Une eurodéputée soupçonnée d’avoir détourné des milliers d’euros des caisses d’une fédération de la FNSEA© artjazz/Adobe Stock
Le site Mediapart révèle, mercredi 24 avril, que Maxette Pirbakas, eurodéputée d’extrême droite, est soupçonnée d’avoir détourné 57 000 euros des caisses d’une fédération de la FNSEA. L’élue, qui devrait être jugée prochainement, s’est mystérieusement volatilisée.
Maxette Pirbakas, qui possédait à l’époque une exploitation de canne à sucre et de bananes dans le nord de l’île de Grande-Terre, dirigeait la section départementale du premier syndicat agricole français. Selon nos confrères, les enquêteurs, alertés par un courrier anonyme en 2021, ont, en effet, découvert des mouvements suspects sur les comptes de la FDSEA de Guadeloupe (antenne départementale de la FNSEA) durant la présidence de l’ancienne élue du Rassemblement national (RN).
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D’ex-collaborateurs réclament des salaires impayés
Or, ce n’est pas la première fois que Maxette Pirbakas a affaire à la justice, soulignent nos confrères. En septembre 2023, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre à une peine de six mois de prison avec sursis pour le non-paiement d’une pension alimentaire, de 2019 à 2022 à son ex-mari. L’élue avait indiqué son intention de faire appel de cette décision. Par ailleurs, en octobre 2022, puis en février 2024, deux anciens collaborateurs saisissent le conseil de prud’hommes, tous deux pour des salaires impayés. Et, dans les deux cas, l’eurodéputée ne s’était pas présentée à l’audience, en expliquant n’avoir jamais reçu de convocation.
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