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Archive for octobre 2019

François Bayrou.

© François BOUCHON/Le Figaro François Bayrou.

«Stérile.» François Bayrou a vivement critiqué dimanche la «rivalité» entre les candidats La République en marche (LREM) à la mairie de Paris – l’officiel, Benjamin Griveaux, et le dissident, Cédric Villani. «Aucune (personnalité) ne se détache de l’autre et on est plutôt dans une phase de stagnation», a regretté le président du MoDem dans l’émission «Questions politiques» de France Inter, France Télévisions et Le Monde.

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Or, sans «rassemblement», estime le maire de Pau (Pyrénées-Atlantiques), «il n’y aura pas d’alternance à Paris», gouvernée par la socialiste Anne Hidalgo. Ni, dans ce cas, de victoire dans la capitale française à revendiquer pour Emmanuel Macron. Tout à sa volonté de faire exister la voix du MoDem, parti allié à La République en marche (LREM), François Bayrou propose de «réfléchir à un plan B». Union de la droite aux écologistes

La stratégie? Un «large rassemblement, qui va de l’essentiel de la droite républicaine jusqu’à la majorité des écologistes, en passant par le centre». Le nom du candidat pour incarner cette ouverture? François Bayrou n’en avance aucun. L’ancien ministre Jean-Louis Borloo ou la ministre de la Santé Agnès Buzyn? «Oui», s’est-il contenté de répondre, tout en évoquant «d’autres solutions encore».

Interrogé au même moment sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, Cédric Villani a assuré que sa campagne irait «jusqu’au bout». «Avec le MoDem, nous discutons, je ne suis pas non plus leur porte-parole et je suis dans une démarche de rassemblement», a-t-il conclu.

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Le patron du Modem François Bayrou a estimé dimanche qu'il fallait "un plan B" pour les municipales à Paris pour sortir de "la rivalité stérile" entre les deux candidats de la majorité Benjamin Griveaux et Cédric Villani.

© Sipa

Le patron du Modem François Bayrou a estimé dimanche qu’il fallait « un plan B » pour les municipales à Paris pour sortir de « la rivalité stérile » entre les deux candidats de la majorité Benjamin Griveaux et Cédric Villani.

Le patron du MoDem et maire de Pau (Pyrénées-Atlantiques) François Bayrou s’est pourtant invité avec fracas dans la campagne en vue des élections municipales à Paris. Dimanche, à l’occasion de l’émission Questions politiques de France Inter-Le Monde-France Télévisions, il a attaqué frontalement « la rivalité stérile » entre Benjamin Griveaux, candidat investi par La République en marche (LREM), et son dissident Cédric Villani. « Aucune [personnalité] ne se détache de l’autre et on est plutôt dans une phase de stagnation », a plaidé le président du MoDem avant de lâcher : « Il serait intéressant de réfléchir à un plan B à Paris. »

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Le « plan B », l’expression risque d’irriter à La République en marche. Le parti présidentiel a grand-peine de rassembler les troupes derrière Benjamin Griveaux, alors que le trublion Cédric Villani, qui n’a pas été exclu du parti, mène toujours campagne.

Le « name dropping » de François Bayrou

Dans ce contexte, à cinq mois des élections municipales, le calendrier commence à être un peu serré pour permettre à En marche de trouver la perle rare. Jugeant peu probable que le parti présidentiel se dédise et retire son soutien à Benjamin Griveaux, François Bayrou a estimé dimanche que la question n’était « pas le choix de LREM », mais « de savoir si on veut ou pas qu’il y ait une alternance à Paris » à la maire PS sortante Anne Hidalgo.

Le patron du MoDem prône « une stratégie de large rassemblement qui va de l’essentiel de la droite républicaine jusqu’à la majorité des écologistes, en passant par le centre ».

