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Archive for janvier 2021

Sur les quelque 2000 membres du centre hospitalier d’Arras, 70 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en une semaine, soit autant que sur un mois de la fin de l’année 2020.Une soignante au service des urgences de l'hôpital Robert Boulin, le 6 novembre 2020à Libourne, au nord de Bordeaux

© Philippe LOPEZ © 2019 AFP Une soignante au service des urgences de l’hôpital Robert Boulin, le 6 novembre 2020à Libourne, au nord de Bordeaux

Le centre hospitalier d’Arras (Pas-de-Calais) a enregistré en une semaine 70 nouveaux cas de Covid-19 parmi son personnel soignant, une « progression très rapide » qui « inquiète » les équipes, a indiqué vendredi sa directrice.

« Nous avons eu en une semaine 70 professionnels de santé contaminés » sur les quelque 2000 membres du centre hospitalier d’Arras, soit autant que sur un mois de la fin de l’année 2020, a déclaré Hélène Deruddre, directrice par intérim du groupe hospitalier Artois Ternois, qui y voit « le signe d’une progression très rapide de l’épidémie ».

« On enregistre régulièrement des contaminations du personnel, mais elles n’atteignent jamais ce chiffre en une semaine », a-t-elle souligné, après une première prise de parole sur France Bleu Nord.

Vidéo: Covid: « Plus de 2.000 patients par jour » atteints actuellement des variants (Véran) (AFP)

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Présence du variant?

S’il est difficile selon elle d’expliquer l’origine de cette « recrudescence importante », elle pourrait être liée à la présence d’un variant. Parmi les 70 cas recensés, quatre sont « probablement » des variants, en attente d’analyse complémentaires, a indiqué Hélène Deruddre.

Les équipes médicales, « sur le front depuis plus d’un an », sont « très fatiguées ». « C’est difficile, ils ont le sentiment de ne pas voir la fin », a-t-elle déploré, précisant qu’une réorganisation des équipes allait avoir lieu. « On va rassembler les patients Covid au sein d’une même unité, avec 33 lits » en plus des 33 lits du secteur réanimation.

Selon elle, cette accélération ne peut être freinée que par un « reconfinement ». « Les professionnels de santé sont unanimes, ils attendent des mesures de confinement qui permettront à l’hôpital de tenir le coup », d’autant que « nous devons également gérer toute l’activité non Covid ». « Et cette fois, nous avons choisi de ne pas déprogrammer en masse », contrairement à la première vague de mars 2020.

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Théa Blondel, une jeune femme de 22 ans souffrant d’autisme, a été aperçue pour la dernière fois le 26 janvier sortant de la gare de Lyon Part-Dieu.Une jeune fille de 22 ans a disparu à Lyon mardi 26 janvier.© Twitter – Police nationale 74 Une jeune fille de 22 ans a disparu à Lyon mardi 26 janvier.

La police de la Haute-Savoie a diffusé ce samedi, sur Twitter, un avis de recherche pour « disparition inquiétante de majeure protégée » après que Théa Blondel, âgée de 22 ans, a été vue pour la dernière fois le 26 janvier, sortant de la gare de Lyon Part-Dieu, à 15 heures. La jeune femme, souffrant d’autisme, n’est pas rentrée chez au domicile de ses parents le 25 janvier à Annecy.

Elle a des cheveux blonds longs, des yeux bleus et mesure 1,60 m. Elle possède un tatouage, une rose bleue, sur le bras droit. Elle portait, au moment de sa disparition, une veste courte en fourrure beige, une robe courte et des bottes beiges.

Théa Blondel est susceptible de se trouver à Vaulx-en-Velin, Villeurbanne, Lyon et Annecy. Le commissariat d’Annecy est disponible au 04.50.52.32.00.

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En proie aux doutes depuis plusieurs semaines, le candidat Jean-Michel Blanquer souhaité par le président Macron a renoncé à l’élection régionale.

© LP/Olivier Corsan En proie aux doutes depuis plusieurs semaines, le candidat Jean-Michel Blanquer souhaité par le président Macron a renoncé à l’élection régionale.

