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Procès d’un ex-agent de la DGSE trop bavard

Maurice Dufresse, alias Pierre Siramy, à Paris, en 2010. Il encourt une amende de 15.000 euros. Maurice Dufresse, alias Pierre Siramy, à Paris, en 2010. Il encourt une amende de 15.000 euros.Crédits photo : OLIVIER LABAN-MATTEI/AFP

Pierre Siramy comparaît vendredi en correctionnelle pour avoir révélé l’identité de responsables des services secrets.

Rififi dans l’univers feutré des agents secrets. Celui par qui le scandale arrive s’appelle Maurice Dufresse. Né le 2 août 1955 à Meudon, ce retraité à l’allure bonhomme vit dans la Manche. Signe particulier: ancien sous-directeur à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), où il a passé vingt-cinq ans. Il y a fini chef du Service technique d’appui (STA), en charge de l’appui opérationnel et de l’imagerie satellitaire. En clair, une sorte de «Mister Q» placé à la tête de 400 fonctionnaires et d’un budget de 61 millions d’euros.Ce bon vivant, qui a grillé autant de cigarettes et dégusté de flacons de bordeaux qu’il a brassé de secrets d’État, aurait dû quitter la fameuse «Boîte» du boulevard Mortier comme l’ont fait tous ses collègues. C’est-à-dire en ne pipant mot sur son appartenance ou ses activités passées. Mais l’homme a choisi de passer de l’ombre à la lumière. De la clandestinité à l’hypermédiatisation. De l’omerta aux confidences en cascade. Fin mars 2010, sous le pseudonyme de Pierre Siramy qu’il utilisait comme couverture à la DGSE, il signe un livre choc intitulé 25 Ans dans les services secrets,aux éditions Flammarion. L’ex-espion y livre un témoignage sans fard sur les coulisses d’un monde censé rester ad vitam en eaux troubles et profondes. Charles Hernu, le général Rondot, l’affaire Greenpeace, les moines de Tibéhirine, il y déballe une série de dossiers ultra-sensibles, brocarde les accents bureaucratiques de son ancienne administration où, à l’en croire, fleuriraient davantage de petits chefs tatillons que de James Bond. Grincements de dents dans le landerneau.

«Un livre de témoignage»

Mais le crime de bavardage n’est pas là. Au détour de ses témoignages, Dufresse alias Siramy, divulgue les prénoms et des initiales d’agents en activité, ainsi que les identités complètes de hauts responsables. En particulier, celles du chef du service de l’inspection générale et du chargé de mission à la direction générale. Le sang d’Hervé Morin ne fait qu’un tour. Alors ministre de tutelle à la Défense, il dépose plainte dès avril 2010. Procédure pour laquelle l’agent à la langue bien pendue comparaît vendredi devant la 17e chambre correctionnelle à Paris pour «révélation d’identité de militaires ou de personnels civils appartenant à la DGSE dont les missions exigent, pour des raisons de sécurité, le respect de l’anonymat».

En vertu de l’article 39 de la loi de 1881, il encourt une amende de 15.000 euros. «Mon client n’a voulu écrire qu’un livre de témoignage sur sa carrière, sans rien révéler qui soit de nature à porter atteinte aux intérêts de l’État, affirme son avocat, Me Renaud Le Guhenec. En outre, les chefs de service cités ne peuvent pas être considérés comme des opérationnels en mission et dont le nom doit être protégé, comme le prévoit un décret de 2006 signé par Michèle Alliot-Marie.»

Clotilde Reiss désignée comme contact des espions Français

Comme son confrère Christophe Bigot, conseil de Flammarion, l’avocat observe en outre que le tribunal a déjà annulé une partie de la procédure en septembre dernier, considérant que les prénoms et les initiales mentionnés ne permettent pas de démasquer leur propriétaire. «Par rancœur et frustration, il a brisé tous les tabous, transgressé toutes les règles», confie au Figaroun agent. «Quand on rejoint la Boîte et quand on la quitte, chacun accepte de se taire et signe un accord de confidentialité.»

Pierre Siramy a également provoqué l’ire de ses pairs en mai 2010 en désignant l’universitaire Clotilde Reiss, retenue pendant dix mois en Iran pour espionnage, comme un «contact utile» des services françaispour lesquels elle aurait rédigé des rapports sur des «éléments d’ambiance et dans le domaine de la prolifération». Des propos alors jugés «inadmissibles et irresponsables» par la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. «Cette affaire de divulgations d’identité n’est que la première partie de l’affaire, prévient une source. Le fond du dossier, lié à la compromission du secret de la défense nationale et toujours à l’instruction, est susceptible d’entraîner une condamnation de sept ans de prison et 100.000 euros d’amende…»

Par            Christophe Cornevin GRAND REPORTER,

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Maurice Dufresse, de son nom de plume Pierre Siramy

Maurice Dufresse, alias Pierre Siramy, a été arrêté pour violation du secret professionnel. Il avait aussi affirmé que Clotilde Reiss informait les services français sur l’Iran.