A la journaliste qui lui demandait si la ministre de la Santé Agnès Buzyn ou l’ex-ministre Jean-Louis Borloo pourraient être ce « plan B », il a répondu « oui », avant de préciser que « d’autres solutions encore » pourraient être envisagées – il a précisé au passage que lui-même n’est pas du tout intéressé.

Un sondage secret qui agace La République en marche

C’est une nouvelle charge de la part de François Bayrou, qui n’a de cesse, depuis six mois, de mettre la pression sur son allié LREM en vue des municipales. Les points de tension ont été nombreux, à commencer par Bordeaux où le MoDem restera l’allié du maire de droite sortant, Le Républicain Nicolas Florian.

Concernant Paris, le MoDem a récemment testé dans un sondage les candidatures d’Agnès Buzyn et de Jean-Louis Borloo, comme l’explique Le Figaro. Et ce, même si la première a exclu de se présenter et le second ne compte pas sortir de sa retraite politique.

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Villani, personne n’y croit et Griveaux pourrait être un bon maire de Paris, mais il ne soulève aucune foule »

Les résultats de ce sondage sont toujours tenus secrets. LREM a saisi la commission des sondages, pour empêcher une éventuelle publication susceptible de parasiter un peu plus le match fratricide entre Benjamin Griveaux et Cédric Villani.

Que cherche donc le Modem? « A trouver la parade, explique au JDD un cadre du parti. Villani, personne n’y croit et Griveaux pourrait être un bon maire de Paris, mais il ne faut pas se faire d’illusions : ça ne passe pas, il ne soulève aucune foule. »

« La majorité présidentielle pourrait prendre la mairie de Paris, car le rejet d’Anne Hidaldo est plus fort qu’on ne le dit. Mais, pour cela, il faut arrêter les enfantillages, voir grand et désigner un vrai cador de la politique pour conquérir la capitale », poursuit cette source.

Entre Bayrou et Griveaux, ça ne passe toujours pas

Avant l’été, le patron du MoDem était convaincu qu’Edouard Philippe ferait un excellent candidat. Mais le Premier ministre envisage uniquement de se présenter dans sa ville du Havre (Seine-Maritime).

François Bayrou veut tout de même croire que Paris est prenable, mais pas avec Benjamin Griveaux, qu' »il déteste » selon un élu MoDem. En coulisses, plusieurs cadres du MoDem parisien soutiennent pourtant l’idée d’une alliance locale avec le candidat investi, « par souci de cohérence mais aussi parce que c’est notre seule chance de renforcer notre position dans la capitale », explique l’un d’eux.

« Visiblement, François Bayrou reste à convaincre et je m’y emploierai », a promis jeudi dernier en conférence de presse le député de Paris. Depuis début septembre, le patron de LREM, Stanislas Guerini, essaie lui aussi de convaincre son homologue du MoDem. En vain.

Et Cédric Villani? Le maire de Pau l’a rencontré cet été, mais il ne semble pas avoir été convaincu. Le député-mathématicien ne maîtriserait pas suffisamment ses dossiers

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L’homme a notamment été blessé avec une arme blanche au niveau de la jambe

Douai, le 7 mars 2017 - Camion de gendarmerie

© Olivier Aballain / 20 Minutes Douai, le 7 mars 2017 – Camion de gendarmerie

ENQUÊTE – L’homme a notamment été blessé avec une arme blanche au niveau de la jambe

Une femme de 47 ans a été placée en garde à vue dimanche, soupçonnée d’avoir commis des violences sur son conjoint, rapporte La Charente Libre. Les faits se seraient déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, à Champagne-Mouton, près de Ruffec (Charente).

L’homme a notamment été blessé avec une arme blanche, au niveau de la jambe. S’il n’avait pas encore pu être entendu par les gendarmes, son pronostic vital n’est toutefois pas engagé.

Selon le quotidien départemental, l’enquête et les auditions vont devoir déterminer ce qu’il s’est passé exactement dans cet appartement, samedi soir.

