Nanterre. L’un des deux principaux prévenus dans l’affaire des dealeurs à la torpille a été longuement interrogé à la barre. (LP/Olivier Boitet.)
PuteauxTraficCannabisstupefiants
Entendu ce lundi à Nanterre, Jaoiad a grandement relativisé sa participation au trafic pour lequel il est poursuivi. En contradiction avec les écoutes versées à l’instruction.
« Trafic de stupéfiants ? Non Madame, trafic de cannabis. » Devant la mine consternée de la présidente du tribunal correctionnel de Nanterre, Jaoiad ne se démonte pas : « dans mon pays, au Maroc, on ne voit pas le mal avec le cannabis, c’est comme le vignoble ici. »
Interrogé à la barre ce lundi, dans le procès des dealeurs « à la torpille », une grosse équipe de Puteaux, celui qui apparaît comme le boss du business de résine n’hésite pas à corriger la présidente, à lui faire répéter, à reformuler ses réponses pour ne rien lâcher – ou si peu – de ce qu’elle cherche à lui faire dire. Mais au moins, il parle. Alors qu’il avait été mutique en garde à vue, après le coup de filet de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) du 14 avril 2014, et silencieux devant le juge d’instruction.
« J’étais un intermédiaire, je travaillais tout seul », veut convaincre Jaoiad. Silhouette bodybuildée dessinée sous son bombeur, jean serré, cet homme de 33 ans a passé environ six heures à la barre, sans dévier de sa nouvelle ligne de défense. « J’étais allé en vacances au Maroc, j’ai eu le contact avec une famille de producteurs, ça m’a plu. J’ai saisi l’occasion tout de suite… A l’époque, j’étais obnubilé par l’argent, j’avais des goûts de luxe. »
« Je faisais beaucoup d’argent, fallait bien que je le dépense »
Cela fait peu de doute. Un appartement dans le XVIe arrondissement de Paris, des vêtements Dior, des montres au coût vertigineux, Jaoiad roulait en Bentley, Mercedes ou Volkswagen. Le jour de son arrestation, il avait tenté d’échapper à la police mais fut rattrapé. Et la sacoche Louboutin jetée dans sa fuite récupérée. Il y avait là, outre les téléphones et cartes Sim en pagaille, de précieuses bagues, des bijoux Cartier. « Je faisais beaucoup d’argent, fallait bien que je le dépense », se justifie simplement le prévenu.
Environ 20 000 € de bénéfices chaque mois, dit-il, en faisant seulement « l’intermédiaire » pour des quantités maximums de 250 kg de résine. Bien loin des 3 ou 4 t et des millions d’euros dont les enquêteurs ont entendu parler sur les écoutes lors de conversations codées. Et sans la moindre connexion avec Djamel B., l’autre personnage central de l’affaire, jugé lui pour des importations de cocaïne convoyée depuis les Antilles dans une « torpille » accrochée sous un cargo et récupérée ensuite à Dunkerque (Nord).
« On ne fait pas de business ensemble, c’est chacun ses affaires »
Les deux hommes se connaissent pourtant. « Lors de surveillances, on vous voit tous les deux à la brasserie avenue Victor-Hugo. Pourquoi ? » demande la présidente à Jaoiad. « Ben, on se connaît. On est de la même ville. » Tous deux ont grandi à Puteaux et se seraient rencontrés dans le XVIe « par hasard » selon Jaoiad. « On a pris un verre, on a regardé le match de foot, voilà quoi. Mais on ne fait pas de business ensemble, c’est chacun ses affaires. »
Outre cette rencontre et les liens anciens entre les deux hommes, la connexion entre Jaoiad et Djamel est mise en lumière par le recours aux mêmes « petites mains ». Des complices convoyant l’argent, fournissant les téléphones cryptés. Et il y a ces voitures utilisées pour un go fast de résine, dont l’organisation est attribuée à Jaoiad, que l’on retrouve à Dunkerque la nuit où la torpille fut décrochée. Les plongeurs embauchés pour cela devraient être interrogés mardi ou mercredi.
Macron doit être aux anges ??????
Oui à Puteaux on encourage l’auto entrepreneur
Une qui planque est argent dans les iles avec des lingots
L’autre qui ce fait financé ces procès, sans aucuns contrôle
Et le cartel de la drogue
On pourrait faire un polar non ? (lol)
Il fait bon bon vivre à Puteaux !
Et oui le Maire ne peux pas tout faire, elle fait déjà le ménage chez sa fille, et elle donne la pâtée à son rejeton.
Alors un peu d’indulgence tout de même , n’oublions qu’elle fait partie maintenant du 3 è âge et qu’il faut préservé son pauvre cœur .SIC !
Helpful information. Fortunate me I found
your web site unintentionally, and I’m shocked why this twist of fate did not took place in advance!
I bookmarked it.