 
 

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Ancien sous-directeur de la DGSE, Maurice Dufresse, de son nom de plume Pierre Siramy, s’est fait connaître en affirmant que Clotilde Reiss, l’étudiante française retenue pendant dix mois en Iran, avait fourni des informations à l’ambassade de France.

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Mais ce n’est pas la raison pour laquelle il a été placé en garde à vue mardi. 

Arrêté à son domicile de Saint-Lo (Manche), l’ancien espion faisait l’objet d’une plainte déposée par le ministre de la Défense, Hervé Morin, pour «violation du secret de la défense nationale» au travers de son livre «25 ans dans les services secrets» publié chez Flammarion. Cette plainte a donné lieu ensuite à «l’ouverture d’une enquête préliminaire» de la part du procureur de Paris Marin.

Les policiers, qui sont arrivés chez Maurice Dufresse à 6 heures du matin, ont commencé par perquisitionner les lieux pendant quatre heures avant de conduire le gardé à vue dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). «Cela fait suite à la plainte du ministre de la Défense qui n’avait jamais été notifiée jusqu’à ce matin», a assuré une source proche de l’ancien cadre des services secrets.

Dans son livre, Pierre Siramy livrait le nom de certains de ses anciens collègues (en indiquant le prénom et l’initiale du nom de famille), décrit des réunions secrètes et le fonctionnement des services. Il affirme en outre que la DGSE pense que les moines de Tibéhirine sont morts sous les armes des militaires algériens.

Depuis le dépôt de cette plainte, M. Dufresse/Siramy avait affirmé à la mi-mai sur LCI que la jeune étudiante Clotilde Reiss, de retour en France, fournissait des informations à l’ambassade de France mais «n’avait jamais été une espionne au sens classique du terme». Celle-ci avait toujours réfuté ces accusations.

Leparisien avec AFP

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Décès de Pierre Marion, ancien chef des services secrets français

Pierre Marion, directeur du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (Sdece), devenu Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) sous son mandat (juin 1981-octobre 1982), est décédé à l’âge de 89 ans, a-t-on appris auprès de son épouse.

 

Pierre Marion, directeur du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (Sdece), devenu Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) sous son mandat (juin 1981-octobre 1982), est décédé à l’âge de 89 ans, a-t-on appris auprès de son épouse.

Celle-ci a précisé que son mari était décédé le 17 mai à Louviers (Eure), confirmant une information du point.fr.

Né le 24 janvier 1921 à Marseille, ce polytechnicien avait été nommé par François Mitterrand, le 17 juin 1981, à la tête des services secrets français, qu’il avait profondément réformés.

Après son départ de la DGSE, il avait été ensuite président d’Aéroports de Paris de 1983 à 1986.

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par Jean Guisnel

Le nouveau logo de la DGSE

La DGSE vient de mettre à jour son site Web hébergé sur le portail du ministère de la Défense, qui n’avait pas été actualisé depuis l’automne 2008. Elle révèle pour l’occasion son nouveau logo remplaçant celui qui datait de 1990. Il est tricolore, comme il se doit, et, explique le service, « symbolise les valeurs, les métiers et le fonctionnement de la DGSE » : très stylisée, la chouette du renseignement est devenue un rapace en position d’attaque, les serres ouvertes, et sert de support à une mappemonde. Le sanctuaire français, rouge vif, est devenu un pentagone, enveloppé des « réseaux qui nous enserrent et qui nous servent » et qui illustrent « la mission commune de protection de la France via le renseignement et l’action ».
Pour celles et ceux qui seraient tentés par une carrière à la DGSE, le service est toujours demandeur de compétences de haut niveau. Les offres d’emploi sont ici et les renseignements spécifiques pour les ingénieurs sont ici .
On notera par ailleurs que le directeur de la DGSE, le préfet Érard Corbin de Mangoux, a donné une longue interview à la revue Politique internationale (nº 127, printemps 2010). On en retient notamment sa vision de la situation au Pakistan, qui a « besoin de la coopération internationale pour se défendre ». « Le règlement du problème afghan ne se fera pas sans lui ni, a fortiori, contre lui, compte tenu de ce que sont l’histoire et la géographie. » Il se dit convaincu que « l’armée et les acteurs de la vie démocratique ne laisseront pas le Pakistan glisser dans l’anarchie ». Enfin, sur le danger de voir tomber entre de mauvaises mains les armes nucléaires pakistanaises, les seules que détienne un pays islamiste, il se veut rassurant : « Ne mésestimons pas le sens des responsabilités des dirigeants pakistanais, civils et militaires. Ils savent que le statut international auquel ils aspirent est directement lié à leur capacité à exercer le plein contrôle d’un tel instrument de puissance. »

