© Fournis par Francetv info
La situation de Donald Trump devient chaque jour plus inconfortable. Déjà accusé d’avoir été trop bavard avec des diplomates russes, le président des Etats-Unis est cette fois soupçonné d’avoir fait pression sur le FBI en février dernier. Selon un article du New York Times (en anglais), publié mardi 16 mai, le président américain aurait réclamé l’arrêt d’une enquête qui visait Michael Flynn, son ancien conseiller à la sécurité nationale, accusé de liens avec la Russie.
Le journal américain s’appuie sur une note écrite dans laquelle James Comey, alors encore patron du FBI, retranscrit mot à mot la conversation avec le locataire de la Maison Blanche. « C’est quelqu’un de bien. J’espère que vous pourrez juger bon de laisser passer cela, de laisser Flynn. C’est un bon gars », aurait notamment déclaré Donald Trump dans ce mémo.
« Ce n’est pas un récit fidèle »
La Maison Blanche a aussitôt contesté cette version des faits. Selon elle, le président n’a « jamais demandé à M. Comey ou qui que ce soit d’autre de clore aucune enquête ». De son côté, un responsable de l’administration assure que « ce n’est pas un récit fidèle (…) de la conversation entre le président et M. Comey ». Le directeur par intérim du FBI, Andrew McCabe, n’a pas dit autre chose devant le Sénat. Il a assuré qu’il n’y avait eu « aucune tentative » d’entraver l’enquête sur les liens possibles entre des membres de l’équipe Trump et la Russie.
Ces révélations pourraient en tout cas constituer une possible obstruction à la justice. Le chef de file de l’opposition démocrate du Sénat, Chuck Schumer, se dit « secoué. » Des élus des partis républicain et démocrate réclament désormais de voir la fameuse note. Le député républicain Jason Chaffetz donne à la police fédérale jusqu’au 24 mai pour lui transmettre « tous les comptes rendus, notes, résumés et enregistrements faisant référence ou ayant trait à des communications entre Comey et le président. »
Laisser un commentaire