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Archive for the ‘Coupe du Monde de football’ Category

VIDEOS. 116ème minute de la finale : la télévision espagnole chavire de bonheur

 
 

 Louis Pélissier

La délivrance ! En marquant l’unique but de la finale du Mondial Espagne-Pays Bas, dimanche soir à la 116ème minute, à quatre minutes de la fin des prolongations, le joueur du FC Barcelone Andres Iniesta a offert une émotion incroyable à tous les supporteurs de la Roja. Plus particulièrement aux Jean-Michel Larqué et Christian Jean-Pierre espagnols, qui ont chaviré de bonheur.

 

Une caméra isolée a suivi ce moment. A gauche, l’ancien entraîneur du Real Madrid José Antonio Camacho n’en croit pas ses yeux.

 
 
 
 
 
Les commentateurs anglais sont restés beaucoup plus réservés que leurs homologues espagnols au moment du but…
  
  
  
Une représentation en 3D de la 116e minute pour les sceptiques qui croiraient encore au but hors jeu.
 
 
 
 

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COUPE DU MONDE

La Roja a atterri dans une Espagne en liesse

 
 

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La Roja, qui pour la première fois de son histoire a remporté la Coupe du monde, est de retour ce lundi dans une Espagne en liesse. Le capitaine et gardien de but Iker Casillas,  les traits tirés par une nuit qu’on devine blanche, a été le premier joueur à sortir de l’avion, en brandissant le trophée de la Coupe du monde, suivi du sélectionneur Vicente del Bosque.

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L’avion spécial de la compagnie nationale Iberia, portant sur son fuselage les inscriptions «Champions !» et «Fiers de notre sélection», a atterri vers 15 heures à l’aéroport de Madrid-Barajas. Il a été accueilli aux cris de «campeones, campeones !» par une foule compacte d’employés de l’aéroport sur le tarmac.

Les champions du monde espagnols devaient se reposer brièvement dans un hôtel de la capitale, avant d’être félicités, tour à tour par le roi Juan Carlos et le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero. A partir de 19 heures, ils prendront place dans un bus découvert pour parcourir les grandes artères de la capitale, avant une gigantesque fête près du palais royal où au moins 150 000 personnes sont attendues. La nuit risque à nouveau d’être longue à Madrid.

Leparisien.fr

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FOOTBALL / MONDIAL 2010

Dave : «Aux Pays-Bas, c’est la folie comme jamais»

 
 

PROPOS RECUEILLIS PAR JULIEN MARIVAL

Installé en France depuis 1965, Dave a gardé la nationalité néerlandaise et va soutenir les Oranje .

Suivez-vous la Coupe du monde ?
Dave.
Oui, j’adore le foot. C’est une des dernières choses qui me procurent un peu d’émotions. Le problème, c’est que mon ami déteste ça. Je ne peux regarder les matchs que quand je me retrouve seul le soir dans ma chambre d’hôtel.

Et comme je suis en tournée tout l’été, cela est arrivé souvent pendant la Coupe du monde !

Avez-vous été joueur ?
Oui, et honnêtement, j’étais bon, même si je n’ai rien pour le prouver ! J’ai commencé à jouer à 7 ans dans un club d’Amsterdam, l’AFC. J’étais milieu de terrain et je courais partout pour défendre et pour attaquer.
Après, mes parents ont déménagé dans une banlieue plus huppée d’Amsterdam et j’ai dû arrêter car là-bas le foot était mal vu, limite vulgaire.

Votre équipe, c’est toujours celle des Pays-Bas ?
Non, au début du Mondial, j’étais pour la France ! Cela fait plus de quarante ans que j’habite ici et je suis complètement francisé. Mais dimanche, je serai pour la Hollande, forcément.

L’équipe néerlandaise vous fait-elle autant vibrer que la double finaliste mondiale de 1974 et 1978 ?
Elle me semble moins forte que celle d’il y a trente ans. Il faudrait que le Domenech hollandais (NDLR : Bert Van Marwijk) leur dise de jouer davantage ensemble. Ils pêchent globalement tous par une forme d’individualisme qui peut provoquer leur perte face à l’Espagne.

Où serez-vous pour la finale ?
Pas aux Pays-Bas, où c’est paraît-il la folie comme jamais ! C’est peut-être à cause de la crise économique et des divisions politiques, mais les gens n’ont jamais été autant derrière leur équipe nationale. Les audiences sont hystériques avec 80 % des Hollandais devant leur poste. Moi, je serai en France, dans ma maison du Vaucluse. A une vingtaine de kilomètres d’Orange d’ailleurs. C’est peut-être un signe… 

 

Le Parisien

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Schweinsteiger: «Je suis très fier de jouer dans cette équipe»

 
 
Joachim Löw, sélectionneur de l’Allemagne: «Deux ou trois jours après leurs défaites en demi-finales, les deux équipes devaient mobiliser toutes leurs forces, et elles ont cherché à gagner le match pour repartir avec une victoire à la maison et pas les mains complètement vides. En deuxième mi-temps, quand on était repoussé dans nos bases, on a vu quel mental a eu l’équipe pour résister et arracher la victoire.