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Dimanche soir, un homme a créé la panique lors d’une séance du film Joker au Grand Rex en criant « Allahou akbar ». L’individu a été interpellé.

Un mouvement de foule s'est produit au Grand Rex dimanche soir.

© Philippe Lopez – AFP Un mouvement de foule s’est produit au Grand Rex dimanche soir.

Un homme a semé la panique ce dimanche soir au Grand Rex en criant « Allahou akbar » lors de la séance de 21h30 dufilm Joker, a appris BFM Paris, confirmant une information du Parisien. Un mouvement de foule s’est ensuite produit dans la salle.

L’individu a dans un premier temps été maîtrisé par un spectateur et un vigile, avant de prendre la fuite par la rue du Faubourg Poissonnière. Il a ensuite été retrouvé et interpellé rue de Hauteville dans le 10e arrondissement.

Non armé, l’individu né en 1985 en Algérie a été placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme ». Le cinéma Le Grand Rex a porté plainte. 

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Lors des élections régionales en Thuringe en Allemagne, le parti d’extrême-droite AfD a doublé son score de 2014 et devancé le parti de la chancelière Angela Merkel. Le parti d’extrême-gauche Die Linke conserve cependant son fief dans cette région.

L’extrême droite allemande, emmenée par sa figure la plus radicale, a enregistré une nouvelle forte progression lors d’un scrutin régional dimanche, qui confirme aussi le repli des partis traditionnels de gouvernement comme celui de la chancelière Angela Merkel.

Selon les estimations des chaînes de télévision publique, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) est avec près de 24% arrivée en deuxième position lors de l’élection régionale en Thuringe, dans l’ex-Allemagne de l’est communiste, faisant plus que doubler son score du précédent scrutin de 2014. 

La CDU en baisse de 10 points

Le parti anti-migrants et eurosceptique devance les conservateurs (CDU) de la chancelière. Ces derniers perdent plus de 10 points, avec seulement autour de 22%, dans ce Land qu’ils ont jadis dominé sans partage. Il s’agit de leur plus mauvais score jamais réalisé dans cette région depuis la réunification allemande en 1990. Leur chef de file en Thuringe Mike Mohring a reconnu un « résultat douloureux ».

L’extrême droite a elle parlé d’un « séisme » électoral en sa faveur. Sa figure de proue dans cette région, Björn Höcke, tenant de l’aile plus droitière du mouvement, a estimé que l’AfD, en progression constante depuis 2015 et l’arrivée de centaines de milliers de migrants dans le pays, était « en train de devenir un grand parti populaire national ».

Ce score est d’autant plus notable que l’AfD a été très critiquée juste avant le scrutin suite à un récent attentat antisémite et xénophobe ayant fait deux morts à Halle, dans l’Etat régional voisin de Saxe-Anhalt, et commis par un sympathisant néonazi.

Björn Höcke lui-même s’est vu accuser d’avoir préparé le terrain idéologique pour l’auteur des faits par ses déclarations contre la culture allemande de repentance pour les crimes nazis. Il a par exemple qualifié le Mémorial de la Shoah à Berlin de « monument de la honte ».

La gauche radicale en tête

L’Est de l’Allemagne confirme avec la Thuringe son statut de bastion du parti. En septembre déjà, l’AfD y avait dépassé à l’Est la barre des 20% dans deux scrutins, en Saxe et dans le Brandebourg. Elle est plus faible dans l’ouest du pays et est créditée au plan national d’environ 15% des suffrages. En Thuringe, c’est l’actuel chef du gouvernement régional, Bodo Ramelow, membre de la gauche radicale, qui est arrivé en tête, avec un peu moins de 30%, un score en progression.

Cet ancien syndicaliste a bâti son succès sur son ancrage local et une politique très pragmatique, où il n’hésite pas à privilégier des thématiques chères aux conservateurs comme la sécurité, plus que sur les slogans de son parti à Berlin dont il s’est distancé.