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Par Jean Guisnel

Selon Maurice Dufresse, alias Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et auteur récent d’un livre polémique sur le service, Clotilde Reiss aurait été un agent des services secrets français. S’exprimant dimanche soir sur LCI , Maurice Dufresse a assuré que la jeune femme avait travaillé « au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d’autres qui étaient sur la prolifération nucléaire ». « Elle est immatriculée à la DGSE. »

À la DGSE, sollicitée par lepoint.fr, on dément formellement : « Mademoiselle Reiss n’a jamais travaillé pour le service. Elle n’y est pas immatriculée. » Même son de cloche du côté du Quai d’Orsay qui, lundi après-midi, a officiellement démenti tout lien entre Clotilde Reiss et les services secrets français.

« Nous démentons formellement et catégoriquement les allégations selon lesquelles Clotide Reiss aurait collecté des renseignements sur l’Iran au profit du gouvernement français et, a fortiori, qu’elle aurait été employée par les services de renseignement », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero. « Ces allégations ne sont pas seulement totalement fantaisistes. Elles sont également irresponsables », a-t-il ajouté. « Après l’épreuve qu’elle a traversée, mademoiselle Reiss mérite le réconfort et la tranquillité auprès des siens », a estimé le porte-parole. Le ministère appelle donc « les auteurs de ces déclarations inacceptables » à « respecter l’un et l’autre ».

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Par Jean Guisnel

Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la DGSE, poursuivi pour violation du secret de la Défense nationale

Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la DGSE © Stephane GEUFROI / MAXPPP 

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Le ministre de la Défense Hervé Morin a déposé plainte le mois dernier contre Maurice Dufresse, alias Pierre Siramy, à la suite de la publication de son récent ouvrage , 25 ans dans les services secrets.
 

La plainte repose sur trois motifs : violation du secret de la Défense nationale, violation du secret professionnel et divulgation d’identités de personnes protégées. Le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin a ordonné la semaine dernière l’ouverture d’une enquête préliminaire, confiée à la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur.) 

En vertu de l’article 413-10 du code pénal, la seule violation du secret de la Défense nationale « par toute personne dépositaire, soit par état ou profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire ou permanente » d’un secret relatif à la Défense nationale, est susceptible d’entraîner une condamnation à 7 ans de prison et à 100.000 euros d’amende. 

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Propos recueillis par Samy Mouhoubi

Retraité depuis 2009, l’ex-directeur du renseignement – un poste fort convoité – livre ses réflexions sur ce métier de l’ombre.

Il a l’œil malicieux de celui qui vient de bousculer son service d’origine, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), surnommée la « Piscine ». Auteur de « 25 ans dans les services secrets« , ouvrage coécrit avec Laurent Léger, Pierre Siramy – son pseudonyme militaire – relate son quart de siècle au sein de celle qu’il nomme la « Boîte », une maison très peu diserte sur ses activités.

France-Soir – Pourquoi avoir rédigé ce livre sur la DGSE, votre ancien employeur ?
Pierre Siramy – La « Boîte », comme on l’appelle, est multiforme. Tous les métiers y sont représentés. Je voulais la décrire.
F.-S. Le ministère de la Défense étudie la possibilité de vous poursuivre. Le redoutez-vous ?
P. S. Non. Je me doutais que cela arriverait. La « Boîte », très prude, n’aime pas qu’on parle d’elle. Lorsque l’un de ses membres écorne un peu le devoir de réserve, on tente de le sanctionner pour l’avenir. Rien dans ce livre ne touche le secret-défense. Je dors tranquille.
F.-S. Un mercenaire franco-sud-africain, dont vous donnez le nom et que vous tenez pour le meurtrier de Dulcie September, l’ex-mandataire, à Paris, de l’ANC, abattue, en 1988, à son domicile, vous assigne en diffamation avec Flammarion…
P. S. Il est potentiellement le meurtrier. C’est une information qui m’est rapportée dans les jours suivant l’exécution par l’une de mes sources baptisée « Sefora ». J’en informe mon patron direct qui m’emmène aussi sec voir les autorités de l’époque, dont Robert Pandraud, chargé de la Sécurité publique. Je me demande pourquoi l’intéressé n’a pas saisi la justice plus tôt, son nom ayant déjà été évoqué…