 

Je suis satisfait de ça, l’équipe le mérite. Dans l’ensemble, ce qu’on a réussi, on ne l’aurait pas espéré il y a huit ou neuf mois.» 

Bastian Schweinsteiger, milieu de terrain de l’Allemagne: «Ce match était très important pour nos supporteurs en Allemagne, qui nous ont soutenus comme des fous. Par chance on a gagné, et pourtant la déception de la demi-finale était encore là. Tout n’est pas tout rose: On a été mené, on est revenu, ça prouve le caractère de cette équipe. Je suis très fier de jouer dans cette équipe. Il faut regarder vers l’avenir, on peut encore réussir beaucoup de choses.»

Sami Khedira, milieu de terrain de l’Allemagne: «Evidemment nous espérions tous mieux, mais finalement ce match pour la troisième place était aussi une finale que nous voulions absolument gagner. Nous sommes heureux de l’avoir emporté. Dans ce Mondial, nous étions une équipe très jeune et nous avons posé un jalon. Mais évidemment nous espérons obtenir plus dans l’avenir.»

Oscar Tabarez, sélectionneur de l’Uruguay: «On a démontré qu’on pouvait jouer d’égal à égal avec n’importe quelle équipe, parce qu’il n’existe pas d’équipes supérieures à celles qui sont ici. On a essayé d’être une équipe moderne, dans le sens d’être conscient du niveau de la compétition. On a été très bons en défense, on l’a réussi dans certains matches tout en ayant l’intention de bien jouer, de faire mal à l’adversaire. On est conscients qu’on a été une surprise, et peut-être qu’on est encore en-dessous des trois autres équipes, mais on n’est pas si loin. La trace est laissée, on va essayer de développer ça avec les jeunes. Ca faisait des décennies qu’on n’était pas arrivé là, et désormais, si on s’améliore encore un peu, on peut jouer un grand rôle dans les tournois internationaux.»

Diego Forlan, attaquant de l’Uruguay, auteur d’un but contre l’Allemagne et co-meilleur buteur du mondial: «Finir dans les quatre premiers, c’est spectaculaire. Au début, on n’aurait jamais pensé goûter à un tel moment. On voulait cette 3e place mais on reste sur le positif. On a essayé d’arriver en finale et on n’y est pas arrivés, mais on a savouré ce Mondial, où on a joué sept matches. Ce soir, il nous a manqué peu de choses, on était beaucoup mieux en 2e mi-temps, mais on a fait quelques erreurs et on a perdu. En qualifications on était bien, même si on n’avait pas forcément les résultats, mais bon, l’équipe s’était qualifiée pour le Mondial, où on a montré qu’on avait fait du bon travail. C’est terminé et maintenant on va se reposer. Voir tant de maillots et drapeaux uruguayens, c’est spectaculaire.» 

 
Leparisien.fr

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L’Allemagne finit troisième du Mondial

Au terme d’un match palpitant, l’Allemagne s’est imposée (3-2) devant l’Uruguay lors de la petite finale de la Coupe du monde. Comme en 2006, la Nationalmannschaft s’empare donc de la troisième place du tournoi. Dimanche, place à la finale, Pays-Bas- Espagne

  

Du jeu, de l’engagement, des buts et des rebondissements. Sous des trombes d’eau, la petite finale entre l’Allemagne et l’Uruguay a tenu toutes ses promesses. Au final, grâce à un but de Khedira en fin de match, la Nationalmannschaft a pris le meilleur sur son adversaire (3-2). C’est la quatrième fois que les Allemands finissent sur la troisième marche du podium en Coupe du monde après 1934, 1970 et 2006 

  

 

 
 

Ils étaient pourtant privés de leur buteur Miroslav Klose (dos), dont le compteur restera bloqué à 14 buts en coupe du monde à une toute petite longueur du record du Brésilien Ronaldo.
Avec un effectif très jeune (24,9 ans de moyenne d’âge, soit la plus jeune sélection allemande en coupe du monde depuis 1934), l’Allemagne a clairement marqué les esprits et pris rendez-vous pour l’Euro 2012 et le Mondial 2014.   