Il lui sera difficile toutefois de se maintenir au pouvoir car ses deux partenaires actuels de coalition, les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes, ont fortement baissé, à respectivement un peu plus de 8% et 5,5%. Ils ne sont plus en mesure de lui fournir une majorité. Et dans le même temps, le parti conservateur refuse de gouverner tant avec la gauche radicale qu’avec l’extrême droite. Ce qui pourrait bloquer toute formation de coalition majoritaire.

Énième déconvenue pour le parti de la chancelière

Pour la CDU et les sociaux-démocrates, ce scrutin constitue une énième déconvenue de nature à fragiliser un peu plus le gouvernement fédéral d’Angela Merkel, où ces deux formations sont partenaires de coalition mais affichent de plus en plus leur désaccord, comme tout récemment sur la Syrie et la Turquie.

Ce repli est un désastre pour le SPD en particulier, qui lutte pour sa survie au plan national et qui doit en décembre décider du cap qu’il choisit, en même temps que de son futur président: rester ou pas dans la coalition. Les tenants d’une sortie pourraient s’en trouver renforcés.

La campagne de Thuringe s’est déroulée dans une atmosphère très tendue, avec accusations d’un côté envers la rhétorique de l’AfD, et de l’autre menaces de mort à l’encontre de candidats opposés à l’extrême droite. Björn Höcke s’est félicité de voir que son électorat n’ait pas cédé « aux campagnes de diffamation ».

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La note alerte sur le risque d' »actes de vengeance » après l’annonce par Donald Trump de la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi.

© Fournis par France Télévisions

Le ministère de l’Intérieur préconise à ses différents services « une vigilance accrue après le décès d’Abou Bakr al-Baghdadi », annoncé par Donald Trump dimanche 27 octobre indique une note du ministère que franceinfo a pu se procurer. La note alerte sur le risque d' »actes de vengeance ».

La note énonce une série de conseils : « Dans les heures à venir, la possible intensification de la propagande djihadistes consécutive à ce décès, appelant éventuellement à des actes de vengeance, doit vous conduire à la plus extrême vigilance, notamment à l’occasion des évènements publics qui pourraient être programmés dans votre département dans les jours à venir ».

Le texte énonce également la « nécessité de faire preuve d’une attention particulière à l’égard de toutes les informations qui pourraient leur parvenir de nature à justifier un signalement immédiat aux services spécialisés. » Il demande aux autorités de « renouveler aux forces de l’ordre les consignes de vigilance qu’il convient d’observer leur propre protection dans l’exercice de leur mission mais également en dehors du service. »

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Frédéric Brasilès, conseiller municipal toulousain visé par une enquête préliminaire à la suite d’une plainte récente pour viol, a démissionné ce jeudi de la mairie.

La façade de la mairie de Toulouse.

© ERIC CABANIS / AFP La façade de la mairie de Toulouse.

Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a accepté ce jeudi la démission du conseiller municipal délégué aux fêtes et manifestations, Frédéric Brasilès, visé par une enquête préliminaire à la suite d’une plainte récente pour viol.  

Frédéric Brasilès, élu sur la liste du maire LR de Toulouse en 2014, « fait l’objet d’une enquête préliminaire actuellement diligentée par les autorités judiciaires », a annoncé le maire de Toulouse dans un communiqué.

« Il m’a indiqué ne reconnaître aucun des faits qui lui sont reprochés. Cependant, afin de pouvoir se défendre sereinement sur ses affaires personnelles sans porter préjudice à la collectivité, Frédéric Brasilès m’a remis sa démission. Je l’ai acceptée », a ajouté le maire.     

L’élu toulousain, 44 ans, est visé par un enquête préliminaire à la suite « d’une plainte déposée récemment » pour des « faits qualifiés de viol qui auraient été commis courant 2012 », a précisé dans un communiqué le procureur de Toulouse Dominique Alzéari. 