C’était un secret de polichinelle depuis quelques jours, c’est désormais officiel. Après des semaines de tergiversations pour savoir s’il allait ou non conduire la liste de la majorité pour les élections régionales en Ile-de-France, Jean-Michel Blanquer a fait savoir ce jeudi après-midi qu’il renonçait. « Au regard des circonstances, je ne veux pas que la locomotive que je souhaitais être se transforme en enclume pour l’équipe. Je ne me désengage pas. J’avais accepté d’être chef de file pour servir le mouvement, mais je passe la main », a-t-il expliqué lors d’une visioconférence organisée avec des cadres et parlementaires de la République en marche.

Embourbé dans la gestion de la crise sanitaire dans les écoles, collèges et lycée, le locataire de la rue de Grenelle met donc fin à son ambition politique. « Trop compliqué de mener deux fronts simultanés. Eh puis, personne n’aurait compris qu’il se lance en campagne au moment où le pays s’apprête à reconfiner », explique un proche du ministre. Surtout que les prochaines semaines s’annoncent très chargées pour lui avec la clôture du Grenelle de l’Education, mais aussi le début de l’examen du projet de loi Séparatisme dans lequel il est très impliqué aussi.

Laurent Saint-Martin, «un gros bosseur»… inconnu du grand public

Il y a quelques jours, Jean-Michel Blanquer avait déjà fait part de ses doutes à Emmanuel Macron : « Monsieur le président, il y a des choses que je ne sens pas. Et je ne peux pas tout faire dans la vie… », avait-il ainsi confié, alors que le chef de l’Etat le poussait depuis des mois à s’engager dans cette bataille pour tenter de renverser la sortante (ex-LR), Valérie Pécresse.

Du coup, c’est le député du Val-de-Marne Laurent Saint-Martin qui a été désigné chef de file. « Il est légitime, on croit beaucoup en lui », vante un membre francilien du gouvernement. Inconnu du grand public, il planche depuis des semaines à la préparation du projet régional pour la majorité. « Une personnalité sérieuse, un gros bosseur. Il connaît très bien les dossiers et il en a surtout très envie », confie un député d’En marche.

Reste à savoir quelle sera la stratégie de la majorité dans cette campagne particulière où l’allié du MoDem dispose d’élus dans l’équipe actuelle de Pécresse. Aller chercher la sortante sur son bilan ou opter sur un positionnement centre-gauche comme certains ont plaidé au cours de la réunion? Une chose est certaine à cinq mois du scrutin : « Il faut qu’on accélère, on ne peut plus prendre de retard », résume un participant

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Dans un bus à Taïpei, capital de l’île. Le premier cas de Covid-19 n’a été signalé qu’en décembre 2020.

© REUTERS Dans un bus à Taïpei, capital de l’île. Le premier cas de Covid-19 n’a été signalé qu’en décembre 2020.

Il s’agit de la huitième victime du Covid-19 dans le pays. Taïwan est toujours parvenu à contenir les contaminations, mais signale aujourd’hui un cluster au nord de l’île.

L’île de Taïwan a annoncé ce samedi 30 janvier son premier décès lié au Covid-19 depuis le mois de mai. Épargné pendant huit mois, le pays a signalé un cluster familial à l’origine de ces transmissions.

Une femme de 80 ans, souffrant d’antécédents médicaux, a succombé au Covid-19. Elle habitait sous le même toit qu’une infirmière travaillant à l’hôpital de Taoyuan, au nord du pays, elle aussi contaminée

.Taïwan

© Ouest France Taïwan

Seulement 8 victimes du Covid-19

Pour juguler ce cluster, les autorités taïwanaises ont placé 4 000 personnes en quarantaine et annulé tous les grands événements publics prévus à l’approche du Nouvel an lunaire.

L’octogénaire est la huitième victime que déplore l’île depuis le début de la pandémie. Taïwan est l’un des pays à s’être démarqué par sa gestion efficace de l’épidémie. Ses mesures précoces, comme le pistage des malades, ont permis de remonter les chaînes contaminations et de limiter le nombre de morts.