De son côté l’Uruguay, qui avait débuté son Mondial par un résultat nul (0-0) devant la France, a quitté l’aventure sud-africaine par une courte défaite. Mais la surprenante Celeste, courageuse et enthousiaste du début à la fin, qui n’avait plus atteint le dernier carré d’un mondial depuis quarante ans, peut partir la tête haute.   

Le phénomène Müller  

Ceux qui craignent un match au rabais entre deux équipes déçues de ne pas être en finale sont vite rassurés. Malgré une pelouse du Nelson Madela Stadium à Port Elizabeth rendue difficile par la pluie, les deux équipes affichent de belles intentions. Dès la 4e minute, Thomas Müller se met en évidence et ouvre la marque pour la Nationalmannschaft. Mais son but est logiquement refusé pour une position de hors-jeu. La réplique des partenaires du Monégasque Diego Perez, très précieux au milieu de terrain, de tarde pas. D’un coup franc, l’inévitable Diego Forlan se met en évidence mais son tir n’est pas cadré (7e). Le match est haletant et, d’une tête, Arne Friedrich est tout prêt d’ouvrir la marque. Mais le ballon finit sa course bombée sur la barre transversale. Le phénomène Thomas Müller, en quête de son 5e but en Afrique du Sud, a suivi mais un défenseur uruguayen parvient à éloigner le danger (10e).  

Pas pour longtemps. Bien que situé à plus de 30 mètres, le capitaine Bastian Schweinsteiger tente sa chance. Sa frappe puissante est repoussée par le gardien, mais tel un renard des surfaces, Thomas Müller surgit et pousse la balle dans le but uruguayen (0-1, 19e). Avec ce cinquième but en seulement six matchs, le jeune joueur du Bayern Munich (20 ans), rejoint les finalistes Wesley Sneijder (Pays-Bas) et David Villa (Espagne) en tête du tableau des meilleurs buteurs de la compétition. Auteur également de trois passes décisives, «Der Phänomen» se rapproche un peu plus de trophée de meilleur jeune et révélation du tournoi. Le conte de fée continue donc pour celui qui évoluait en 3e division allemande il y a à peine un an.  

Forlan sonne la révolte  

Après avoir accusé le coup, les joueurs de la Celeste réagissent par l’inévitable Forlan (24e, 25e) puis trouvent le chemin des filets par Edison Cavani. Parfaitement lancé en profondeur dans le dos de la défense par le revenant Suarez, l’attaquant de Palerme remporte son duel devant le gardien de but allemand et remet les deux équipes à égalité (1-1, 28e). Mais entre la pluie, qui s’abat sur la pelouse et rend la circulation de balle difficile, et la fatigue accumulée depuis le début de la compétition, le rythme du match va nettement baisser. L’Uruguay a quand même l’occasion de prendre l’avantage avant de regagner les vestiaires par Luis Suarez (42e) et Diego Forlan, d’un astucieux un corner direct (45e +1).  

De retour sur la pelouse, les deux équipes se livrent entièrement. Et d’une magnifique reprise de volée, le sorcier Diego Forlan donne, pour la première fois, l’avantage à la Celeste (2-1, 51e). L’ancien attaquant maudit de Manchester United devenu goleador du championnat espagnol marque son 5e but en 7 matchs. Lui aussi s’installe sur la première marche du tableau des buteurs en attendant la finale. Un avantage cependant de courte durée. Hésitant dans sa sortie, Fernando Muslera, le gardien uruguayen, permet au géant allemand Marcell Jansen (1,91 m) de remettre, d’une tête heureuse, les deux équipes à égalité (2-2, 56e). Titularisé à la place de Manuel Neuer dans le but allemand, Hans-Jörg Butt (3e gardien dans la sélection allemande) se met, lui, en évidence sur un coup de canon de Suarez (63e) et devant Forlan (66e).  

Coup-franc de Forlan sur la barre (90e+3)  

Son alter égo urugauyen, fautif sur l’égalisation allemande, se rattrape sur une frappe de Kiessling, entré quelques instants seulement auparavant, qui prenait la direction de la lucarne (76e). En revanche Muslera ne pourra rien faire sur la tête de Sami Khedira. Le joueur d’origine tunisienne, symbole d’une Allemagne jeune et diversifiée (11 joueurs sur 23 ne sont pas d’origine allemande) profite d’un cafouillage dans la surface, pour redonner l’avantage aux siens (2-3, 82e). Malgré un puissant coup franc de Diego Forlan, qui se fracasse sur la barre transversale (90e + 3), plus rien ne sera marquer. L’Allemagne peut exhulter. Elle finit sa coupe du monde sur une belle victoire. Comme souvent.   