« Une précédente enquête, remontant à 2007 portant aussi sur des allégations de viol susceptible d’avoir été perpétré dans des conditions similaires, a été jointe à l’enquête », a ajouté le magistrat.

Frédéric Brasilès « a contesté l’ensemble des faits qui lui sont imputés »

Ces faits apparaissent « à ce stade sans lien apparent avec l’exercice des fonctions électives occupées depuis par la personne visée par ces plaintes. Enfin, des comportements révélés en 2019 comme relevant de la notion de harcèlement sexuel, ont aussi fait l’objet d’investigations complémentaires », selon le procureur. Placé en garde à vue de mardi matin à mercredi, Frédéric Brasilès « a contesté l’ensemble des faits qui lui sont imputés », a souligné le magistrat. 

Pour le maire de Toulouse, candidat à sa succession en mars 2020, « il revient maintenant à la justice de faire son travail. Il ne m’appartient évidemment pas de me prononcer sur les faits en cause. Je laisse aux juges et à la police judiciaire le soin d’enquêter afin que toute la lumière soit faite sur ces accusations, dans le double respect de la présomption d’innocence et du droit des victimes ». 

Fin août, un restaurateur toulousain avait accusé le conseiller municipal toulousain de tentative de racket via une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Une enquête préliminaire a également été ouverte sur cette affaire, Frédéric Brasilès ayant porté plainte pour diffamation et le restaurateur pour corruption, selon une source proche de l’enquête.  

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Selon l'influente élue parisienne Olivia Grégoire, une cinquantaine de députés du groupe LREM ont disparu dans la nature.

© AFP/Archives – Eric FEFERBERG Selon l’influente élue parisienne Olivia Grégoire, une cinquantaine de députés du groupe LREM ont disparu dans la nature.

Selon l’influente élue parisienne Olivia Grégoire, une cinquantaine de députés du groupe LREM a disparu dans la nature.

Grégoire réclame de « l’autorité »…

« Je suis née dans le combat. Je ne comprends pas qu’on ne fasse pas front ensemble », s’enflamme Olivia Grégoire, députée LREM, numéro deux de la commission des Finances. Une battante en effet, qui supporte mal « qu’une cinquantaine de députés du groupe aient disparu dans la nature et que beaucoup se comportent comme des adolescents turbulents ». Et d’ajouter : « Il va falloir faire preuve d’autorité non de non ! »

… et Philippe s’énerve

Edouard Philippe s’est lui aussi agacé : en réunion de groupe LREM, il a non seulement déploré que les députés de la majorité puissent parfois « tirer contre le gouvernement », mais, surtout, qu’ils ne soient pas assez mobilisés pour convaincre les Français que les impôts ont baissé. « Car c’est vrai, assure-t-il. Et pourtant, ce n’est pas le ressenti actuel… »

Dati reste la candidate LR favorite pour la capitale

Maire du VIIe arrondissement, Rachida Dati sera la candidate des Républicains à Paris. Certes, il lui reste une concurrente pour l’investiture, Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du groupe à l’Hôtel de Ville, mais Jean-Pierre Lecoq, l’élu de la mairie du VIe, s’est lui retiré de la course, affirmant « que les cartes étaient biaisées ». Sans doute : Christian Jacob, nouveau président de LR, a toujours pensé que l’ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy « avait seule des chances de battre Anne Hidalgo ». Et il confie : « Je n’ai pas changé d’opinion depuis que j’ai été élu à la tête du parti. »

Villani fait une gaffe « béton »

Le mathématicien et candidat dissident LREM à la mairie de Paris Cédric Villani avait bichonné sa grande interview au Parisien. Mais en déclarant que son projet pour la capitale serait « béton », il a provoqué les moqueries de ses adversaires, s’étonnant « de tels propos inconséquents de la part d’un candidat à prétentions écologiques ».