Environ 900 cas positifs ont été détectés en un an, en grande majorité des personnes revenant de l’étranger. 78 personnes sont actuellement soignées à l’hôpital

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 FRANCE 24

Une soignante de la clinique de Blida, dans le centre de l'Algérie, sort un flacon du vaccin anti-covid Spoutnik V d'un frigo. La campagne de vaccination algérienne a débuté le samedi 30 janvier 2021, à Blida.

© Ryad Kramdi, AFP Une soignante de la clinique de Blida, dans le centre de l’Algérie, sort un flacon du vaccin anti-covid Spoutnik V d’un frigo. La campagne de vaccination algérienne a débuté le samedi 30 janvier 2021, à Blida.

La campagne de vaccination commence samedi en Algérie, au lendemain de l’arrivée des premières doses du vaccin russe Spoutnik V. La ville de Blida sera la première étape de cette campagne, a annoncé le ministre de la Communication. 

C’est à Blida, dans le centre de l’Algérie, que débute samedi 30 janvier la campagne de vaccination dans le pays. Les premières doses du vaccin russe Spoutnik V sont arrivées vendredi à l’aéroport militaire de Boufarik, dans la préfecture de Blida, sans que soit préciser le nombre de doses livrées.

« La campagne de vaccination débutera symboliquement samedi à partir de Blida », a affirmé le ministre de la Communication Ammar Belhimer, cité par l’agence officielle APS. C’est en effet cette ville qui a été le premier épicentre de la maladie dans le pays et l’une des plus touchées. Le ministre a ajouté que la vaccination concernerait d’abord le personnel médical, les personnes âgées et les malades chroniques.

Fin décembre, Alger avait annoncé avoir commandé chez son allié russe 500 000 doses de vaccin.

Le plus grand pays du Maghreb (44 millions d’habitants) doit également recevoir un lot de vaccins Sinopharm dans les prochains jours en provenance de Chine, autre partenaire traditionnel de l’Algérie.

« D’autres vaccins seront bientôt réceptionnés de Chine, d’Inde et d’autres pays », a promis le ministre de la Communication.

Le professeur Ryad Mahyaoui, membre du Comité scientifique, a récemment fait état d’une commande auprès du laboratoire britannique AstraZeneca et de l’université d’Oxford.

Les premières doses du vaccin AstraZeneca/Oxford sont attendues le mois prochain, a-t-il indiqué.

Budget de 20 milliards de dinars

Actuellement soigné d’un pied en Allemagne à la suite de « complications » post-Covid-19, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait enjoint le gouvernement le mois dernier d’accélérer l’acquisition du vaccin et de lancer les opérations de vaccination « dès janvier ».

Le flou qui a entouré la date de l’arrivée des premières doses de vaccin a déclenché un début de polémique dans les médias algériens.

Le budget global pour la campagne de vaccination devrait atteindre 20 milliards de dinars (122 millions d’euros), selon le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie.

Dans une fatwa, le ministère des Affaires religieuses a souligné jeudi que la vaccination contre le coronavirus est « essentielle pour faire face à la pandémie et ne constitue pas de danger pour la santé des citoyens et citoyennes ».

« Les vaccins disponibles ne contiennent pas de composants interdits par la charia [loi islamique] », a insisté la commission des fatwas du ministère, un organe consultatif religieux.

Le nombre de contaminations au Covid-19 dépasse officiellement les 106 000 cas en Algérie, dont près de 2 900 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.

Dans les pays voisins, la Tunisie a prévu de procéder aux premières vaccinations en février tandis qu’au Maroc, le roi Mohammed VI a été vacciné jeudi, donnant ainsi le coup d’envoi à la campagne nationale de vaccination.

