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Archive for octobre 2015

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© Fournis par BFMNews
« Vengance », « délire arbitraire », « commando »… Rama Yade ne cache pas sa colère au lendemain de son exclusion du Parti radical. « C’est une opération de vengeance » pour avoir contesté et demandé l’annulation en justice de l’élection interne à la présidence du Parti radical, a commenté Rama Yade.

Elle avait accusé Laurent Hénart, qui l’a emporté, d’avoir fraudé en juin 2014. Déboutée en première instance, elle a fait appel de la décision. « On est en plein délire arbitraire », a-t-elle ajouté, expliquant avoir « appris par la presse » et « sans sommation » cette éviction « à la veille de la formation des listes pour les régionales », et ce alors qu’elle est conseillère régionale sortante.

« Même Nadine Morano n’a pas été exclue! »

« C’est un véritable commando pour une exécution politique, bravo les humanistes! » a-t-elle lancé. Mercredi soir, interrogée sur une procédure d’exclusion en cours, Rama Yade avait indiqué qu’il s’agissait d’une « intox » liée aux régionales. Elle s’est insurgée vendredi sur RTL de se voir reprocher d’avoir prôné le vote blanc « lors d’un duel entre Guérini à Marseille et le FN ».

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« En Hollandie : Thomas Fabius se sent intouchable, au moindre problème, il sort sa « Carte Spéciale »…….

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Qui va payer la dette de 3 millions de dollars aux Etats-Unis ? Papa Fabius ,ou Tonton Hollande? J’espère que ce ne sera pas les Français. Voilà qui fait en partie le déficit de la France, à lui tout seul il creuse le trou de la sécu. Pour ne pas être pris, il c’est sauvé en France ,car  s’il avait été pris aux Etats-Unis, il aurait été incarcéré ,avant son procès , et oui car même s’il est un homme d’affaire, ou un homme politique, ils ne font pas la différence. Mr Thomas Fabius est un récidiviste.

NB: Que va dire le secrétaire PS de la section de Puteaux, Mr Poezevara  » Fabusien »,à ce sujet ?

La liste des déboires judiciaires de Thomas Fabius ne cesse de s’allonger. Déjà dans le viseur de la justice française depuis trois ans, le fils de Laurent Fabius fait l’objet d’un mandat d’arrêt aux Etats-Unis pour de lourdes «ardoises» laissées dans trois casinos du Nevada, révèle Le Point jeudi. Autrement dit, il risque de se faire arrêter s’il pose le pied aux Etats-Unis, a précisé le porte-parole du bureau du procureur du comté de Clark, dans l’Etat du Nevada où se trouve Las Vegas.

En mai 2012, au lendemain de la nomination de son père comme ministre, l’homme de 33 ans aurait dilapidé 3,4 millions de dollars au moyen de chèques en bois. Ce n’est qu’un an après cet incident, et cette lourde dette de jeu, que le procureur du Nevada dépose plainte pour «chèque sans provision» et «vol». Contacté par Le Figaro, Cyril Bonan, l’avocat de Thomas Fabuis, n’a pas donné suite à nos sollicitations.

Ce n’est pas la première fois que son client, un habitué des casinos aux goûts immodérés pour les jeux d’argent, est sous le couperet de la justice. Interdit de jeu en France, il fréquente les casinos de Monaco, des Etats-Unis ou encore de Chypre. Sur cette île méditerranéenne, le joueur aurait empoché près 13 millions d’euros de gains contre seulement 5 millions de perte, entre avril 2011 et avril 2012. Un bénéfice de près de 8 millions d’euros. Un montant jugé étonnant, selon plusieurs experts sondés par Le Point, au vu des sommes jouées. Pour pouvoir espérer de tels gains, la mise est habituellement de 20 à 25 millions d’euros, toujours selon ces mêmes spécialistes.