LA FICHE  

URUGUAY – ALLEMAGNE: 2-3 (1-1). Spectateurs: 36 254. Arbitre: M. Archundia (MEX). Buts. Uruguay: Cavani (28e), Forlan (51e) ; Allemagne: Müller (19e), Jansen (56e), Khedira (82e). Avertissements. Uruguay: Diego Perez (61e) ; Allemagne: Aogo (5e), Cacau (7e), A. Friedrich (90e+3).  

Uruguay: Muslera – Fucile, Lugano (cap), Godin, Caceres – Maxi Pereira, Diego Perez (Gargano, 77e), Arevalo Rios, Cavani (Abreu, 89e) – Forlan, Suarez. Entr.: Oscar Tabarez.
Allemagne: Butt – Boateng, Mertesacker, A. Friedrich, Aogo – Khedira, Schweinsteiger (cap) – Müller, Özil (Tasci, 90e+1), Jansen (Kroos, 81e) – Cacau (Kiessling, 73e). Entr.: Joachim Löw.  

leparisien.fr   

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La finale Espagne – Pays-Bas, dimanche soir, au Soccer City de Johannesburg, couronnera un champion inédit.
 

FOOTBALL / MONDIAL 2010

Espagne – Pays-Bas : la présence de Mandela encore incertaine

  

  

  

Le Mondial 2010 couronnera un nouveau champion, à l’issue d’une finale entre l’Espagne et les Pays-Bas, dimanche (20h30, heure française) à Johannesburg. La meilleure performance des Espagnols est une quatrième place au Mondial 1950, alors que les Pays-Bas ont échoué à deux reprises en finale face à un pays hôte ; en 1974 face à l’Allemagne à Munich (1-2) et en 1978 face à l’Argentine à Buenos Aires (1-3). 

 

 

   

Depuis la création de la coupe du monde, sept nations se sont partagées les étoiles de championne : Uruguay (1930, 1950), Italie (1934, 1938), Allemagne (1954, 1974, 1990), Brésil (1958, 1962, 1970, 1994, 2002), Angleterre (1966), Argentine (1978, 1986), Italie (1982, 2006) et France (1998).   

Cette finale inédite opposera deux équipes réputées pour leur jeu collectif, et a priori offensif, mais qui s’appuyent avant tout sur une défense solide: les Espagnols n’ont encaissé que deux buts lors de leurs six premiers matches, contre cinq aux Néerlandais.  

Les deux équipes se sont affrontées deux fois seulement en compétition : en qualification pour l’Euro 1984, l’Espagne l’avait emporté chez elle au match aller (1-0), avant de s’incliner aux Pays-Bas (1-2).   

Villa contre Sneijder, un duel dans le match  

La rencontre sera marquée par quelques duels de très haut niveau : entre Capdevilla et Robben, Xavi et Van Bommel, Busquets et Sneijder… Deux des meilleurs joueurs de cette Coupe du Monde tenteront aussi de décrocher le titre de meilleur buteur de la compétition : l’Espagnol David Villa et le Néerlandais Wesley Sneijder, actuellement à égalité avec l’Uruguyen Forlan et l'(Allemand Müller (tous 5 buts). Le vainqueur de ce «duel» pourrait aussi être sacré meilleur joueur du Mondial-2010, voire Ballon d’Or.  

Cette 64e et dernière rencontre du Mondial, suivie en direct par des centaines de millions de téléspectateurs, se déroulera en présence de dix-sept chefs d’Etat africains, de membres des familles royales espagnole et néerlandaise ainsi que de nombreuses stars. Une incertitude demeure quant à la présence de l’ex-président sud-africain Nelson Mandela, 92 ans, icône de la lutte contre l’apartheid, affaibli et marqué par un deuil familial. Il pourrait apparaître, symboliquement, durant quelques minutes au Soccer City. Dimanche midi, son petit-fils, Nkosi Zwelivelile Mandela, s’est plaint de la pression que la Fifa faisait peser sur son grand-père en souhaitnt sa présence et annoncé qu’aucune décisions n’était encore prise quant à sa venue au stade. «Il se couche en général vers 19h30, 20h30», a-t-il souligné.  

