisation des boîtes mails professionnelles

© VINCENT BOISOT/Le Figaro Une procédure judiciaire oppose la CGT et Le Crédit Lyonnais sur l’utilisation des boîtes mails professionnelles

C’est un combat juridique et social d’une portée nouvelle. Jamais le droit n’avait encore tranché sur la délimitation numérique de l’action des syndicats. Il aura fallu ce procès, opposant Le Crédit Lyonnais (LCL) et la CGT, pour obtenir un éclairage. Une affaire qui remonte à 2015, dans laquelle la CGT s’était servie de la boîte mail de la banque pour envoyer trois messages à l’ensemble des salariés. En réaction, la direction des ressources humaines avait bloqué l’accès de la messagerie au syndicat et à ses représentants.

Première instance, cour d’appel, cour de cassation… Deux ans de procédures auront apporté la réponse juridique suivante: sans accord préalable avec l’entreprise, pas de tractage généralisé aux salariés par messagerie électronique. Seuls sont autorisés les intranets ou autres espaces prévus à cet effet. De quoi donner plus de pouvoir de négociation aux entreprises, et freiner l’adaptation des syndicats aux nouvelles technologies.

Une décision à contre-courant de la politique de Macron

«Cette jurisprudence risque d’être condamnée à terme par les ordonnances du gouvernement», explique cependant Sylvain Niel, spécialiste de droit du travail, qui voit là un paradoxe entre orientation politique et juridique. De fait, les réformes du Code du travail prévoient d’accroître la place du numérique dans le dialogue social. «C’est d’ailleurs l’évolution logique des choses. Nous allons vers un principe de démocratie directe», ajoute Sylvain Niel. À terme, les messageries électroniques permettraient ainsi de renforcer le pouvoir syndical avec, par exemple, l’envoi de référendums pour appuyer les revendications. Un bon moyen de combler le fossé qui se creuse parfois entre posture syndicale et ressenti salarial réel.

La CGT de son côté n’a pas dit son dernier mot. Un deuxième procès est en cours pour des faits similaires d’envoi d’emails en 2016. «Mais il ne s’agit pas de «spams» comme le prétend Le Crédit Lyonnais. Nous n’avons pas envoyé les mails aux 19.000 salariés de l’entreprise, mais seulement à ceux concernés», se défend Magali Hieron-Ekuka, déléguée syndicale de la banque et membre de la CGT, qui souligne une injustice face aux moyens de communication. Selon elle, la direction utiliserait la messagerie professionnelle pour décrier le syndicat, sans lui permettre de répondre en retour. D’autant plus que, pour elle, il ne s’agit pas de «spams» au sens intempestif, puisque ces emails concernent directement les droits des salariés.

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