Thomas Fabius touché par la grâce de Fortuna, divinité de la chance et du hasard? Hypothèse réfutée par l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) qui planche plutôt sur des «opérations bancaires atypiques». Le trentenaire est suivi de près par la justice depuis 2011, pour «faux», «escroquerie» et «blanchiment» notamment. Date qui coïncide non seulement au dépôt d’une plainte par la Société Générale à la suite d’un faux courrier réalisé par Thomas Fabius pour obtenir près de 200.000 euros dans un casino de Marrakech. Mais aussi à une histoire de sommes versées en liquide pour un projet de carte de paiement révolutionnaire en Afrique qui n’a jamais vu le jour, et pour lesquelles il avait opté de plaider coupable.

Un luxueux appartement estimé à plus de 7 millions d’euros

La justice s’est aussi intéressée au train de vie de cet ancien animateur du Club Med qui affectionne les soirées au Fouquet’s et les nuits tropéziennes. Les autorités remarquent en 2012 des virements suspects importants. L’homme signe ensuite une promesse d’achat de 7,3 millions pour un luxueux appartement parisien alors que la société dont il est entrepreneur ne réalise que de maigres bénéfices. En remontant le circuit de financement, les enquêteurs tombent sur des clubs de jeux britanniques où il aurait gagné un pactole important, explique l’hebdomadaire. L’enquête avance et les juges commencent à se demander si la somme empochée par le Français n’aurait pas servi à dissimuler «la provenance douteuse des fonds».

Malgré un signalement de Tracfin – la cellule de renseignement financier chargée de repérer les circuits clandestins ainsi que la fraude fiscale et sociale – le jeune homme de 31 ans à l’époque n’aurait fait l’objet d’aucune enquête fiscale après l’acquisition de son bien. Cet appartement «a été financé pour partie par un apport personnel de M. Thomas Fabius et pour partie par un emprunt bancaire, lequel est assorti de garanties usuelles, en l’occurrence une hypothèque sur le bien immobilier, ainsi qu’un contrat d’assurance-vie souscrit par Thomas Fabius et donné en gage à la banque», expliquait alors son avocat Me Cyril Bonan.

Le caillou dans la chaussure de Laurent Fabius

«Les seuls soucis des Fabius viennent de leur fils Thomas», confiait en juillet 2013 un proche de Laurent Fabius au JDD. Epargnée jusqu’à présent, la famille Fabius pourrait cette fois être inquiétée. Tracfin, la cellule de renseignement financier, serait tombée début 2015 sur un «versement suspect», provenant d’un compte suisse, de 315.998 euros de la part de la tante de Thomas Fabius, à sa destination. D’après les enquêteurs, la piste du rapatriement partiel d’un «héritage non déclaré» de la mère de Thomas Fabius pourrait être crédible.

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C’est le procès d’une histoire tragique qui s’ouvre ce jeudi à Melun. La petite Inaya, âgée d’un an et demi, avait été retrouvée enterrée dans un bois de Seine-et-Marne, en lisière de la forêt de Fontainebleau, en janvier 2013. Elle était morte depuis au moins un an. Ses parents sont renvoyés devant les assises pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

On ne sait pas précisément quand, ni de quoi est morte la petite Inaya. Son corps est resté enterré un an dans la forêt, avant que la justice ne s’inquiète de son absence. Pourtant, Grégoire Compiègne et Bushra Taher Saleh ne sont pas des inconnus des services sociaux. Le couple est suivi dès la naissance de leur fils aîné, en 2008. En 2010, le père est même condamné pour des violences sur son fils. Le garçon est alors confié à une famille d’accueil, avec sa petite soeur Inaya, âgée de quelques mois. Un an plus tard, les enfants sont rendus à leurs parents : la situation est stabilisée, estiment les éducateurs.