Michel Platini, victime d’un malaise vendredi soir lors d’un dîner, devrait assister à cette finale 2010, pour laquelle le plus célèbre des oracles a tranché : comme les spécialistes, Paul le Poulpe a prédit que l’Espagne allait l’emporter. Le mollusque avait déjà annoncé la victoire de l’Allemagne sur l’Uruguay pour la troisième place (3-2, samedi soir). Il ne s’est encorejamais trompé…   

Les équipes possibles  

Espagne : Casillas (cap) – Ramos, Piqué, Puyol, Capdevilla – Busquets, Xabi Alonso – Pedro, Xavi, Iniesta – Villa (sélectionneur : Del Bosque)  

Pays-Bas : Stekelenburg – Boulharouz, Heitinga, Mathijsen, Van Bronckhort (cap)- Van Bommel, De Jong – Robben Sneijder, Kuyt – Van Persie (sélectionneur : Van Marwijk)  

Une cérémonie de clôture avec Shakira  

La rencontre sera précédée (18h30, heure française) par une courte cérémonie de clôture, au cours de laquelle la star colombienne Shakira partagera la scène avec des éléphants et des hippopotames factices.  

Vidéo. Shakira chante l’hymne du Mondial 2010 à la cérémonie d’ouverture.   

    

  

    

    
AFP » href= »http://www.leparisien.fr/images/2010/07/11/997118_soccer-city.jpg » rel=lightbox mce_href= »http://www.leparisien.fr/images/2010/07/11/997118_soccer-city.jpg »>Zoom 

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Les Pays-Bas décrochent leur billet pour la finale

Grâce à leur incroyable talent offensif, les Pays-Bas se sont imposés (3-2) devant un courageuse équipe de l’Uruguay. Ils se qualifient pour la troisième finale de leur histoire. Une finale 100% européenne.

 
 

J.L

Trente-deux ans après, les Pays-Bas disputeront à nouveau une finale de coupe du monde. Au terme d’une fin de match complètement folle, les « Oranje » ont pris le meilleur sur l’Uruguay au Green Point Stadium du Cap. L’aventure en coupe du monde s’est donc arrêtée dans le stade où elle avait commencée contre… la France pour la Celeste.

Trop handicapé par l’absence de nombreux titulaires (notamment l’attaquant Suarez ou le capitaine et défenseur Lugano) et épuisé physiquement, l’Uruguay a chèrement défendu les dernières chances sud-américaines dans le tournoi.

Favoris de la rencontre selon les bookmakers, les Pays-Bas sont les premiers à ouvrir les hostilités par Dirk Kuyt (4e). Mais s’ils ont la maîtrise du jeu (quasiment 60% de possession de balle durant le premier quarts d’heure), les Oranje affichent quelques lacunes en défense et sont tout heureux de voir l’arbitre assistant signaler injustement Cavani (12e) et Forlan (13e) en position de hors jeu. Comme le mur défensif mis en place par l’Uruguay les empêche de s’approcher du but, les Pays-Bas vont débloquer la situation sur une terrible et soudaine frappe de Giovanni von Bronckhorst. De 38 mètres, le vieux capitaine batave (35 ans) envoie le ballon dans le lucarne opposée (0-1, 18e). Magnifique et imparable. Malgré son mètre quatre-vingt-dix, Fernando Muslera ne peut absolument rien faire sur ce missile longue distance. Ce 6e but en 103 sélections pour von Bronckhorst va débrider le match.

Diego Forlan remet les siens en jeu

Et sur une balle anodine récupérée au milieu de terrain, l’inévitable Diego Forlan va remettre les deux équipes à égalités. Plutôt discret jusque là, le meilleur buteur européen en 2009 surprend le portier hollandais d’une magnifique frappe des 25 mètres (1-1, 41e). Capitaine en l’absence du défenseur Lugano (blessé), «El Cacha», surnom tiré d’un personnage de dessin animé, revêt une fois de plus le costume de héros.

Au retour des vestiaires Bert van Marwuk remplace De Zeeuw par Rafael Van der Vaart. C’est le première fois depuis le début du tournoi que le sélectionneur aligne son fameux quatuor offensif. Un pari payant. Si le sorcier Forlan est tout près de donner l’avantage à son camp sur un coup franc du droit (66e), c’est bien la sélection orange qui va trouver le chemin des filets. D’abord par Wesley Sneidjer. A l’entrée de la surface, la frappe du milieu de terrain de l’Inter transperce toute la défense (1-2, 70e). La mécanique orange est en marche et Robben, d’un tête astucieuse, donne un avantage définitif aux siens (1-3, 73e). Le but de Maximiliano Pereira et une fin de match complètement folle n’y changeront rien (2-3, 90e +2). Les Pays-Bas disputeront bien la troisième finale de coupe du monde leur histoire.

URUGUAY – PAYS-BAS: 2-3 (1-1).Spectateurs: 62 479. Arbitre: M. Irmatov (UZB). Buts. Uruguay: Forlan (41e), Maxi Pereira (90e+2); Pays-Bas: van Bronckhorst (18e), Sneijder (70e), Robben (73e). Avertissements. Uruguay: Maxi Pereira (21e), Caceres (29e); Pays-Bas: Sneijder (29e), Boulahrouz (78e), van Bommel (90e+4).