Avec AFP

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En savoir plus sur RT France : 

La désobéissance civile des restaurateurs prend-elle forme ?

https://francais.rt.com/france/83300-desobeissance-civile-restaurateurs-prend-elle-forme?fbclid=IwAR0Yw-7GfqoYDNFqxMmx5U2t3sy-R5P_JufNumwewEM466O0zxatSZZbtvc

© ERIC GAILLARD Source: Reuters Un restaurant fermé à Cannes (Alpes-Maritimes) (image d’illustration). Depuis début janvier, un restaurateur du Doubs appelle les autres propriétaires d’établissement à rouvrir le 1er février malgré l’obligation de fermeture. Certains sont séduits par l’idée, en dépit du risque pénal. Stéphane Turillon peste toujours. Depuis début janvier, ce restaurateur du Doubs conteste les fermetures des restaurants et bars, au nom des restrictions sanitaires liées au Covid-19. Il a lancé un appel pour convaincre les professionnels du secteur à rouvrir dans un mouvement de masse, le 1er février. «Si vous nous laissez pas travailler, c’est la mort assurée», affirmait-il ainsi dans une vidéo devenue virale sur Facebook. Si d’après le site L’hôtellerie restauration, il a été depuis convoqué par la préfecture du Doubs, il maintient sa volonté de se rebeller le 1er février contre les décisions gouvernementales. Lire aussi Confinement : un risque de désobéissance civile ? Fermés depuis le 29 octobre 2020, les bars et restaurants n’ont en effet aucune vision quant à leur réouverture. Selon les informations du Point du 20 janvier, les établissements devraient d’ailleurs rester fermés jusqu’à avril. Reste que les prises de parole de Stéphane Turillon, nombreuses dans les médias, font des émules au sein de la profession. D’après Le Parisien, plusieurs prévoient de servir leurs clients le lundi 1er février, à l’instar du gérant du Pescador dans le Vaucluse. Celui-ci indique d’ailleurs qu’il sera complet ce jour-là, avec une jauge réduite à 75 couverts. Et il n’est pas esseulé : sur BFM Lyon, Philippe Vieira, gérant de l’Espace Zola 229 à Villeurbanne (Rhône), a également fait savoir qu’il s’engageait à ouvrir un service pour le midi, le 1er février. A Béziers (Hérault), un restaurateur veut faire de même et l’a annoncé publiquement sur Facebook le 27 janvier. Selon Midi Libre, depuis cette date, le patron du restaurant La Corde à Linges a reçu de nombreux messages de soutiens mais aussi des menaces. La police lui a également rendu visite, le prévenant des risques s’il venait à déroger aux règles, «une fermeture administrative et une garde à vue». Il a confié ne plus savoir si le jeu en valait la chandelle tout en s’inquiétant pour le paiement de son loyer si son activité ne reprenait pas. Les restaurateurs prendront-ils le risque ? Le 27 janvier, le patron du Poppies, un Niçois de 50 ans, a été placé en garde à vue au commissariat après avoir ouvert exceptionnellement pour une centaine de couverts malgré l’interdiction liée au Covid. Sur le plan judiciaire, aucune charge ne devait être retenue contre lui mais «une instruction administrative visant à une fermeture du restaurant est […] en cours», selon la préfecture le 28 janvier. En tout état de cause, un groupe public sur Facebook, intitulé «Mon restaurant ouvre le 1er février», regroupe près de 23 000 membres. En réalité, il s’agit majoritairement de futurs clients, visiblement pressés de retrouver du plaisir à table et ce en dépit d’éventuelles poursuites pénales. Côté gouvernemental, le Premier ministre Jean Castex a averti dans un point presse le 29 janvier que les forces de l’ordre seraient mobilisées «pour contrôler le non-respect du couvre-feu, fêtes clandestines et les ouvertures illégales de restaurateurs», avec un renforcement de ces contrôles

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Face au Covid-19, l’Argentine crée la "taxe des millionnaires"

© kuppa_rock / Getty Images Face au Covid-19, l’Argentine crée la « taxe des millionnaires »

Les plus riches du pays vont être mis à contribution pour une taxe exceptionnelle pour aider face au Covid-19.

Malgré la pandémie, la fortune des milliardaires a passé un nouveau cap au cours de l’année 2020. Une situation qui pourrait bien avoir donné des idées à l’Argentine. Le pays a décidé de mettre en place une taxe qui vise les plus riches, souligne la BBC. Tous ceux qui ont plus de 200 millions de pesos (plus de 1,8 millions d’euros) devront payer 3% de leurs actifs détenus dans le pays et 5% de ce qu’ils détiennent à l’étranger. Une somme qui sera investie dans le domaine médical mais aussi pour aider les entreprises en difficulté. Les sommes récupérées pourraient aussi être mises à profit pour des aides sociales ou des bourses scolaires.