Les parents de la petite Inaya se renvoient la responsabilité de la mort de leur fille suite à de nombreux coups. Ce procès, ce sera à nouveau, aussi, celui des dysfonctionnements de l’aide sociale à l’enfance. Après les affaires de Marina, puis de Bastien, les associations de protection de l’enfance espèrent que ce procès fera enfin changer les choses. Pour que prime l’intérêt de l’enfant, avant celui de la famille. Le procès se tient aux assises de Melun jusqu’au 6 novembre

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air-france-klm-reduit-ses-pertes-au-1er-trimestre

Par Fabrice Gliszczynski
Le groupe aérien a dégagé un bénéfice d’exploitation de 898 millions d’euros au troisième trimestre. Il s’agit de la meilleure performance trimestrielle de son histoire. Une performance qui conforte les syndicats d’Air France dans leur refus du plan de restructuration lancé au sein de la compagnie française début octobre.
Ceux qui pensaient que la compagnie française était au bord du gouffre ne vont plus rien comprendre. Air France-KLM, la maison-mère d’Air France et de KLM, a publié ce jeudi bénéfice d’exploitation de 898 millions d’euros au troisième trimestre (juin-septembre) de son exercice 2015. Soit le plus gros profit opérationnel depuis la création du groupe en mai 2004.

Le record précédent (+725 millions) remontait au deuxième trimestre de l’exercice 2007-2008 (à l’époque, il était décalé), lequel s’étendait lui aussi de juillet à fin septembre, la meilleure période pour toutes les compagnies de l’hémisphère nord.
12,1% de marge d’exploitation

Le chiffre d’affaires s’étant élevé à 7,4 milliards (en hausse de 4,7%), Air France-KLM a dégagé une marge d’exploitation historique de 12,1% au cours du dernier trimestre, en hausse de 8,4 points. Soit une amélioration de 304 millions d’euros par rapport au même trimestre de l’année 2014 (en tenant compte de la grève des pilotes de septembre 2014). Le bénéfice net s’élève à 480 millions.

Sur les neuf premiers mois de l’année, le bénéfice d’exploitation s’élève à 666 millions d’euros, tandis que le résultat net reste négatif (-158 millions). La dette nette a été diminuée de plus d’un milliard par rapport à fin 2014, à 4,33 milliards d’euros.

« Un environnement favorable, principalement marqué par la baisse du prix du carburant et par une forte demande à l’été, conduit à une amélioration des résultats d’Air France-KLM. Ces effets conjoncturels viennent s’ajouter aux effets positifs du plan Transform 2015 engagé depuis 2012. Cette progression ne permet cependant ni de combler le différentiel de compétitivité avec nos concurrents ni de disposer des moyens de financer la croissance du groupe. La mise en œuvre du plan Perform est donc indispensable car la baisse des coûts unitaires est le principal levier dont Air France-KLM
dispose pour trouver une croissance rentable dans un environnement concurrentiel. La reprise rapide des négociations avec les organisations professionnelles, à laquelle l’entreprise les invite, est un élément essentiel de la réussite», a déclaré Alexandre de Juniac, le Pdg d’Air France-KLM dans un communiqué.

Lufthansa et IAG feront largement mieux

Certes ces bons résultats sont ceux d’Air France-KLM et pas ceux d’Air France. Certes, ils sont largement inférieurs à ceux de Lufthansa qui a publié ce jeudi un résultat d’exploitation 2,5 fois supérieur à celui d’Air France-KLM au cours des neuf premiers mois de l’année (1,7 milliard d’euros), et de IAG, qui dévoilera ses résultats demain. Certes Alexandre de Juniac a raison de chercher à améliorer la compétitivité du groupe qui aurait beaucoup de mal à résister à la remontée du prix du baril dans quelques années ou à un retournement de cycle brutal. Pour autant, il est indéniable que ces résultats confortent la position d’une grande partie des syndicats qui ne voient pas l’utilité de faire de nouveaux efforts ou qui estiment qu’il n’y a pas le feu au lac.

Interrogé ce jeudi sur ce sujet, Pierre-François Riolacci, le directeur financier du groupe, a rappelé que la direction n’avait jamais justifié le plan de restructuration par un risque de faillite à court terme.