Uruguay: Muslera – Maxi Pereira, Victorino, Godin, Caceres – Diego Perez, Gargano, Arevalo Rios, A. Pereira (Abreu, 78e) – Forlan (cap) (S. Fernandez, 84e), Cavani. Entr.: Oscar Tabarez.

Pays-Bas: Stekelenburg – Boulahrouz, Heitinga, Mathijsen, van Bronckhorst (cap) – van Bommel, de Zeeuw (van der Vaart, 46e) – Robben (Elia, 90e), Sneijder, Kuyt – van Persie. Entr.: Bert Van Marwijk.
 

 

leparisien.fr

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L’Allemagne donne la leçon à l’Argentine

C’est un nouveau coup de tonnerre. Au terme d’un duel qu’elle aura maîtrisé de bout en bout, l’Allemagne a étrillé, concassé, humilié l’Argentine et ses stars (4-0). Les Argentins, pourtant considérés comme les grands favoris au titre, quittent le tournoi sur une véritable claque.

 
 

J.L.

En silence et lentement, Diego Maradona va embrasser et consoler ses joueurs. KO debout, les Argentins ne comprennent pas ce qui vient de leur arriver. Pendant ce temps, les Allemands fêtent modestement leur large victoire. Ils viennent pourtant de réaliser l’une des sensations des quarts de finale en corrigeant 4-0 l’Argentine au Green Point Stadium du Cap.

Vingt-quatre heures après l’élimination du Brésil (2-1 contre les Pays-Bas), c’est donc au tour de l’Argentine, grande nation du football mondial et principale prétendante au titre, de quitter l’Afrique du Sud par la petite porte.

Lionel Messi, considéré comme le meilleur joueur du monde, n’a été que l’ombre du génie qu’il est. Auteur de 47 buts cette saison avec Barcelone, il quitte ce tournoi sans inscrire le moindre but.

Un fantastique duo d’attaquants

Paul, la pieuvre-médium de l’aquarium d’Oberhausen (ouest de l’Allemagne), qui avait donné mardi l’Allemagne vainqueur face à l’Argentine ne s’est donc pas trompée. Comme en finale en 1990 et en quarts de finale en 2006, la Nationalmannschaft a mis un terme au rêve argentin. 

Mais qui aurait pu prévoir une telle claque ? Une telle leçon de football ? On attendait le trio argentin Messi-Higuain-Tevez, on a vu une jeune équipe d’Allemagne (la plus jeune formation du tournoi avec 24 ans et 9 mois de moyenne), pourtant privée de sa star Ballack (blessé), soudée et percutante. Avec à sa tête un fantastique duo d’attaquants (Müller-Klose), auteur de 8 des 13 buts allemands lors de ce mondial.

Les Argentins en plein cauchemar

Cette finale avant l’heure débute sur les chapeaux de roue. A la réception d’un coup franc de Schweinsteiger, Thomas Müller ouvre la marque (0-1, 3e). On joue depuis à peine trois minutes et la Nationamannschaft mêne déjà au tableau d’affichage. C’est le 200e but allemand en Coupe du monde… mais pas le dernier du match. Il s’agit aussi de la 4e réalisation dans ce tournoi pour Müller (21 ans). Il rejoint Higuain (Argentine), Villa (Espagne), Sneijder (Pays-Bas) et Vittek (Slovaquie) en tête du tableau des meilleurs buteurs du tournoi.

Le conte de fée continue pour le jeune attaquant (21 ans) qui jouait en D3 allemande avec le Bayern de Munich il y a un an. Les Argentins qui n’ont jamais été menés au score depuis le début du tournoi sont désormais dans l’obligation de réagir rapidement. Parfaitement pris dans la tenaille allemande, ils répondent par Tevez (23e), Messi (31e), Angel Ddi Maria (33e) et Higuain (35e). Mais ils ne parviennent pas à tromper la vigilance de Manuel Neuer. Au contraire.

Müller, révélation du tournoi

Au retour des vestiaires Di Maria tente sa chance, mais son coup de canon passe juste à côté du but argentin (48e). Cette tentative du futur milieu de terrain du Real Madrid, transféré à l’intersaison du Benfica pour six saisons et 25 millions d’euros, prouve que l’Albiceleste est revenue avec de meilleurs intentions. Mais la domination est stérile. Et au plus fort de la tempête argentine, les Allemands vont doubler la marque.