“Sous les jupes de la République…”

F.-S. Vous semblez déplorer l’évolution de la DGSE…
P. S. Nous avons de moins en moins d’espions et de plus en plus « d’espiocrates », des carriéristes, dépourvus de tout sens critique, prêts à avaler toutes les couleuvres. Ces gens serviles, au service de clans et chapelles, cherchent à gagner des galons à tout prix et le plus vite possible ! Or, à mon avis, la promotion ne se mérite que sur la pertinence des dossiers traités.
F.-S. Comment jugez-vous la réorganisation voulue par le pouvoir ayant récemment abouti à la création du Conseil national du renseignement (CNR) ?
P. S. Le dispositif créé autour de Bernard Bajolet, le coordonnateur des services, n’est pas mauvais. Il doit permettre une meilleure cohérence. La récente nomination de Patrick Calvar, un grand flic – l’ex n° 2 de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) –, à la direction du renseignement de la DGSE constitue un supplément d’oxygène.

“Rondot nous a souvent baladés”

F.-S. Que pensez-vous de l’intervention de la DCRI – finalement admise par son patron, Bernard Squarcini – dans l’affaire des rumeurs ayant secoué l’Elysée ?
P. S. Elle a fait son boulot. On peut le déplorer, mais il est essentiel de préserver l’image du chef de l’Etat qui représente l’ensemble des Français. J’ai travaillé pendant plus de dix ans au bureau des affaires réservées où j’ai eu à regarder sous les jupes de la République… On utilise sans état d’âme les écoutes téléphoniques, les archives et le terrain. Parfois même on anticipe pour circonscrire la rumeur et prévenir les autorités concernées qui font ensuite ce que bon leur semble.
F.-S. Dans votre livre vous n’épargnez pas le général Philippe Rondot, présenté — au moins jusqu’au scandale Clearstream — comme la quintessence du renseignement tricolore…
P. S. Je l’ai peu mais suffisamment fréquenté pour pouvoir dire que s’il est censé incarner « le » maître espion, alors, moi, je veux bien me faire moine ! Philippe Rondot avait un carnet d’adresses faramineux. Je suis plus circonspect sur ses méthodes de travail. Il nous a souvent « baladés ». Alors qu’il nous avait, par exemple, assuré que nous étions « pilotes » lors de la traque des criminels de guerre serbes, on s’est aperçus qu’il avait activé d’autres services dans notre dos… En plus d’avoir souvent intrigué, il avait la fâcheuse habitude de tout noter sur des carnets qu’il conservait. Un comble en matière de sécurité…

“L’antiterrorisme, une tarte à la crème”

F.-S. Vous évoquez également l’assassinat des moines de Tibéhirine. Avez-vous été surpris par les déclarations fracassantes, cet été, du général François Buchwalter pour qui la mort des trappistes, en mai 1996, serait une bavure de l’armée algérienne ?
P. S. A l’époque, l’Algérie trouve que la France est trop timorée dans sa lutte contre les Groupes islamiques armés (GIA). Il lui faut donc impliquer davantage Paris pour juguler les islamistes radicaux. On peut d’ailleurs se demander si certains d’entre eux n’ont pas été créés de toutes pièces par Alger afin de maintenir une chape de plomb et de couper l’herbe sous le pied du Front islamique du salut (FIS). Cela n’engage que moi : je ne crois pas à la bavure mais plutôt à l’exécution des religieux par des éléments manipulés de l’armée algérienne. Une façon d’obliger la France à lutter contre l’islam radical sur le mode : « On vous l’avait bien dit, vous n’avez pas voulu écouter, voilà le résultat… »
F.-S. Peut-il y avoir des limites au travail des services de renseignements dans une démocratie ?
P. S. On se doit de respecter une certaine déontologie, celle de la République. C’est pourquoi, le tout sécuritaire ne me plaît pas car, sous couvert de les protéger, on transforme les gens en moutons pour mieux les surveiller. La lutte antiterroriste est devenue la tarte à la crème de tous les services. Tout le monde en fait un peu, résultat, personne n’en fait vraiment ! Il faut vite clarifier missions et compétences.

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