« Nos résultats démontrent que les mesures que nous avons prises comme la montée en gamme ou l’ajustement du réseau, fonctionnent, et que les efforts des salariés ont porté leurs fruits. Nous disons aux personnels, vos efforts ont payé, il faut les continuer », a-t-il dit.
Confusion

Ces résultats risquent de facto de causer le trouble parmi les politiques qui soutenaient la direction. Difficile en effet de faire comprendre à l’opinion que l’on soutient un plan de restructuration impliquant 2.900 suppressions de postes quand l’entreprise est dans le vert, même si elle reste fragile. C’était un peu l’objectif du SNPL qui a trouvé mille combines depuis le début de l’année pour ne pas négocier. Difficile aussi pour le gouvernement de soutenir une restructuration en restant sourd aux attentes des syndicats et de la direction pour la mise en place d’un environnement plus favorable permettant à Air France de mieux lutter contre les compagnies étrangères. Autrement dit en supprimant certaines charges inhérentes au transport aérien.
Les coûts baissent moins que prévu

Pour autant, les baisses de recettes unitaires (-4% sur long-courrier) et la révision à la baisse des prévisions de réduction des coûts unitaires en 2015 confirment qu’Air France-KLM est loin d’être sortie d’affaire. « En raison de la révision à la baisse de la croissance des capacités sur le quatrième trimestre, du retard pris dans l’application des dernières mesures du plan Transform 2015 et de l’absence de contribution significative des nouvelles mesures Perform 2020 chez Air France », le groupe indique avoir révisé son objectif de baisse du coût par passager en 2015. Cette baisse est désormais prévue « entre 0,5% et 0,7% », contre un objectif précédent de 1 à 1,3%.

Surtout, le groupe prévoit une forte augmentation de capacités cet hiver qui risque de mettre une fois de plus les recettes unitaires sous pression.
Les négociations sont dans l’impasse

Et maintenant ? C’est le flou le plus total. Pour rappel, après l’échec des négociations au 30 septembre dernier, la direction a proposé de les rouvrir en fixant une nouvelle date butoir à début janvier pour aboutir à un accord. A défaut, le plan B qui prévoit la suppression de 2.900 postes serait appliqué.

Or les négociations n’ont pas repris. Et ne sont pas prêtes de reprendre. L’intersyndicale a indiqué ce mercredi qu’elle ne retournera pas à la table des négociations tant que la direction n’aura pas levé les procédures disciplinaires à l’encontre des salariés mis en cause dans l’agression de deux directeurs de la compagnie.
Lire ici : Air France-KLM et Lufthansa dévissent en Bourse malgré d’excellents résultats

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Deutsch Bank a enregistré une perte nette record en raison de charges massives pour frais juridiques et dépréciations dans les activités de banque d’investissement et sur les actifs mis en vente. (Crédits : © Ralph Orlowski / Reuters)
Le groupe bancaire allemand, qui a annoncé une perte nette de 6 milliards d’euros au troisième trimestre, va se retirer de dix pays et supprimer 9.000 postes. En outre, il ne versera pas de dividende à ses actionnaires pendant deux ans.

Deutsche Bank est dans le rouge. Le groupe bancaire allemand, géant européen du secteur, a confirmé jeudi 29 octobre avoir essuyé une perte nette trimestrielle de 6,01 milliards d’euros, contre une perte de 94 millions sur la même période l’année dernière, a fait savoir le groupe dans un communiqué. Ce résultat est quasiment similaire au chiffre provisoire de 6,2 milliards annoncé mi-octobre par le groupe. Le chiffre d’affaires de Deutsche Bank a lui chuté de 7% sur un an au troisième trimestre à 7,3 milliards d’euros.

Le groupe a enregistré cette perte nette record en raison de charges massives pour frais juridiques et dépréciations dans les activités de banque d’investissement et sur les actifs mis en vente. Il a passé une provision de 1,2 milliard d’euros afin de faire face aux quelque 6.000 litiges de par le monde dans lesquels son nom est cité.

Engagé dans une vaste restructuration, Deutsche Bank a par ailleurs annoncé vouloir réaliser 3,8 milliards d’euros d’ici 2018.

9.000 postes supprimés

Le groupe de Francfort va supprimer 9.000 postes et se retirer de dix pays. Il va également supprimer 6.000 postes de consultants extérieurs. Au cours des deux prochaines années, il va également céder des actifs représentant jusqu’à 20.000 postes en équivalent temps plein.