Pour Le Pen, « les digues ont sauté » partout

« Le cordon sanitaire entre la droite et nous, c’est fini à l’Assemblée nationale et, sur le terrain, les digues sautent », assure Marine Le Pen. Et de prophétiser : « Vous verrez, aux municipales, il y aura dans nombre d’endroits, et en particulier dans le Sud, des accords de fusion de listes entre les deux tours. Quels que soient les cris de Christian Jacob ! »

Vent Vert sur les municipales

Les conséquences de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen et d’une communication gouvernementale impuissante à dissiper les angoisses ont renforcé les intentions de vote pour les écologistes. Dans la plupart des villes sondées, EELV fait mieux ou autant qu’aux européennes. Sauf dans la capitale, où David Cormand, le secrétaire national des Verts, pratique une tautologie confiante : « Nous avons le vent pour nous. Les gens veulent davantage d’écologie, donc ils finiront par voter écologiste. »

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L’élection présidentielle algérienne est fixée au 12 décembre

Une manifestation contre le gouvernement algérien, le 25 octobre à Alger, capitale de l'Algérie.

© Toufik Doudou/AP/SIPA Une manifestation contre le gouvernement algérien, le 25 octobre à Alger, capitale de l’Algérie. SCRUTIN – L’élection présidentielle algérienne est fixée au 12 décembre

Qui succèdera à Bouteflika ? L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a enregistré 22 candidatures au total à la présidentielle en Algérie prévue le 12 décembre, a annoncé dimanche l’agence officielle APS. A l’issue de l’expiration du délai de dépôt samedi à minuit, deux anciens Premiers ministres de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune, figuraient parmi les candidats enregistrés (mais pas encore validés). 

Sont également candidats Azzedine Mihoubi, du Rassemblement national démocratique (RND) – pilier de la coalition ayant soutenu Abdelaziz Bouteflika durant sa présidence – et Abdelkader Bengrina, représentant d’El-Bina, petit parti membre d’une coalition islamiste, dont l’un des députés a été élu en septembre à la présidence de l’Assemblée nationale.

Deux ex-Premiers ministres de Bouteflika

Abdelaziz Belaïd, ancien cadre du Front de libération nationale (FLN) qui a fondé le Front El-Moustakbel, micro-parti proche du pouvoir, a aussi déposé son dossier.

Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune font figure de favoris à cette présidentielle, qui est cependant rejetée par le mouvement de contestation inédit né fin février. Le pouvoir a dû annuler, faute de candidats, un premier scrutin prévu le 4 juillet.

Le scrutin déjà contesté 

La contestation refuse que la présidentielle soit organisée par le pouvoir, aux mains d’ex-figures des 20 ans de présidence d’Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission en avril sous la pression conjuguée de l’armée et de la rue.

Ali Benflis, 75 ans, se présente depuis 15 ans comme le principal opposant de Bouteflika, dont il fut chef du gouvernement en 2000.

Limogé en 2003, Ali Benflis se présente contre Abdelaziz Bouteflika l’année suivante puis en 2014. Il arrive à chaque fois 2e, très loin derrière le président réélu avec plus de 80 % des voix.

La liste des candidats retenus publiée dans 7 jours

De son côté, Abdelmadjid Tebboune, 73 ans, a été haut fonctionnaire, puis plusieurs fois wali (préfet) avant d’être nommé ministre de la Communication d’Abdelaziz Bouteflika à son arrivée au pouvoir en 1999. Ce dernier le rappelle au gouvernement en 2012 et lui en confie la tête en mai 2017 avant de le limoger trois mois plus tard sur fond de lutte de clans dans son entourage.

L’Anie a désormais sept jours pour statuer sur la validité de ces candidatures et publier la liste des candidats retenus, qu’elle doit ensuite transmettre au Conseil constitutionnel. Ce dernier doit valider la liste définitive des candidats.

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