Concrètement, cette taxe va concerner environ 12.000 personnes et le gouvernement espère réussir à lever environ 2,5 milliards d’euros. La « taxe des millionnaires » comme elle a été surnommée sera un prélèvement unique. Une majorité du Sénat a voté favorablement au mois de décembre. Cependant, elle génère des critiques. Le parti d’opposition de l’ancien président Mauricio Macri n’hésite pas à dénoncer une législation « confiscatoire ».(espace en trop)La puissante Société rurale argentine, qui représente les producteurs agricoles affirme de son côté redouter que cette taxe ne devienne permanente.

>> A lire aussi – Covid-19 : la Thaïlande arrête 89 touristes étrangers

Le pays d’Amérique Latine a été très fortement touché par les conséquences économiques de la crise sanitaire. 40% de la population de ce pays qui compte 44 millions d’habitants, vit désormais sous le seuil de pauvreté.  Selon les données de l’université Johns-Hopkins, plus de 1,9 million de cas et près de 50.000 morts sont à déplorer en Argentine depuis le début de l’épidémie.

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La crise sanitaire du Covid-19 a fragilisé toute une partie de l’économie. De nombreux travailleurs précaires n’ont quasiment pas travaillé depuis un an, notamment dans les secteurs fermés administrativement.

© Fournis par Franceinfo

« C’est une année horrible ! On ne s’en sort pas, et j’ai l’impression qu’on ne s’en sortira pas tout de suite ! » Pour Pascal, tout s’est arrêté brutalement le 16 mars, lors de l’annonce du premier confinement. Avant la crise, ce maître d’hôtel dans l’événementiel enchaînait les extras en CDD. Il supervisait les cocktails, les réceptions.

Comme lui, nombreux sont les Français à avoir perdu leur emploi et à avoir sombré dans la précarité ces derniers mois. On connaîtra mardi 27 janvier, les chiffres du chômage pour le quatrième trimestre de 2020.

À la fin du troisième trimestre, on comptait 3,67 millions de chômeurs en catégorie A, c’est-à-dire sans aucune activité. Beaucoup de travailleurs précaires sont venus rejoindre cette catégorie, notamment dans les secteurs fermés administrativement.

Pas de perspective, peu d’optimisme

De son côté, Pascal est peu optimiste pour la suite : « je suis intermittent de la restauration. Je travaille beaucoup dans l’institutionnel, le luxe et la mode. L’évenementiel n’est pas prêt de reprendre. Aujourd’hui les entreprises font attention à ce qu’elles font et ce qu’elles dépensent et l’évenementiel n’est pas leur priorité. »

Depuis le 16 mars dernier, Pascal a pu retravailler vingt jours en tout. Aujourd’hui, il s’en sort grâce à son allocation chômage qui prendra fin au printemps : « j’ai encore une bonne indemnité de 1 400 euros par mois donc je n’ai pas à me plaindre. Mais à un moment ces indemnités vont s’arrêter, et comme je ne recharge pas mes droits, dans le mesure où je ne travaille pas depuis un an, je serai bientôt au RSA. Un de mes meilleurs amis a vendu son appartement car il n’a plus les moyens de payer son crédit tous les mois. Il n’avait pas le choix. »

« Je veux bien faire une formation mais je pense que c’est à fonds perdus. »Pascal, maître d’hôtel au chômage

à franceinfo

Lors de son entretien avec Pôle Emploi, Pascal s’est vu proposer une reconversion professionnelle dans un autre secteur. Il émet une certaine réserve : « J’ai 58 ans. Une formation c’est au moins un an. Qui va vouloir embaucher quelqu’un de mon âge, même si je me sens encore en forme ?« 

Depuis le début de la crise, les extras de la restauration demandent à bénéficier d’une année blanche, comme les intermittents du spectacle, pour ne pas épuiser leurs droits à indemnisation chômage. Ils n’ont pas obtenu satisfaction.

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