Pas de dividende versé pendant deux ans

Par ailleurs, le géant bancaire va renoncer à verser un dividende à ses actionnaires au titre de 2015 et 2016 pour atteindre les nouveaux objectifs financiers qu’il s’est fixés pour les années à venir, a-t-il annoncé mercredi soir.

Une telle décision est inédite pour ce géant du secteur qui, même au plus fort de la crise financière de 2008-2009, n’avait pas renoncé à verser un dividende.
(Avec AFP)
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Jean-Michel Mariaggi, avocat du barreau d’Ajaccio (Corse-du-Sud), a été blessé par balles à l’avant-bras ce jeudi vers 19 heures alors qu’il circulait en voiture.
Jean-Michel Mariaggi, avocat du barreau d’Ajaccio (Corse-du-Sud), a été blessé par balles à l’avant-bras ce jeudi vers 19 heures alors qu’il circulait en voiture. (LP/F.C.)

Jean-Michel Mariaggi, avocat du barreau d’Ajaccio (Corse-du-Sud), a été blessé par arme à feu vers 19 heures alors qu’il se trouvait sur la commune de Tavaco, révèle le journal Corse-Matin.

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L’avocat a été attaqué alors qu’il circulait au volant de son 4X4 blanc sur la RN193. Selon les premiers éléments recueillis, le pénaliste, dépassé par un autre véhicule dans lequel se trouvait le tireur, a été sérieusement touché à l’avant-bras. Au moins trois à quatre impacts de balle ont été relevés sur la carrosserie. Des projectiles ont traversé la vitre de la voiture.

Un automobiliste qui circulait derrière lui lui a porté les premiers secours et a alerté les gendarmes. Jean-Michel Mariaggi a été pris en charge sur place par les secours avant d’être transporté à l’hôpital d’Ajaccio. Ses jours ne sont pas en danger mais il risque de perdre sa main, voire son bras, gauche, a précisé une source de la préfecture d’Ajaccio.. Une voiture qui précédait celle de l’avocat a également été touchée par les tirs. Son conducteur n’a pas été blessé.

Le procureur de la République d’Ajaccio, Éric Bouillard, s’est rendu sur place. Les gendarmes sont en charge de l’enquête de flagrance.
Peu de temps après l’assassinat de Maitre Sollacaro en 2012, Maitre Marriagi avait déjà fait l’objet de menaces.

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Au moins sept personnes sont mortes à Bangui dans des violences entre les ex-Séléka et les anti-balaka depuis lundi. Ce nouveau pic de violence fait suite à l’attaque d’une délégation de l’Union pour la paix en Centrafrique.

Au moins sept personnes ont été tuées dans des violences à Bangui, en Centrafrique, depuis l’agression lundi de représentants d’une faction de l’ex-Séléka par des individus armés, a annoncé mardi 27 octobre le ministre centrafricain de la Sécurité, Dominique Saïd Panguindji.

« Le bilan provisoire est de 7 morts et un blessé, dont le pronostic vital est aujourd’hui favorable », a déclaré le ministre à la radio d’État. Il a précisé que quatre membres de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC, une des factions de l’ex-rébellion Séléka majoritairement musulmane) avaient été tués lors d’une agression et que des représailles contre des chrétiens avaient fait trois autres morts.

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© Lassa Kossangué / Observateur de France 24
Selon le ministre, une délégation de l’UPC, basée à Bambari (centre) et dirigée par un ancien cadre de la Séléka, Ali Ndarass, était venue à Bangui pour participer – comme d’autres mouvements politiques, paramilitaires et de la société civile – à la concertation nationale avec les autorités de transition « afin d’examiner de manière consensuelle et pacifique toutes les voies de sortie de crise ».

D’après une source militaire sous couvert d’anonymat, ce sont des miliciens anti-balaka, majoritairement chrétiens, qui ont attaqué le taxi à bord duquel se trouvait la délégation de l’UPC au quartier Combattant, sur la route de l’aéroport, avant d’enlever et de tuer ses occupants.