Seul devant le but après un contre, Miroslav Klose n’a plus qu’à pousser la balle au fond des filets (0-2, 68e). Le festival ne fait que débuter. Quelques minutes plus tard, Schweinsteiger passe en revue toute la défense argentine et offre un caviar à Friedrich (0-3, 74e).

Désormais sûr du gain de la partie, le sélectionneur Joachim Löw sort Thomas Müller pour qu’il reçoive l’ovation du public. Véritable révélation du tournoi (4 buts, 3 passes), le joueur du Bayern Munich, qui a écopé d’un carton jaune, sera le grand absent des demi-finales.

Klose peut viser le record de Ronaldo

A une minute de la fin du duel, Klose alourdit l’addition (0-4, 89e). C’est une véritable humiliation pour l’Albiceleste qui n’a plus passée le stade des quarts de finale depuis 1990 et qui voit sa série de 11 succès s’arrêter nette. Grâce à ce doublé, Klose rejoint Müller, Higuain (Argentine), Villa (Espagne), Sneijder (Pays-Bas) et Vittek (Slovaquie) en tête du tableau des meilleurs artilleurs du mondial. Très critiqué avant le mondial, il prouve qu’il est l’homme des grands rendez-vous. Pour son 100e match sous le maillot de la Nationalmannschaft, Klose (32 ans) a inscrit son 51e et 52e but. Avec 14 réalisations, il est désormais à égalité avec son compatriote Gerd Müller, devant le Français Just Fontaine (13) et la légende brésilienne Pelé (12) au panthéon des canonniers des coupes du monde. Il peut désormais viser le record du Brésilien Ronaldo (15 buts).

En attendant, l’Allemagne s’apprête à disputer la 12e demi-finale de son histoire en Coupe du monde. La Nationalmannschaft sera opposée au vainqueur du match entre l’Espagne et le Paraguay. 

LA FICHE

ARGENTINE – ALLEMAGNE : 0-4 (0-1). 

Spectateurs: 64 100.

Arbitre: M. Irmatov (UZB).

Buts. Allemagne: Müller (3e), Klose (68e, 89e), A. Friedrich (74e).

Avertissements. Argentine: Otamendi (11e), Mascherano (80e) ; Allemagne: Müller (35e).

Argentine: Romero – Otamendi (Pastore, 70e), Demichelis, Burdisso, Heinze – Maxi Rodriguez, Mascherano (cap), Di Maria (Agüero, 75e) – Messi – Tevez, Higuain. Entr: Diego Maradona.
Allemagne: Neuer – Lahm (cap), Mertesacker, A. Friedrich, Boateng (Jansen, 72e) – Khedira (Kroos, 77e), Schweinsteiger – Müller (Trochowski, 84e), Özil, Podolski – Klose. Entr.: Joachim Löw.

 

 

leparisien.fr 

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 Reuters

Mondial: l’Uruguay, miraculé, brise le rêve africain

 

 

par Angus McSwan

JOHANNESBURG (Reuters) – Passé à un souffle de l’élimination, l’Uruguay s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde de football en sortant le Ghana aux tirs au but (1-1 a.p., 4-2) au Soccer City Stadium de Johannesburg.

La Celeste, qui clame son ambition de retrouver sa gloire perdue, marche sur les traces de ses devancières, championnes du monde en 1930 et 1950 et demi-finaliste en 1970. Elle affrontera les Pays-Bas, tombeurs du Brésil (2-1), mardi en demi-finale au Cap (18h30 GMT).

Les Uruguayens sont pourtant passés tout près de l’élimination: après une main sur sa ligne de Luis Suarez, logiquement expulsé, l’attaquant Asamoah Gyan a frappé le penalty de la victoire à l’ultime seconde de la prolongation mais son tir, comme les rêves du continent africain, s’est fracassé sur la barre transversale.

Le Ghanéen Sulley Muntari avait ouvert le score dans les arrêts de jeu de la première période avant l’égalisation de Diego Forlan à la 55e minute.

Preuve que ce match à rebondissements ne pouvait pas se terminer de manière anodine, l’attaquant uruguayen Sebastian Abreu a inscrit le tir au but victorieux d’une « Panenka », une feuille morte tout en douceur.

« Nous sommes entrés dans l’histoire. Nous sommes parmi les quatre meilleures équipes », a déclaré Abreu. « Nous avons grandi de match en match. »

Le sélectionneur serbe Milovan Rajevac avait du mal à cacher sa déception mais se disait aussi très « fier » de ses joueurs, derniers représentant africains. « Nous ne méritions pas de perdre de cette manière. C’est difficile mais nous sommes fiers de ce que nous avons accompli. C’est la faute à pas de chance, c’est tout ce que je peux dire. »

LE MISSILE DE MUNTARI

Dans un concert de vuvuzelas plus assourdissant que jamais, l’Uruguay prend les choses en main dès le coup d’envoi. Corners et coups francs s’accumulent, signe que la Celeste, plus compacte au milieu de terrain, domine des Black Stars éteintes.