Leur « agression », selon le ministre, a servi de « détonateur » et par la suite, « de paisibles citoyens non musulmans qui se trouvaient dans le secteur du PK5 (quartier musulman et commerçant de Bangui) dans le cadre de leurs activités lucratives ont été malheureusement été pris à partie » et trois personnes ont été tuées, a-t-il ajouté.

Des tirs sporadiques entendus mardi

Les forces internationales patrouillent pour rétablir le calme dans les rues de Bangui.

L’armée et la gendarmerie sont intervenues pour rétablir le calme.

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1/2 DIAPOSITIVES © Lassa Kossangué / Observateur de France 24

Les forces internationales patrouillent pour rétablir le calme dans les rues de Bangui.

Les habitants de Lakouanga, un quartier voisin du PK5, ont barricadé mardi les principales avenues menant au centre ville pour protester contre ces nouvelles violences. Les trois personnes tuées lors des représailles étaient des vendeurs d’eau potable habitant Lakouanga, selon plusieurs témoignages.

Des tirs sporadiques ont été entendus et des pillages de boutiques et de domiciles ont eu lieu, faisant fuir des dizaines d’habitants vers les quartiers environnants, a constaté un correspondant de l’AFP. Le calme était revenu en fin de journée, après le démantèlement des barricades par les forces internationales.

« Le gouvernement condamne cette violence inutile qui n’a pas d’autre but que d’instaurer la terreur et le chaos », a asséné le ministre.

Le renversement en mars 2013 du président Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l’ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014.

Des affrontements fin septembre à Bangui avaient fait 61 morts et plus de 300 blessés avant que les forces internationales (Casques bleus et soldats français) ne réussissent à rétablir le calme.

Le niveau des violences a baissé depuis mais de nombreux groupes armés continuent de sévir, ce qui a entrainé un nouveau report des élections dont le premier tour était prévu le 18 octobre.

AFP

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Les républicains devaient plus taux mieux ce penchez sur le cas de joelle Ceccaldi franchi maire de Puteaux

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LE SCAN POLITIQUE – Un ancien conseiller municipal de Levallois entre 1995 et 2001 estime que le maintien de Patrick Balkany au sein des Républicains nuit à l’image de probité du parti.

figarofr: Patrick Bakany, député-maire LR de Levallois-Perret© PATRICK KOVARIK/AFP Patrick Bakany, député-maire LR de Levallois-Perret
C’est un ancien élu municipal de Levallois-Perret et militant gaulliste historique qui tente de porter le coup de grâce à l’un des grands barons de la droite des Hauts-de-Seine. Dans un courrier adressé à Nicolas Sarkozy le 17 octobre dernier, révélé par L’Express et Médiapart, Philippe Veyrac demande au patron des Républicains d’inscrire à l’ordre du jour du prochain bureau politique de la rue de Vaugirard l’exclusion de Patrick Balkany, au nom de la morale publique. «Nous devons être exemplaires», écrit ce militant historique de Levallois-Perret, qui fut conseiller municipal entre 1995 et 2001.

«Les socialistes eux-mêmes n’ont pas failli sur le sort d’un Jérôme Cahuzac ou d’un Thomas Thévenoud», souligne-t-il, en réclamant «un signal fort qu’il nous faut envoyer aux Français». «Ne laissons pas nos compatriotes se démoraliser, se détourner de notre famille, voire se tourner vers le populisme», s’inquiète Philippe Veyrac, soucieux des progrès du FN dans l’opinion. Le militant craint que sa «famille ne pâtisse pas une nouvelle fois d’agissements terribles, certes marginaux, mais dévastateurs pour les militants, les élus et, plus largement, la République». «Je veux mettre un peu de propreté, d’honnêteté et de droiture dans ma famille. Il faut montrer que les politiques ne sont pas tous pareils, pas tous pourris», plaide encore Philippe Veyrac, interrogé par Médiapart .Il semble pour l’heure peu probable que Nicolas Sarkozy, ami très proche de la famille Balkany depuis les années 80, accède à cette demande. Interrogé sur le sujet, son entourage n’a pas donné suite pour le moment.

À l’origine d’une enquête sur les liens de la mairie avec Bygmalion

C’est la première fois qu’une initiative interne aux Républicains vise ainsi Patrick Balkany, qui a été privé de son immunité parlementaire par le bureau de l’Assemblée en mars dernier. Président de l’Association des contribuables de Levallois-Perret (opposants de droite locaux), Philippe Veyrac a déjà adressé au préfet des Hauts-de-Seine une demande de révocation du mandat municipal de Patrick Balkany, jugeant que l’édile n’avait plus «l’autorité morale nécessaire» à l’exercice de son mandat. Une demande rejetée au printemps dernier, rappelle Médiapart. Philippe Veyrac est également à l’origine de l’ouverture d’une enquête préliminaire l’année dernière auprès du parquet de Nanterre, afin de faire la lumière sur les liens contractuels qui ont lié la ville de Levallois à l‘entreprise Bygmalion qui assurait une partie de sa communication.

Patrick Balkany a une nouvelle fois été mis en examen le 15 octobre dernier pour fraude fiscale, laquelle vient s’ajouter à d’autres poursuites visant le député des Hauts-de-Seine pour «blanchiment de fraude fiscale», «corruption passive» et «blanchiment de corruption».
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Un criminologue français et spécialiste de la sûreté aérienne a revendiqué mercredi avoir organisé «la partie opérationnelle» de la fuite des deux pilotes condamnés à vingt ans de prison à Saint-Domingue.

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figarofr: Pascal Fauret (à gauche) et son copilote Bruno Odos (à droite).© ERIKA SANTELICES/AFP Pascal Fauret (à gauche) et son copilote Bruno Odos (à droite).
Une fuite rocambolesque, de mystérieuses complicités et une enquête française sur un vaste trafic de cocaïne: de nombreuses zones d’ombre entourent le retour en France des deux pilotes condamnés en République dominicaine à 20 ans de prison pour trafic de drogue.

• Évasion, fuite ou simple retour au pays?

Pascal Fauret et son copilote Bruno Odos, laissés libres après leur condamnation mi-août en attendant leur procès en appel, avaient interdiction de quitter le pays et leurs passeports étaient confisqués. Tout en parlant d’ «évasion», leur avocat Éric Dupond-Moretti assure que cela «ne constitue absolument pas une infraction» en France. Il martèle que ses clients ne sont «pas en fuite» car ils s’en remettent à la justice française qui enquête aussi sur ce trafic.

• Comment s’est déroulée leur fuite?

Selon des sources proches du dossier, ils ont rejoint en bateau l’île franco néerlandaise de Saint-Martin, avant d’embarquer vendredi dernier sur un vol d’Air Caraïbes pour la Martinique. Ils ont ensuite regagné Paris samedi avec Corsair. Ce mercredi soir, sur les ondes de RTL, Christophe Naudin, criminologue et spécialiste de la sûreté aérienne, a revendiqué avoir organisé «la partie opérationnelle» de cette fuite qui a coûté près de 100.000 euros financés par des «donateurs».

Parmi «quatre scenarii» prévus «pour brouiller les pistes», il dit avoir «choisi au dernier moment le transbordement par mer», soulignant qu’il se trouvait lui-même «sur le bateau d’accueil». L’opération a été menée par «une dizaine» d’anciens marins et militaires de l’aéronautique, a-t-il ajouté. A sa connaissance, il n’avait pas d’agents de la DGSE. «S’il y a des gens qui font partie des services secrets français et qui étaient dans l’opération, ils ne m’ont pas mis au courant» a-t-il assuré. Mardi, Me Dupond-Moretti avait écarté l’idée «d’une équipe barbouzarde (…) payée par l’État français». Les autorités ont catégoriquement nié toute implication.

• Qui sont leurs soutiens?

Ex-pilotes de chasse, Pascal Fauret et Bruno Odos sont soutenus par le réseau de l’Aéronavale. Dès leur arrestation, un comité de soutien s’est constitué autour de Philippe Heneman, un ancien militaire.