Suarez se procure la première occasion uruguayenne mais sa frappe excentrée est bien arrêtée par Richard Kingson (10e).

Les Ghanéens, peut-être étouffés par l’enjeu d’une première qualification d’un pays africain en demi-finale du Mondial, sont aux abonnés absents. Une nouvelle frappe de Suarez à l’entrée de la surface est détournée du bout des gants par Kingson (26e).

Après avoir fait le dos rond, les Black Stars sortent enfin de leur boîte à la demi-heure de jeu et se créent deux occasions franches de but en moins d’une minute.

Sur un corner, le défenseur Isaac Vorsah place une tête puissante au ras de la lucarne de Fernando Muslera, qui est tout heureux dans la foulée de voir la reprise de volée du droit d’Asamoah Gyan, à la conclusion d’un superbe mouvement collectif, passer à côté de son poteau gauche (31e).

Cela a le don de réveiller les Africains, qui dominent la fin de la première période, d’autant que la Celeste a perdu son capitaine Diego Lugano, sorti sur blessure.

A la 45e minute, Kevin-Prince Boateng tente un retourné acrobatique splendide qui passe au-dessus du but de Muslera.

On se dirige tout droit vers un 0-0 à la mi-temps lorsque Muntari, l’enfant terrible du football ghanéen qui avait été menacé d’exclusion pour avoir manqué de respect à son entraîneur, décoche un missile de 35 mètres. La trajectoire du ballon trompe Muslera qui avait anticipé sur sa droite (45e+2).

SUAREZ, HÉROS MAUDIT

A l’instar des Pays-Bas dans l’après-midi, les Uruguayens ne se laissent pas abattre et repartent avec de bonnes intentions.

Ils sont récompensés à la 55e minute sur un coup franc direct de Forlan, à 25 mètres sur la gauche, qui surprend Kingson et permet à l’attaquant de l’Atletico Madrid d’inscrire son troisième but du Mondial.

Le Ghana se montre bien dangereux sur une frappe de Gyan, trop écrasée (58e), mais c’est la Celeste qui est à deux doigts de prendre l’avantage. Forlan s’amuse côté gauche et adresse un centre parfait au second poteau à Suarez. Kingson est lobé mais la reprise de l’attaquant de l’Ajax Amsterdam passe de peu à côté du but vide (63e).

La pression s’intensifie sur le but ghanéen et Kingson, vigilant, détourne en corner une frappe puissante de Suarez à la conclusion d’un joli mouvement à une touche de balle (70e), puis une tête du même Suarez (78e).

Techniques, mobiles, les Uruguayens sont dominateurs mais ne parviennent pas à faire la différence dans les dernières minutes et la prolongation devient dès lors inévitable.

Celle-ci débute timidement avant que les deux équipes ne se jettent à l’abordage. Forlan manque le cadre du gauche à la 114e minute puis Boateng, sur un corner, voit sa tête passer à côté.

Le suspense devient insoutenable à la 120e minute: sur un cafouillage dans la surface, Suarez arrête, de la main, une tête de Kwadwo Asamoah sur sa ligne. Il est logiquement expulsé et Gyan, qui a déjà inscrit deux penalties dans ce Mondial, se présente aux 11 mètres pour envoyer le Ghana en demi-finale.

Mais le tir de l’attaquant du Stade Rennais heurte la barre et les deux équipes ne peuvent échapper à la séance tirs au but, fatale aux Ghanéens.

Clément Dossin pour le service français, édité par Jean Décotte

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Mondial : les capitaines lisent une déclaration contre  le racisme

 

La Fédération internationale de football (Fifa) a demandé aux capitaines des équipes encore en lice de lire un texte contre le racisme en début de chaque partie.

Lucio et van Bronckhorst ont, donc, été les deux premiers chefs d’équipe à lire cette déclaration avant le choc des quarts de finale entre les Pays-Bas et le Brésil (2-1).

«Nous rejetons de toutes nos forces le racisme et toute forme de discrimination (…) Nous croyons au pouvoir du football pour unifier les hommes et les femmes de toutes races, toutes religions et toutes nationalités», a dit van Bronckhorst. «Si tout le monde s’unit, nous pouvons réussir à repousser (le racisme)», a conclu Lucio. 

La même lecture est intervenue au début du deuxième quart de finale entre l’Uruguay et le Ghana.

 

 

Leparisien.fr  

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