Côté politique, plusieurs élus ont affiché leur soutien aux condamnés. L’eurodéputé FN Aymeric Chauprade qui a dit avoir «participé mentalement» et dans «son cœur» à l’évasion. D’après Christophe Naudin, c’est ce proche de Marine Le Pen qui a «recueilli la demande des familles concernant cette exfiltration» et a ensuite contacté le spécialiste de la sûreté aérienne. Autre personnalité politique: le sénateur UDI des Français de l’étranger, Olivier Cadic soutien les pilotes. Il accuse les autorités françaises de ne pas les avoir suffisamment défendus.

• Que risquent-ils maintenant?

La République dominicaine entend lancer un mandat d’arrêt international. Mais la France n’extrade pas ses ressortissants, hors Union européenne. «Nous n’extradons pas des citoyens français lorsqu’ils sont sur notre sol» a répété ce mardi matin le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

Pour l’heure, le ministère de la Justice préfère ne pas se prononcer sur cet imbroglio. D’autant qu’une information judiciaire a été ouverte à Marseille dès février 2013, avant même l’interception, en mars 2013 à l’aéroport de Punta Cana, du Falcon 50 bourré de cocaïne piloté par Pascal Fauret et Bruno Odos. Les pilotes devraient être entendus prochainement par la juge marseillaise.

(Avec AFP)

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La fuite des deux pilotes français condamnés à vingt ans de prison à Saint-Domingue pour trafic de drogue suscite de nombreuses interrogations.
Source AFP
Publié le 28/10/2015 à 06:53 – Modifié le 28/10/2015 à 12:06 | Le Point.fr

 

L’évasion « rocambolesque » des deux pilotes français condamnés à vingt ans de prison à Saint-Domingue pour trafic de drogue suscite des « interrogations », dans la presse du mercredi 28 octobre. « Air Cocaïne : la poudre d’escampette » : le quotidien Libération consacre ainsi sa une à ces pilotes « exfiltrés au cours d’une opération clandestine aux relents de barbouzerie ». Le Figaro rapporte quelques truculents détails de l’évasion. « Quatre plans de fuite auraient été imaginés. » Mais c’est finalement celui en bateau de plaisance, vers les Antilles françaises, qui a été privilégié. « Au dernier moment, l’hélicoptère a été abandonné. Les organisateurs de l’opération n’avaient pas assez confiance dans les pilotes choisis pour mener à bien l’exfiltration. »

RETROUVEZ ICI NOTRE DOSSIER CONSACRÉ À L’AFFAIRE AIR COCAÏNE

« Les évasions rocambolesques suscitent en général sympathie et admiration », souligne Patrice Chabanet, du Journal de la Haute-Marne. Mais pas celle-ci : « L’exfiltration des deux pilotes français, elle, soulève des interrogations. Elle provoque même un malaise ». Patrick Louis, à La Dépêche du Midi, s’émeut du sort des deux autres Français impliqués dans l’affaire et restés sur le sol dominicain. « Eux n’ont pas reçu leur carte d’embarquement tamponnée par cet équipage de copains marins digne des plus troublants épisodes du temps des barbouzes, et ils se sentent beaucoup plus seuls soudain, on les comprend. »

« Pas blancs comme neige » (Sud-Ouest)

Christophe Lucet, du journal Sud-Ouest, rappelle que « les deux fuyards ne sont pas blancs comme neige. Inculpés dans le volet marseillais de ce trafic labellisé Air Cocaïne, ils s’étaient reconvertis dans une compagnie privée dont les liens avec le milieu des narcotrafiquants transparaissent. Pouvaient-ils tout ignorer de ce qui se tramait dans la carlingue et les soutes de leur Falcon 50 ? Difficile à croire ».

Pour Dominique Garraud, de La Charente libre, la seule manière pour la France de répondre désormais à la justice dominicaine sera de « faire progresser l’enquête judiciaire parallèlement ouverte en France où les deux pilotes sont déjà mis en examen ». Et de conclure : « L’Affaire Air Cocaïne est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. »

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